Elle vise à : rendre tous les emballages en plastique sur le marché de l'UE recyclables d'ici 2030 ; réduire la consommation de plastiques à usage unique ; limiter la consommation intentionnelle de microplastiques.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire - dite loi AGEC -, entérinée en 2020, court jusqu'en 2040. Elle prévoit plusieurs restrictions autour du plastique à usage unique.
La Dominique a pour ambition de devenir la première nation au monde résistant au changement climatique. Pour parvenir à cet objectif, l'île a décidé d'interdire les objets en plastique à usage unique.
2002 – Le Bangladesh est le premier pays au monde à avoir interdit les sacs en plastique, après avoir découvert lors d'inondations catastrophiques qu'ils bouchaient les systèmes de drainage.
Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres. Tout ceci sans compter le nombre de bouteilles, de pailles, de sacs en plastique retrouvés dans la mer ou sur les plages.
Après l'interdiction des sacs en plastique à usage unique, la LOI n° 2015-992 a officiellement interdit en 2021 la vaisselle jetable en plastique. Gobelets, couverts, assiettes et les pailles en plastique jetables ne sont ainsi plus commercialisés en France depuis le 1er janvier 2021.
Le texte rappelle en effet que les bouteilles en plastique sont nocives : « qu'il s'agisse des perturbateurs endocriniens, ou des milliers de substances chimiques contenues dans l'eau en bouteille et qui les véhiculent, les bouteilles en plastique sont néfastes pour la santé ! »
Depuis janvier 2015, ce logo a fait son apparition sur certains produits et emballages. Le logo « Triman » indique que le produit ou l'emballage ne doit pas être jeté dans la poubelle des ordures ménagères, mais doit être trié ou rapporté dans un point de collecte (bacs en magasins, déchèteries...) pour être recyclé.
Avec le décret d'application de la loi AGEC, les acheteurs publics sont désormais soumis à des obligations d'achats issues du réemploi ou de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées.
Le plastique pollue toute la Planète. On le trouve partout : au fond des océans, sur les chemins des forêts les plus lointaines, dans les glaces de l'Arctique et jusque sur les plages où les tortues font leurs nids.
Sont désormais interdits depuis le 1er janvier 2021, les pailles, les couvercles à verre jetables, les couverts en plastique, les bâtonnets mélangeurs pour boisson, les bouteilles en polystyrène expansé destinés à la consommation sur place ou à emporter.
Vaisselle jetable, nappes et serviettes en papier, rasoirs, cotons démaquillants, cotons tiges, lingettes de nettoyage, essuie-tout... autant de produits jetables qui font partie de notre quotidien. Des solutions dites plus pratiques mais bien moins économiques et écologiques.
Les sacs plastiques, les films plastiques qui enveloppent revues, emballages ou bouteilles d'eau, les pots de yaourts ou de crème ou encore les barquettes ne sont pas recyclable. Ils sont en effet trop léger et ne contiennent pas suffisamment de matière et le recyclage n'est ainsi pas rentable.
Les plastiques recyclables
Il s'agit de ceux dont la demande est suffisamment forte pour justifier leur récupération. Plusieurs plastiques, incluant le polycarbonate, l'acrylique, et le nylon, sont regroupées sous le numéro 7.
Plus de question à se poser : depuis le 1er janvier 2020, tous les emballages et papiers sans exception sont à jeter dans le bac de tri. Désormais, le geste de tri est plus simple.
Et bien que les pailles ne représentent qu'une infime fraction du plastique polluant les océans, leur taille en font l'un des pollueurs les plus nocifs car ils s'enchevêtrent et les animaux marins et les poissons les consomment.
Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets en plastique sont rejetées dans les océans. Ils menacent l'écosystème et sont directement responsables de la mort d'environ 100 000 mammifères marins par an.
A l'échelle mondiale, on estime aujourd'hui que la quantité de plastique dans les océans est comprise entre 75 à 199 millions de tonnes (ce qui représente 85% des déchets marins), et que 24400 milliards de particules de micro-plastiques flotteraient à la surface des océans.