Le service statistique du ministère de la transition écologique publie les résultats 2022 des enquêtes sur les préoccupations environnementales de la population. Le changement climatique reste en première place, suivi des risques au quotidien liés à la pollution de l'air et aux pesticides.
POLLUTION. Monoxyde de carbone, oxydes d'azote et de soufre, particules fines, COV, métaux lourds, radioactivité… L'acidification des sols (résultant notamment des pluies acides) a pour conséquence une diminution de la fertilité des milieux naturels et des cultures.
Le réchauffement climatique demeure la préoccupation principale des Français, mais les problématiques liées à la pollution sonore, atmosphérique ou aquatique sont également très présentes.
La pollution de l'air :
La pollution de l'air participe grandement à la pollution de la planète. Elle est principalement due à la calcination de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et gaz.
La pollution, notamment celle provenant des produits chimiques et des déchets, est un facteur majeur de modification de la biodiversité et des écosystèmes, avec des effets directs particulièrement dévastateurs sur les habitats d'eau douce et marins.
La perte d'habitat est la menace la plus importante pesant sur la biodiversité et elle met en péril plus de 80 p. 100 de toutes les espèces.
Pollution
Selon l'Organisation mondiale de la santé, « la pollution atmosphérique représente désormais le plus grand risque sanitaire environnemental au monde. » En effet, elle est responsable d'environ 3,7 millions de morts chaque année (selon une étude de 2012).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
C'est certainement celle produite par les déchets de l'industrie nucléaire. Ces déchets sont produits par les centrales nucléaires qui fournissent la plus grande partie de notre électricité.
● Le secteur des transports, émetteur de CO2 numéro 1
Avec 139,9 millions de tonnes de CO2 émises, le secteur des transports est le mauvais élève français. Le transport routier en est le principal contributeur, avec plus de 95% des émissions.
Il apparaît que pour plus de 50 % des sondés, la pollution de l'air était le sujet environnemental le plus important, suivie du changement climatique.
Les sources humaines de pollution atmosphérique comprennent les activités qui reposent sur l'utilisation de combustibles à base de carbone (par exemple, le transport, les véhicules hors route et l'équipement mobile, ainsi que la production d'électricité), les procédés industriels comme ceux liés à la production de ...
consommation d'énergie primaire (indicateur de flux) ; épuisement des ressources non renouvelables ; toxicité humaine ; occupation des sols.
Pollution de l'eau, de l'air et du sol
De même, les pesticides et les engrais ont eu un impact négatif sur environ 80 % des 576 espèces de papillons qui vivent en Europe. L'agriculture est également une source majeure de pollution des eaux de surface et des eaux souterraines, affectant de nombreux écosystèmes.
1Les enjeux environnementaux, tels la pollution, l'effet de serre et l'émission de dioxyde de carbone (CO 2), les changements de climat, les cyclones, la rareté de l'eau, la désertification dans de nombreuses régions du monde ou les inondations et les pluies torrentielles dans d'autres régions ont pris une acuité ...
L'agriculture et l'industrie
L'essentiel des émissions de GES de l'agriculture est constitué de méthane (46 %, soit 8,7 % des émissions nationales), principalement lié à l'élevage, et de protoxyde d'azote (40 %, soit 7,6 % des émissions nationales), principalement lié à la fertilisation des cultures.
Une étude de Robert et Brenda Vale, publiée dans la revue New Scientist (octobre 2009), affirme que les chiens et les chats polluent la planète deux fois plus qu'une voiture !
Si, pour la première fois, les maladies infectieuses arrivent en tête du classement des risques les plus graves pour l'humanité, neuf autres inquiètent particulièrement les experts de la Fondation.
Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.
L'utilisation d'engins motorisés très lourds détruit la structure du sol. Les engrais et les pesticides non naturels polluent l'eau et le sol. La généralisation de la monoculture appauvrit la biodiversité. La pêche intensive décime les poissons et transforme certaines zones maritimes en désert écologique.