La bronchiolite débute par un simple rhume (nez bouché ou qui coule) et l'enfant tousse un peu. Puis, la toux est plus fréquente, la respiration peut devenir sifflante. L'enfant peut être gêné pour respirer et avoir du mal à manger et à dormir. Il peut avoir de la fièvre.
Docteur Jean Sarlangue : La bronchiolite guérit naturellement. Cependant, si l'enfant a des difficultés à s'alimenter, s'il s'alimente moins ou si la respiration ou la toux deviennent sifflantes, il faut le signaler car ce sont des éléments importants pour la prise en charge par le médecin.
La bronchiolite aigue est une affection virale respiratoire qui atteint les petites bronches. Elle atteint les nouveaux nés et les nourrissons de 1 mois à 2 ans. Elle survient en période épidémique de mi-octobre, avec un pic en décembre pour se terminer à la fin de l'hiver.
Sans complications, la bronchiolite guérit en 7 à 10 jours. Le traitement consiste essentiellement à traiter les symptômes : lavage du nez avec du sérum physiologique, kinésithérapie respiratoire pour aider l'enfant à expulser les sécrétions bronchiques par la bouche et, si nécessaire, apport supplémentaire d'oxygène.
La bronchiolite débute généralement par un simple rhume ou rhinopharyngite avec une légère fièvre. Petit à petit, une toux sèche apparaît. Puis survient une gêne respiratoire qui se traduit par une respiration rapide et sifflante. À ce stade de la maladie, l'enfant peut avoir des difficultés à s'alimenter.
Une diarrhée ou vomissements associés. Une somnolence et pleurs inhabituels. Une fièvre mal tolérée avec convulsions. Une aggravation des signes respiratoires malgré le traitement.
« La bronchiolite est une inflammation des bronchioles. Elle touche essentiellement les petits de moins de 2 ans tandis que la bronchite est une atteinte des grosses bronches des plus grands enfants, adolescents et adultes ».
Le traitement est « symptomatique » : du paracétamol, ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tel que l'ibuprofène après l'âge de trois mois, pour la fièvre. La kinésithérapie respiratoire quotidienne est prescrite. Elle permet d'éliminer les mucosités qui obstruent les voies respiratoires.
En cas fièvre ou de douleurs associées à un premier épisode de bronchiolite non compliqué, les seuls médicaments indispensables sont : Le paracétamol; L'ibuprofène (chez l'enfant de plus de trois mois); Le kétoprofène (chez l'enfant de plus de six mois).
Mais si des quintes inexpliquées durent plus de trois à six semaines, si elles s'aggravent ou si elles s'accompagnent d'autres symptômes comme des difficultés à respirer ou du sang dans les crachats, il est important de consulter un médecin.
Bien couvrir son enfant est important, pull, sous-pull, écharpe, gants, bonnet... mais n'en faites pas trop. L'enfant doit être habillé comme l'adulte, ni plus, ni moins, sauf pour les bébés de moins de 6 mois, qui doivent avoir une épaisseur en plus.
Par transmission directe : le virus se transmet par les sécrétions d'une personne infectée (la toux, les éternuements, les postillons, la salive, le mouchage).
D'autres signes d'alerte doivent conduire aux urgences. C'est le cas si l'enfant boit moins de la moitié de ses biberons à trois repas consécutifs, s'il vomit systématiquement, s'il dort en permanence ou, au contraire, ne peut s'endormir et s'il fait de l'apnée du sommeil.
Vous pouvez dans un premier temps nettoyer ses narines à l'aide d'une compresse de gaze stérile, puis lui laver le nez régulièrement avec une solution physiologique, vendue sous forme de spray ou pipette en pharmacie. Cela l'aidera à évacuer ses glaires naturellement.
La bronchiolite débute par un simple rhume (nez bouché ou qui coule) et l'enfant tousse un peu. Puis, la toux est plus fréquente, la respiration peut devenir sifflante. L'enfant peut être gêné pour respirer et avoir du mal à manger et à dormir. Il peut avoir de la fièvre.
La bronchiolite n'est pas grave.
Dans la plupart des cas, les nourrissons guérissent dans un délai de deux jours à une semaine. Les parents craignent la bronchiolite parce que l'hospitalisation est parfois nécessaire, mais ce ne doit être le cas que chez un nourrisson de moins de deux mois et en cas de crises répétées.
Même la transmission d'un petit rhume peut vite se transformer en bronchiolite si le bébé et particulièrement fragile.
La réponse de notre expert
La VENTOLINE devrait par contre agir immédiatement pour le soulager si cette toux est d'origine asthmatique, même si ce n'est uniquement pour 1-2 heures.
directement de personne à personne, par les sécrétions bronchiques (éternuements, postillons, toux, mouchage...) ou par un contact entre personnes (baiser) ; indirectement, par l'intermédiaire des mains ou d'objets souillés par la salive (jouets, linges de toilette, aliments ou boissons contaminés...)
L'enfant présente une respiration sifflante, une fièvre modérée, une fatigue, voire un épuisement, et a du mal à s'alimenter. Cette gène respiratoire est à prendre très au sérieux, car lorsque celle-ci s'aggrave, l'hospitalisation devient incontournable pour éviter une insuffisance respiratoire aiguë.
Petite astuce pour aider votre bébé à mieux respirer la nuit lorsque son nez est encombré, surélevez sa tête avec un oreiller placé sous son matelas. L'obstruction des narines pouvant gêner la tétée au biberon, fractionnez les biberons pour lui ménager des petites pauses et lui permettre de reprendre son souffle.
Le sifflement est dû au rétrécissement ou au blocage (obstruction) des voies respiratoires. Le rétrécissement peut être dû à un ou plusieurs des facteurs suivants : Gonflement des tissus tapissant les voies respiratoires. Spasme des minuscules muscles des parois des voies respiratoires (bronchospasme)
En inclinant la tête de votre bébé sur le côté, placez le sérum physiologique ou le spray dans la narine supérieure et fermez-lui la bouche pour l'obliger à respirer par le nez. Répétez l'opération de l'autre côté.