Le principe de l'autonomie de la personne humaine, duquel découle le principe juridique de l'autodétermination, est basé sur le caractère rationnel de l'être humain et sur la possibilité pour chaque individu de faire des choix en fonction des buts qu'il s'est fixés.
Une définition générale. Nous définissons le concept d'autonomie comme le comportement d'un système qui a en soi, ou établit pour lui-même sa propre validité ou les règles de sa propre action.
Il s'agit du respect pour chacun de disposer soi-même de sa santé et de choisir les options qui correspondent à ses souhaits, ses valeurs ou ses projets de vie. Le respect de l'autonomie est la norme qui prescrit de respecter les capacités de prise de décision des personnes autonomes, en connaissance de cause.
La personne autonome est celle qui décide et agit seule, sans recours à une aide ; la personne dépendante est celle qui, suite à une maladie ou un accident, n'est plus capable de réaliser les diverses activités de la vie quotidienne (activités physiques, sociales…) sans recourir à une aide.
Le concept d'autonomie personnelle est apparu récemment dans l'ordre juridique européen et a été défini, par la voie prétorienne, comme la faculté pour la personne humaine de mener sa vie comme elle l'entend.
Proposer des sorties et activités variées. S'aérer l'esprit, sortir de son domicile, réaliser des activités variées et nouvelles sont bénéfiques pour la personne âgée en perte d'autonomie. Le moral d'une personne qui perd progressivement son autonomie peut rapidement basculer.
Elle représente la capacité à prendre des décisions et à agir de manière indépendante, tout en restant en sécurité. Il existe quatre formes d'autonomie chez les personnes âgées : l'autonomie physique, l'autonomie mentale, l'autonomie émotionnelle et l'autonomie sociale.
Etre autonome, c'est décider de ses actions, de l'organisation de sa vie, c'est agir sur son image, c'est la liberté de vivre comme on veut, où on veut, avec qui on veut. Etre autonome, c'est savoir que malgré son handicap et les limites qu'il impose, la vie dont on a rêvé peut se réaliser ! »
L'autonomie psychique : Etre autonome sur le plan psychique, c'est avoir un comportement et des règles de conduite librement choisis. Il s'agit aussi du droit du patient à faire des choix. L'autonomie psychique ne disparaît pas dans les situations de dépendance physique.
indépendance, liberté, souveraineté. Contraire : asservissement, dépendance, hétéronomie, soumission.
Beaucoup considèrent que l'autonomie est importante car elle permet à l'enfant de « faire seul » (jouer, manger, s'habiller, se déshabiller, se laver les mains, etc.) et d'éprouver une satisfaction à réussir par lui-même.
la possibilité de découvrir de nouvelles choses, de faire de nouvelles expériences ; la satisfaction personnelle de lui avoir appris quelque chose ; un gain de temps appréciable pour la famille et du temps pour s'occuper d'autre chose.
Une activité physique pour conserver l'autonomie
Pour une personne en situation de perte d'autonomie physique, il est conseillé d'opter pour une activité sportive douce comme la marche, la natation, la danse, le golf ou encore le jardinage.
C'est-à-dire que, face à une situation donnée, un individu est autonome, selon Kant, si, réfléchissant à sa conduite, il choisit volontairement et librement de se comporter de la façon qu'il juge être universellement la meilleure.
- L'autonomie corporelle : l'enfant prend conscience de ses possibilités physiques, il apprend et contrôle les gestes quotidiens. - L'autonomie matérielle : gérer son matériel, le prendre, le ranger, etc. - L'autonomie spatio-temporelle : se situer dans l'espace et le temps, s'orienter.
Il y a plein de moyens pour développer l'autonomie affective. L'écoute de nos émotions et de nos besoins, se choisir un entourage aimant, faire des activités qu'on aime avec notre partenaire, seule ou avec des amis. Se fixer des objectifs, s'occuper de notre corps, de notre besoin d'apprendre, de notre spiritualité.
L'autonomie sociale (parfois appelée autodétermination) consiste en la capacité d'exprimer ses besoins et ses désirs avec aisance et en faisant preuve de politesse.
Il s'agit d'une compétence indispensable pour survivre et avancer dans l'environnement volatile, incertain, complexe et ambigu dans lequel nous vivons. Faire preuve d'autonomie, c'est démontrer une capacité et une volonté d'agir et d'entreprendre des actions par soi-même.
Pourquoi peut-il être difficile de devenir autonome ? La période des études est pleine de changements et de choix auxquels il faut faire face. Il faut donc tout le temps s'adapter, acquérir des compétences dans différents domaines et trouver des réponses face aux incertitudes de la vie.
Un aîné non-autonome dépend de manière permanente de l'aide qu'une autre personne lui apporte pour assurer son bien-être. Une personne âgée non-autonome nécessite l'aide d'une autre personne pour lui prodiguer des soins personnels d'ordre physique ou cognitif, et ce, quotidiennement.
- Les personnes semi-valides : ce sont généralement des retraités âgés d'environ 70 ans qui petit à petit, désirent obtenir de l'aide pour accomplir les tâches quotidiennes.
En France, le degré de dépendance est défini par le médecin traitant ou par une équipe médico-sociale. Ces derniers évaluent alors le degré d'autonomie de la personne âgée sur la base de la grille AGGIR (Autonomie, Gérontologie, Groupes Iso-Ressources), qui établit six différents niveaux de dépendance.
Aidez à identifier les ressources à sa disposition. Être autonome, ce n'est pas seulement savoir faire tout seul. C'est aussi savoir gérer ses ressources : savoir ce qu'on a et ce dont on a besoin, mais aussi où et comment trouver de l'aide pour ce que nous ne pouvons pas faire seul.
En France, le principal outil pour évaluer le degré d'autonomie de la personne âgée est la grille AGGIR. Grâce à l'analyse de 10 grandes variables, elle permet de déterminer le GIR (Groupe Iso-Ressources) des personnes âgées.