Pour les pays développés ou émergents, la démographie pose une triple question : la nécessité à long terme du renouvellement de la population par une fécondité maintenue à un niveau suffisant, le vieillissement de la population analysé aussi en termes de retraite et de coûts supplémentaires de la main-d'œuvre et le ...
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Les problèmes viennent de l'impossibilité de faire face aux conséquences de l'introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de l'urbanisation de plus en plus poussée, des contraintes exercées sur les ressources naturelles et de nouveaux risques en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Dans les pays développés, comme en Europe, en Amérique du Nord ou au Japon, la croissance démographique est faible car la transition démographique est achevée. Ces pays se caractérisent désormais par un régime démographique moderne. En Europe et en Amérique du Nord, la population augmente donc peu.
Elle s'explique par l'exode rural et une forte natalité. Cette augmentation de la population urbaine provoque un développement des bidonvilles et pose de nombreux problèmes sociaux et environnementaux comme le non-traitement des déchets ou des eaux usées.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
L'augmentation du nombre d'habitants pose aussi la question de la pollution, et des émissions de CO2 engendrées. Selon le démographe, il ne faut pas pour autant renoncer à faire des enfants.
Le vieillissement de la population des pays développés repose sur une mécanique démographique à plusieurs composantes : d'une part, l'arrivée aux âges avancés des générations du baby-boom et l'allongement de leur vie ; d'autre part, les effectifs de population plus jeunes.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Les variations des trois facteurs de la dynamique démographique, à savoir la fécondité, la mortalité et les migrations internationales, déterminent l'évolution du vieillissement.
C'est aussi la privation de nourriture et de logement, l'absence d'accès à des services d'éducation, de santé et d'infrastructures de base à des coûts abordables. Pour remédier à la pauvreté, nous devons nous attaquer aux problèmes sous-jacents qui y contribuent. La fragilité en est un, et non des moindres.
L'inégalité et l'injustice sont aussi des causes de pauvreté. Les préjugés et les discriminations deviennent souvent des facteurs provoquant l'inégalité de traitement. Les soi-disant aristocrates estiment que les pauvres sont inférieurs à eux parce qu'ils sont moins nantis.
Les ménages pauvres ont particulièrement pâti des baisses de revenu, des pertes d'emploi et des interruptions de travail enregistrées pendant la pandémie. Les femmes, les jeunes et les travailleurs informels et à bas salaires, en particulier dans les zones urbaines, ont été parmi les plus durement touchés.
La forte croissance démographique de l'Afrique subsaharienne rend difficile une scolarisation généralisée, d'où le nombre élevé de femmes non scolarisées qui se marient précocement, ont beaucoup d'enfants et utilisent peu ou mal les systèmes de soins.
Vietnam, Iran, Turquie... Leur population déclinera après-demain. De nombreux autres pays vont voir leur population baisser au cours de la deuxième moitié du XXIe siècle.
L'effectif d'une population augmente quand il y a excédent des naissances sur les décès (solde naturel) et des entrées de migrants sur les sorties (solde migratoire). Le taux d'accroissement annuel est le rapport entre la variation de la population au cours d'une année et son effectif au milieu de l'année.
Le plus peuplé d'entre eux devrait être le Nigéria (3ème mondial), avec une population qui devrait dépasser 540 millions d'habitants en 2100, suivi par la République démocratique du Congo (5ème), avec une prévision qui table sur plus de 430 millions d'habitants.
Le vrai problème démographique aujourd'hui au niveau mondial, c'est le vieillissement de la population. Donc c'est en effet ce taux de fécondité qui baisse absolument partout. Il baisse dans les pays riches comme dans les pays émergents et dans les pays pauvres.
Surpopulation mondiale et pollution
La pollution de la planète n'est pas directement liée à la surpopulation mondiale. Les pays les plus développés sont ceux qui polluent le plus, mais aussi ceux qui ont les taux de natalité les plus faibles. Un Américain pollue ainsi 91 fois plus qu'un habitant du Bangladesh.
Le vieillissement de la population pèse sur le niveau de production et déforme la structure des emplois en faveur de ceux liés aux activités domestiques (services aux personnes âgées, santé, etc.). Or, cette évolution des emplois génère de moindres gains de productivité et donc moins de croissance.
Le prix de l'explosion démographique – Dans nombre de pays en développement, notamment en Afrique, la croissance démographique peut, par son rythme excessif, faire obstacle au développement. Ce rythme fait naître certaines contraintes en alourdissant la pression sur les institutions (écoles, dispensaires, etc.)
Problèmes de santé généralement associés au vieillissement
Le déficit auditif, la cataracte et les défauts de réfraction, les lombalgies et cervicalgies, l'arthrose, la bronchopneumopathie chronique obstructive, le diabète, la dépression et la démence sont des problèmes de santé courants chez les personnes âgées.
La croissance de la population nécessite de nouveaux besoins : il faut nourrir, loger, éduquer, fournir un emploi à des populations jeunes (doc. 3 p. 195). La forte croissance démographique peut provoquer des tensions et des conflits autour du partage des ressources (doc.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
La population a atteint un certain niveau de consommation et si cela ne réduit pas dans les années à venir la Terre manquera. L'environnement, le climat, les forêts, se dégraderont aux dépens de ses habitants à cause de notre démographie (trop) importante. Tout cela n'est que prévention.