Dans une proposition incise, le verbe précède généralement le sujet. Exemple : « Je veux bien », dit-elle. Lorsqu'elle est placée au milieu de la phrase, la proposition incise est encadrée par deux virgules; lorsqu'elle est placée à la fin de la phrase, elle est encadrée par une virgule et un point.
La phrase incise contient un verbe de parole (dire, répondre, répliquer, protester, chuchoter, crier, implorer, etc.) ainsi qu'une précision concernant l'interlocuteur, soit la personne qui parle. En général, elle se détache du reste de la phrase par une ou des virgules.
Lorsque l'incise indique qu'on rapporte les paroles de quelqu'un, elle précise souvent la manière dont ces paroles sont prononcées. Le sujet est pratiquement toujours placé après le verbe : Je ne vous laisserai pas faire ! rugit-elle en tapant du poing sur la table.
incise n.f. Proposition, généralement courte, insérée dans une autre proposition (par exemple Un jour, je pense, il reviendra). inciser v.t. Fendre quelque chose, l'entailler avec un instrument tranchant.
La virgule et les phrases incises
L'emploi de la virgule double permet de marquer l'insertion de la phrase incise. On met ainsi une virgule avant et après l'incise, puisqu'il s'agit d'un élément ajouté, qui n'appartient pas syntaxiquement à la phrase dans laquelle il s'insère.
Le verbe introducteur sert à introduire un acte de parole, à rapporter des paroles dans un récit. Il précède ou suit une réplique dans un dialogue. Le verbe « dire » comporte plusieurs significations.
Reconnaître les propositions dans la phrase
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
Une proposition subordonnée infinitive est COD du verbe dont elle dépend. Ex : Don José regarde [Carmen danser]. Fonction = COD du verbe regarder. Il ne faut pas confondre que pronom relatif et que conjonction de subordination.
Une phrase simple est une phrase qui ne comporte qu'une seule proposition (appelée proposition indépendante), donc un seul verbe conjugué. Une phrase simple peut aussi être non verbale, c'est-à-dire sans verbe conjugué.
une conjonction : comme, puisque ; une locution conjonctive de subordination : parce que, du moment que, vu que, étant donné que, sous prétexte que, dès lors que, attendu que, non que, soit que ... soit que, d'autant (plus) que.
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Une proposition est une partie de phrase ou une phrase, dans une phrase. Il y a autant de propositions qu'il y a de verbes. ex: Le chat dort dans le salon.
Une proposition est un groupe de mots qui s'organisent autour d'un verbe conjugué. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués. On peut s'aider de la ponctuation et des conjonctions pour délimiter les différentes propositions de la phrase complexe.
La subordonnée de condition introduite par si est toujours à l'indicatif. Le mode de la principale, lui, varie : si la condition est considérée comme sûre, la principale est à l'indicatif (ou à l'impératif) ; Exemple : Si tu pars, je t'accompagnerai. si la condition est incertaine, la principale est au conditionnel.
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où et les formes composées : lequel, auquel, duquel, etc.). Le plus souvent, elle complète un nom ou un pronom (= son antécédent), sur lequel elle apporte des précisions.
Rôle des verbes introducteurs
Les verbes introducteurs précèdent ou suivent une réplique ou peuvent aussi se retrouver au milieu d'une réplique dans un dialogue. Exemple : Ce matin, le vieux Sogo appela ses deux fils et leur dit : Cette année, je veux que vous passez les vacances au village.