Quels sont les piliers de l'Humanitude ? La relation avec autrui est fondée sur 4 piliers : la verticalité, le regard, le toucher et la parole.
L'Humanitude repose sur 5 principes : Zéro soin de force : tous les soins doivent s'effectuer en douceur. Vivre et mourir debout : s'engager à éviter la grabatisation. Respect de l'intimité et de la singularité : respect de l'autonomie et de la dignité
« L'Humanitude » se définit par « l'ensemble des éléments qui font qu'on se sent appartenir à l'espèce humaine et qui font qu'on reconnaît un autre humain comme appartenant à la même espèce que nous » (Gineste, 2007).
Pour cela, la philosophie humanitude propose de s'appuyer sur les trois pilliers de la communication. Il faut donc toujours maintenir un regard “humain” avec le patient, discuter, même si celui-ci ne peut pas répondre, et le toucher doit être rassurant.
Créateur de la manutention relationnelle®, spécialiste des communications non-verbales, co-auteur avec Rosette Marescotti de la Capture Sensorielle®, méthode de pacification des CAP. Conseiller-expert auprès d'IGM-Canada dans la gestion des CAP, Yves Gineste est également conférencier international.
Il définit alors l'humanitude comme étant « les cadeaux que les hommes se sont faits les uns aux autres depuis qu'ils ont conscience d'être, et qu'ils peuvent se faire encore en un enrichissement sans limites » (Jacquard, 1987).
- Garantir une hygiène corporelle. - Assurer le bien être physique et moral de la personne. - Permettre un moment privilégié de relation. - Évaluer et transmettre les éléments significatifs observés lors du soin.
La bientraitance est une démarche collective pour identifier l'accompagnement le meilleur possible pour l'usager, dans le respect de ses choix et dans l'adaptation la plus juste à ses besoins.
Cette philosophie repose sur 4 éléments : La parole: dans les EHPAD, il est parfois difficile de communiquer avec les patients. C'est pourquoi l'Humanitude défend l'utilisation de « l'auto-feedback » ; le personnel décrit chaque geste qu'il pratique à son patient. Cela le rassure et instaure un climat de confiance.
La bientraitance est une culture inspirant les ac- tions individuelles et les relations collectives au sein d'un établissement ou d'un service. Elle vise à promouvoir le bien-être de l'usager en gardant présent à l'esprit le ris- que de maltraitance.
L'idéal est d'utiliser un savon doux sans savon, avec un pH qui respecte le pH physiologique de cette zone du corps, soit compris entre 4,5 et 9. Le pH est un indicateur qui mesure l'acidité d'un milieu. Le pH 7 est neutre, au-delà il est alcalin et en-dessous il est acide.
Le gant est une « mesure barrière » lors de la toilette, seulement si risque de contact avec : – des liquides biologiques • pour la toilette ou le change d'un patient souillé • pour l'élimination du linge souillé et des déchets – une muqueuse • pour le soin de bouche, ou l'entretien de la prothèse dentaire • pour les ...
Vous prodiguerez des soins d'hygiène et surveillerez les résidents durant la nuit, vous compenserez le manque d'autonomie partiel ou total des résidents, vous assurerez le confort et la sécurité des pensionnaires, vous alerterez en cas de dégradation de l'état général d'un résident après prise des constante.
Il est créé en 1980 par l'écrivain suisse Freddy Klopfenstein, repris en 1987 dans un sens philosophique par le généticien humaniste Albert Jacquard (1987) puis dans les années 1990 par deux formateurs français.
La bienveillance a été précédemment définie ; c'est une effluence spontanée vers le bien de l'autre. La bienfaisance serait quant à elle une bonté affichée, et la bientraitance serait une bonté sous contrôle.
L'image la plus parlante serait celle du soignant qui bien sûr souhaite que le patient aille mieux, mais alors comment envisager qu'il ne veuille plus vivre ou qu'il décède malgré les soins. C'est une situation qui se vit au quotidien suivant les services.
C'est avec l'opération pouponnière déclenchée par Simone Veil en 1980 qu'émerge le concept de bientraitance.