“C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ” “Entre deux maux, il faut choisir le moindre.” “La première qualité du style, c'est la clarté.”
Les idées du philosophe
Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action. - Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.
Le bonheur est en même temps ce qu'il y a de meilleur, de plus beau et de plus agréable. Il n'y a qu'un seul principe moteur : la faculté désirante. L'homme est naturellement un animal politique. C'est la marque d'un esprit cultivé qu'être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Aristote soutient que pour véritablement connaître la vérité d'un phénomène, il faut en connaître la cause. Ainsi, « on ne peut pas savoir la vérité si l'on ne connaît pas la cause ».
Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien. Ce n'est point non plus l'intermédiaire : elle n'est cause que d'une seule chose.
Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême.
Depuis Aristote, on distingue en philosophie quatre types de cause, notamment en regard des choses naturelles : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. Il est pertinent en philosophie de distinguer chacune de ces causes en les associant à un type de question.
Aristote fait la distinction entre trois types de discours : le délibératif qui vise à trouver la solution la plus adéquate en vue d'une fin, le judiciaire, qui se base sur des faits pour convaincre un juge, et le démonstratif, qui se concentre sur l'éloge ou le blâme.
Le bonheur ne dépend pas des biens extérieurs.
Aristote le démontre en distinguant trois genres de vie : 1° la vie de jouissances matérielles, 2° la vie politique ou publique, et 3° la vie intellectuelle.
La logique aristotélicienne repose sur le syllogisme.
« Le syllogisme, définit Aristote, est un raisonnement où, certaines choses étant prouvées, une chose autre que celles qui ont été accordées se déduit nécessairement des choses qui ont été accordées » (Organon).
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
L'âme n'est donc que la pure présence de la vie en tant qu'elle se réalise dans un corps ; parce qu'elle est pure possibilité d'action, elle n'est ni mouvement ni action ; parce qu'elle est réalité de cette possibilité en tant que possibilité, elle est acte.
Selon Lacan, le discours va au-delà de la parole et constitue une forme de lien social. Dans le séminaire « L'envers de la psychanalyse », il introduit quatre discours : du maître, de l'universitaire, de l'hystérique et de l'analyste. Les discours du maître et de l'universitaire existent depuis longtemps.
On distingue quatre principales formes de discours : narrative, descriptive, explicative et argumentative.
J. -C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
En effet, Aristote soutient que l'homme est un animal politique, et non pas simplement un animal social. L'homme n'est évidemment pas le seul animal à vivre en communauté. C'est aussi le cas d'innombrables espèces, comme les abeilles par exemple. Être sociable, pour un animal, signifie simplement vivre en communauté.
Aristote a été le critique le plus puissant de Platon, son adversaire le plus déterminé. Mais ce qui les a opposés n'est pas un simple conflit entre deux générations, ni même un cas classique de parricide.
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
En fait, pour Aristote, le bonheur ne consiste pas à appliquer à la lettre des règles et principes, mais à s'engager dans la vie, à faire la meilleure chose dans chaque situation, même si ce n'est pas agréable sur le moment, cela apportera un meilleur résultat à la fin.
Le principe logique d'identité est le premier des quatre grands principes logiques de l'Antiquité : principe d'identité, principe de non-contradiction (« une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse »), principe du tiers exclu (« une proposition et sa négation ne peuvent être toutes deux fausses »), ou, selon ...
Pour sa métaphysique, il défend l'idée d'un premier moteur qui met en mouvement le cosmos sans être lui-même mû. De même, selon lui tous les vivants ont une âme, mais celle-ci a diverses fonctions.
Par rapport à l'activité pratique, la politique est en effet définie par Aristote comme la plus haute de toutes les disciplines, elle est la « science souveraine entre toutes » car elle est capable de nous diriger dans la connaissance du Souverain Bien, la fin en vue de laquelle s'exercent toutes nos activités ; elle a ...
La réponse est simple : puisqu'il appartient à la même science de connaître la spécificité et la matière jusqu'à un certain point (la santé, et la bile et le phlegme dans lesquels se trouve la santé), alors il doit appartenir à la physique de connaître les deux natures 12.