Les maux de tête sont les symptômes les plus fréquents, ainsi que les vertiges ou une sensation de faiblesse musculaire. Les troubles digestifs (nausées, vomissements sans diarrhée, douleurs abdominales) peuvent être particulièrement trompeurs.
Les premiers symptômes et les plus fréquents sont des céphalées, des asthénies, des nausées et vomissements. Ces signes peuvent parfois orienter le diagnostic à tort vers d'autres pathologies (intoxication alimentaire récente ou récidivante sans diarrhée, syndrome grippal sans fièvre).
Le traitement consiste à évacuer le patient de l'atmosphère toxique, et à lui administrer de l'oxygène à fort débit pendant au moins 12 heures. Pour les cas les plus graves (troubles neurologiques, perte de connaissance), l'oxygénothérapie hyperbare (OHB) est proposée.
Intoxication chronique
Ce type d'intoxication se caractérise par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements et une fatigue persistante. Après un certain temps, l'intrication des symptômes avec les répercussions psychiques d'un malaise chronique complique le diagnostic.
Ce phénomène entraîne une diminution de la capacité sanguine à transporter l'oxygène, une plus grande difficulté à relarguer l'oxygène au niveau tissulaire et une asphyxie parfois mortelle. La gravité de l'intoxication est fonction de la quantité de monoxyde de carbone (CO) fixée par l'hémoglobine.
Comment une intoxication au monoxyde de carbone est-elle diagnostiquée ? L'imprégnation en monoxyde de carbone (CO) se mesure par le taux de CO sous forme liée à l'hémoglobine dans le sang, la carboxyhémoglobine (HbCO), par dosage sanguin exprimé en pourcentage de HbCO par rapport à l'hémoglobine totale.
Plusieurs types d'appareils permettent de détecter le CO dans l'air. Les pompiers et la plupart des services de secours en disposent. Les appareils les plus perfectionnés permettent d'enregistrer les taux de CO pendant une période plus ou moins longue. Il existe également des détecteurs de CO à usage domestique.
Les symptômes d'une intoxication alimentaire se manifestent généralement dans les premières heures qui suivent la consommation d'aliments contaminés. Ils apparaissent parfois dans les 24 heures et peuvent durer jusqu'à plusieurs jours. Les symptômes peuvent inclure : Nausées ou vomissements.
Les symptômes de l'intoxication alimentaire sont essentiellement les vomissements et la diarrhée. On peut aussi souffrir de crampes abdominales.
Les symptômes de l'intoxication au monoxyde de carbone (maux de tête, fatigue, nausées) apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes au sein du foyer. Une intoxication importante peut conduire à une situation dramatique (au coma voire à la mort), parfois en seulement quelques minutes.
Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres. Arrêter si possible les appareils à combustion. Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel qui résulte d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane. Il diffuse très vite dans l'environnement.
Les principales sources d'intoxication par le CO sont les incendies domestiques, les voitures mal ventilées, les chauffages au gaz, les fours, les chauffe-eau, les convecteurs au bois ou au charbon et les radiateurs utilisant le kérosène. Le CO est libéré durant la combustion du gaz naturel (méthane ou propane).
De nombreuses personnes pensent que les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être installés en bas des murs, au motif que ce gaz serait plus lourd que l'air. En réalité, le monoxyde de carbone est un peu plus léger que l'air et il se diffuse de manière uniforme dans la pièce.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Le monoxyde de carbone provient de la combustion incomplète de matières carbonées (gaz naturel, bois, charbon, butane, essence, fioul, pétrole, propane). Ce phénomène est dû à : une quantité insuffisante d'oxygène dans l'air (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d'air bouchée…)
Prise en charge de la victime rapide : appel des secours
Dans tous les cas : ne donnez rien à boire à la victime (surtout chez les enfants) ; alertez les secours en contactant le 15 (SAMU), le 18 (pompiers) ou le 112 (urgences européennes) ; rassurez la victime et restez auprès d'elle jusqu'à l'arrivée des secours.
Une intoxication alimentaire entraîne le plus souvent une complication comme la déshydratation, un trouble résultant d'une très importante perte d'eau et d'électrolytes (par ex. le sodium, le potassium).
Les risques d'intoxication sont nombreux : intoxication alimentaire, par inhalation de fumée ou de monoxyde de carbone, par absorption de médicaments, par injection de produits ménagers, par contact avec des plantes toxiques, etc. Chacun de ces risques peut avoir de graves conséquences.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Dans les cas les plus bénins, l'intoxication huitres se traite grâce à une brève diète, des antibiotiques, une réhydratation ou encore des traitements contre la diarrhée et la nausée. Pour les cas plus graves, une hospitalisation est nécessaire.
Quelles sont donc les règles à respecter pour limiter les risques d'intoxication alimentaire ? avant et pendant la préparation des repas, bien se laver les mains avec de l'eau et du savon ; éviter de préparer les repas en cas de symptômes de gastro-entérite.
Dans les conditions ordinaires de température et de pression, le monoxyde de carbone se présente sous la forme d'un gaz incolore et inodore. Il est peu soluble dans l'eau (30 mg/L à 20 °C), assez soluble dans certains solvants organiques tels que l'acétate d'éthyle, l'éthanol, l'acide acétique.
Les principales activités émettrices de monoxyde de carbone en air extérieur en Île-de-France sont les véhicules thermiques au diesel et à essence, et le chauffage au bois, ainsi qu'au fioul et au gaz dans une moindre mesure.