Parmi les symptômes de l'infection par le virus de l'hépatite C (s'il y en a) figurent de la fièvre, des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, de la fatigue, des douleurs articulaires, une urine foncée, des selles de couleur pâle et un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse).
Des médicaments antiviraux permettent de guérir plus de 95 % des personnes infectées par le virus de l'hépatite C, mais l'accès au diagnostic et au traitement est limité. Il n'existe pas actuellement de vaccin efficace contre l'hépatite C.
Le virus de l'hépatite C se transmet uniquement par contact avec du sang humain infecté. Une personne peut être contaminée par : le partage de matériel qui a été en contact avec le sang d'une personne infectée, comme les objets de toilette (brosse à dents, rasoir, ciseaux, coupe-ongles, pince à épiler, etc.)
À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d'années dans l'organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d'autres sans le savoir.
Si cette infection guérit spontanément chez 20 % des personnes infectées, l'hépatite C devient une maladie chronique dans 80 % des cas. Lorsque cette maladie n'est pas diagnostiquée et traitée à temps, elle peut provoquer une cirrhose, voire un cancer du foie.
Le virus de l'hépatite C se transmet par le sang. Dans la vie quotidienne il n'y a aucun risque, on peut donc vaquer à ses occupations, s'embrasser, se toucher, boire dans le même verre sans contaminer l'autre. Le VHC ne peut se transmettre ni par la salive, la toux ou la sueur.
Le diagnostic de l'hépatite C est fait par une prise de sang qui comporte deux types d'examens : un dosage des transaminases permettant de mesurer l'atteinte du foie ; la recherche d'anticorps anti-VHC puis en cas de positivité, la détection de l'ARN du virus (VHC).
L'hépatite C se transmet lorsqu'une quantité de sang d'une personne porteuse du virus entre en contact avec le sang d'une autre personne. Le virus lui-même est petit et résistant. Il suffit d'une quantité minuscule de sang (même invisible à l'œil nu) pour transmettre l'hépatite C.
Un test de sang sera effectué 12 semaines après la fin du traitement pour déterminer si vous êtes guéri de l'hépatite C. Si vous n'êtes pas guéri, il faudra que vous soyez traité à nouveau (retraitement).
Une fois le virus dans l'organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d'une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d'appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l'hépatite B ne ressent aucun symptôme.
Comment traite-t-on l'hépatite C ? Le traitement de l'hépatite C a pour objectif d'éliminer le virus qui en est responsable, ce qui est aujourd'hui possible dans environ 90 % des cas avec la mise à disposition de médicaments antiviraux dits à action directe.
Il n'y a donc aucun risque dans la vie quotidienne. On peut s'embrasser, se toucher, utiliser en commun toilettes et lave-linge. Il est inutile de laver sa vaisselle de façon particulière. Le virus de l'hépatite C ne peut pas se transmettre par la salive, la toux, la sueur.
Dépistage de l'hépatite C par prise de sang
Les anticorps sont détectables au bout d'un mois après la contamination dans 95 % des cas. Le test de dépistage du VHC est totalement fiable 3 mois après la dernière prise de risque. Un test positif signifie que la personne a été en contact avec le VHC.
En cas d'hépatite B, le virus est éliminé chez l'adulte neuf fois sur dix. Sinon, il s'installe dans le foie : près de 280.000 personnes, en France, sont ainsi “porteuses chroniques” du virus de l'hépatite B. En cas d'hépatite C, le virus, plus “coriace”, s'établit chez les deux tiers des personnes contaminées.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie et peut entraîner aussi bien une affection aiguë que chronique.
L'hépatite A est une maladie infectieuse aigüe du foie provoquée par un virus (VHA). Elle se transmet principalement par voie féco-orale ou alimentaire. Elle se distingue aussi de l'hépatite B ou C par le fait qu'elle ne devient jamais chronique.
L'hépatite C est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC). C'est une infection souvent silencieuse, sans symptômes pourtant à l'origine de 2700 décès par an en France.
Souvent, les personnes atteintes d'une hépatite se plaignent de fatigue, et il est parfois difficile de pratiquer un sport, que l'on soit ou non en traitement. Il est malgré tout important de conserver une activité physique, à son rythme, en fonction de son état de santé : marche à pied, natation, vélo par exemple.
Les médicaments les plus connus visant à traiter cette affection sont l'interféron à action prolongée associé à la ribavirine. Ils permettent généralement d'éliminer le virus en 24 à 48 semaines, et ils sont efficaces dans 30 % à 50 % des cas, selon l'Organisation mondiale de la Santé4.