Les indications retenues pour la contention ne sont que deux. Il s'agit des états d'agitation et de confusion avec auto ou hétéro agressivité ainsi que les situations où le patient par son état clinique se met en danger en déambulant de manière excessive ou précaire et ayant un risque de chute.
Les principales indications de la contention physique citées par les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) de février 2017 [4, 5] sont l'hétéro- et/ou l'auto-agressivité majeures et non maîtrisables par d'autres moyens thérapeutiques.
Ce sont les conséquences sur le patient/résident de l'utilisation de cet objet qui déterminent que c'est une contention ou pas. L'usage des contentions n'est interdit ni par la loi, ni par les bonnes pratiques professionnelles.
La contention médicale n'est pas sans risque. Elle peut par exemple conduire à des blessures chez le patient, en cas d'agitation, de chutes si le patient se détache, ou bien à des escarres, une constipation et des phlébites, lorsque cette contention est utilisée trop longtemps.
Utilisée le plus souvent pour prévenir les chutes, pour contenir l'agitation et pour limiter la déambulation, la pratique de la contention physique des personnes âgées s'est développée de façon importante, presque insidieusement, au fil du temps.
Une surveillance régulière du patient soumis à des mesures de contention est essentielle. Cela doit être clairement énoncé dans les politiques de l'établissement et appliqué en pratique. Les infirmières et infirmiers doivent connaître et appliquer les normes professionnelles relatives au recours à la contention.
1. Procédé thérapeutique permettant d'immobiliser un membre, de comprimer des tissus ou de protéger un malade agité. 2. Procédé employé pour immobiliser les animaux domestiques afin d'effectuer un diagnostic, de mettre en œuvre un traitement ou de pratiquer une intervention chirurgicale.
Synonyme : application, attention, concentration, effort. Contraire : distraction.
Les contentions orthopédiques sont nécessaires pour favoriser la consolidation osseuse après une fracture. Elles sont de plusieurs types et dépendent de la localisation et de l'indication : plâtre, gilet orthopédique, traction-extension continue du membre inférieur, attelle de Zimmer.
10. Il existe un flou de définition si une seule barrière de lit est utilisée à d'autres fins que la contention car la personne garde la liberté de s'extraire de son lit. Moins de la moitié des études consultées par Ambrosi en 2021 (Ambrosi et al. 2021) considèrent les barrières de lit comme une contention mécanique.
Assurez-vous que la pointe du pied et le talon sont bien en place. Saisissez le bas avec les deux mains, puis déroulez-le progressivement le long de votre jambe sans tirer sur la bande. Positionnez la bande et masser le produit pour bien répartir la compression et tirez sur la pointe du pied pour libérer les orteils.
Dans ce cas, le port de contention pendant le sommeil peut être conseillé par votre médecin à titre préventif pour éviter la stase veineuse. Si vous devez porter des bas de compression la nuit, pensez à en avoir deux paires. Cela vous permettra de les laver et de les porter alternativement.
Les caméras de vidéosurveillance de qualité offrent une meilleure résolution d'image, une vision nocturne améliorée, des fonctionnalités de détection de mouvement avancées et un accès à distance. Elles permettent une surveillance plus efficace et contribuent à la prévention des incidents.
Pour ne pas utiliser de contention et limiter le risque de chute, il faut évidemment aussi bien aménager la chambre. Souvent, en particulier en milieu hospitalier, la personne a devant elle une petite table sur roulettes.
Il est important de : Ne pas divulguer les données du patient à qui que ce soit autre que le patient, son tuteur ou aidant le cas échéant, ou un membre de la famille que le patient lui-même vous a demandé d'informer. Ne pas donner à d'autres personnes l'opportunité de prendre connaissance des données du patient.
1) A l'arrivée sur les lieux d'un accident, le secouriste : Examine la victime. Alerte les secours. Assure la sécurité individuelle et collective.
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu'à l'arrivée des secours d'urgence ou une reprise normale de la respiration.
Voici la liste des prescripteurs autorisés à prescrire des bas de contention : Médecin généraliste. Spécialiste : gynécologue, phlébologue angiologue, chirurgien (vasculaire, orthopédique…), rhumatologue, dermatologue, cardiologue, radiologue, pneumologue, etc.
En plus d'une hygiène de vie adaptée, votre médecin peut vous prescrire le port de chaussettes (mi-bas), de bas ou d'un collant de contention ou compression.
Votre médecin généraliste, médecin traiant est également habilité à prescrire des dispositifs de contention pour les problèmes de retour veineux. En fonction de votre historique médical et de votre état de santé actuel, votre médecin peut recommander le port de chaussettes, bas ou collants de compression.