Le cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de soi (« je pense donc je suis ») : la conscience de soi appartient à une « chose pensante », l'esprit.
Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
Kant insiste sur le fait qu'on ne peut pas ne pas avoir une conscience et que tout homme en a une, parce que la conscience est inhérente à l'homme, comme il l'a dit plus haut. Ce qui est originaire est ce qui rend possible un être.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
je crois que la conscience c'est quelque chose qui est en chacun de nous : qui nous permet de savoir si on fait bien, si on fait mal et de suivre notre vie tandis que la morale c'est ce qui est dicté par une société par les règles de la religion, du pays dans lequel on vit : c'est quelque chose de général et d' ...
La conscience selon Freud
Pour Freud, la conscience n'est qu'une partie du psychique et n'a pas connaissance de certains phénomènes, ceux précisément qui l'obligent à postuler l'inconscient. Cette position, négative en quelque sorte, n'est pas une définition. Freud n'éprouve pas le besoin d'en donner une.
Toute conscience est donc mémoire − conservation et accumulation du passé dans le présent. Mais toute conscience est anticipation de l'avenir. Considérez la direction de votre esprit à n'importe quel moment : vous trouverez qu'il s'occupe de ce qui est, mais en vue surtout de ce qui va être.
« Conscience signifie d'abord mémoire. La mémoire peut manquer d'ampleur ; elle peut n'embrasser qu'une faible partie du passé ; elle peut ne retenir que ce qui vient d'arriver ; mais la mémoire est là, ou bien la conscience n'y est pas.
Pour Descartes, les corps sont infiniment divisibles. Il rejette les théories des atomistes. Selon lui en effet, l'impossibilité de diviser un corps, si petit soit-il, serait contraire à la toute-puissance de Dieu.
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
La conscience husserlienne est une conscience qui n'a pas de « dedans », pas d'« intériorité », c'est une conscience qui est tout entière dirigée vers les choses et qui, de ce fait, ne peut pas se confondre avec une chose.
Nietzsche y écrit ceci : « Le “monde extérieur” a de l'effet sur nous : l'effet est télégraphié au cerveau, là il est apprêté, mis en forme et reconduit à sa cause : celle-ci est ensuite projetée et c'est alors seulement que le fait parvient à la CONSCIENCE.
III.
Telle est la thèse de Bergson. Si nous passons à la limite, nous avons « une assemblée de dieux, où tout serait élan créateur » (86/1047) ; mais l'humanité est mixte ; elle ne peut pas être tout entière créatrice, pas plus que l'homme individuel ne peut être liberté pure, sans aucune habitude ni aucun automatisme.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
" Qui dit esprit dit avant tout conscience. Mais, qu'est-ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous.
Les critiques adressées au concept d'inconscient sont nombreuses : Karl Popper reproche ainsi à la théorie de Freud de ne pas être scientifique, tandis qu'Alain et Jean-Paul Sartre lui reprochent de ne pas être morale.
Sigmund Freud est connu comme le père de la psychanalyse. Dans sa théorie, Freud croit fermement que chaque personnalité est influencée par l'inconscient. La théorie de la personnalité de Freud est également importante parce qu'elle est à la base de sa théorie des mécanismes de défense de l'ego.
“Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.”
Dans le cerveau, il s'agit donc de deux réseaux distribués sur les deux hémisphères." Deux réseaux qui diffusent dans ce qu'on appelle le cortex frontopariétal, zone située à l'arrière supérieur du cerveau. Ainsi équipée, la conscience peut alors s'exprimer.
Synonyme : honnêteté, lucidité, moralité, probité, sens moral. 2. Soin scrupuleux.
La conscience est un mirage produit par des mécanismes neuronaux sophistiqués dans le cerveau, soutiennent-ils, nous n'avons donc pas besoin de nouvelle physique pour l'expliquer.
La limite de la conscience se trouve peut être dans sa propre définition, de mon opinion la nature semble posséder quelque chose de plus important que la conscience, la notion de rentabilité ou de nécessité qui surpasse n'importe quel notion par son impartialité. Perdre le « libre agir » quand on possède Tout…
Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens : La conscience psychologique : c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées. La conscience morale : c'est cette sorte de « juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.