Elles fondent en 1793 la Société des républicaines révolutionnaires, groupe exclusivement féminin qui porte de nombreuses revendications politiques (droit de vote, droit de porter les armes) et économiques.
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Des femmes prirent également part à des événements dont les motivations étaient politiques – et pas seulement liées aux subsistances – comme par exemple lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792, ou lors de l'insurrection de Prairial en avril 1795.
Avec la Déclaration de 1789, les femmes sont libres de leurs opinions, de leurs choix et bénéficient de l'abolition de l'ordre, de la hiérarchie, de l'esclavage. La Constituante favorise l'émancipation civile des femmes en décrétant l'égalité des droits aux successions et en abolissant le privilège de masculinité.
Olympe de Gouges revendique également pour les femmes la liberté d'opinion et la liberté sexuelle : à ce titre, elle réclame la suppression du mariage et l'instauration du divorce.
Dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, publiée en septembre 1791, Olympe de Gouges revendique, au nom de la nature et de la raison, des droits égaux à ceux des hommes : droit d'entreprendre, de voter, d'être élue, etc.
Femme de lettres puis femme politique, Olympe de Gouges s'est battue toute sa vie pour l'abolition de l'esclavage, pour le droit au divorce, et pour l'égalité des droits des femmes. Elle est l'autrice deLa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Égalité salariale, accès à l'emploi, parité en politique, IVG... Retour sur les dates clés de l'évolution des droits des femmes en France depuis 1791. Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : "La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits" (art.
Le Mouvement de libération des femmes (MLF) en France a conduit deux luttes fondatrices : celle pour l'avortement libre et gratuit et pour la contraception dès 1970 d'une part, et la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes depuis 1975, d'autre part.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Au 19e siècle, la majorité des femmes exerce leur activité à la maison. Dans le monde rural, elles accomplissent à la fois les travaux agricoles et domestiques. Quelques-unes trouvent à s'employer comme domestique auprès d'une famille plus aisée.
Olympe de Gouges affirme leur toute-puissance : en effet, ce qu'elles veulent obtenir, elles peuvent l'obtenir. À travers cette adresse aux femmes, Olympe de Gouges cherche aussi à exalter les femmes afin qu'elles prennent conscience de leur oppression, de la légitimité de leur combat et de la force qu'il y a en elles.
Le 5 octobre 1789, alors que la disette sévit à Paris, quelques milliers de femmes se rendent à Versailles pour crier leur détresse au roi. Elles arrivent sous les grilles du château après quatre heures de marche sous la pluie.
Elles ont pour nom Louise de Kéralio (1758-1821), Rosalie Jullien (1745-1824), Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt (1762-1817), Pauline Léon (1768-1838), et bien sûr la plus connue, la seule à finir sur l'échafaud, Olympe de Gouges (1748-1793).
Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.
Les femmes sont donc exclues du droit de vote en 1848. Elles ont pourtant participé activement à ces journées révolutionnaires réclamant la liberté, l'égalité et la fraternité pour les citoyens et les citoyennes.
Le droit à l'éducation est la première revendication des pionnières du féminisme au XVIII e siècle. Tout au long du XIX e siècle, ce sujet reste important. En effet, par le savoir, les femmes pourront mieux intégrer le monde du travail, elles seront aussi plus aptes à jouer un rôle politique.
Il recouvre les mouvements féministes de la fin du XIX e et début du XX e siècle, axés surtout sur le suffrage, l'éducation et l'amélioration des conditions de travail des femmes mais essayant aussi de changer la place des femmes dans une société patriarcale.
La femme mariée n'a pas plus de droit qu'un enfant mineur. Elle ne peut, sans l'autorisation de son époux, signer un contrat, et si elle hérite de ses parents, c'est son mari qui gère ses biens.
La révolution de 1848 offre aux femmes l'occasion de revendiquer de nouveaux droits : droit de vote, droit au travail, égalité des salaires, droit à l'éducation, droit au contrôle des naissances, droit à l'amour libre, etc.
Dans le principe, la femme non mariée, placée sous la tutelle de son père, gagne sa liberté le jour de ses vingt et un an. Liberté toute relative si elle se trouve démunie de tout revenu. Ce qui est majoritairement le cas car les métiers féminins sont encore rares et déconsidérés.
Parmi tous ses écrits militants, sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne reste le plus célèbre. Elle y affirme et réclame l'égalité des droits civils et politiques des deux sexes.
L'engagement d'Olympe de Gouges
Par exemple, la formulation, strictement politique, qui distingue « les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif » est remplacée par la seule distinction des sexes : « les actes du pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes ».
Très investie dans la révolution française, elle rédige en 1791 une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qu'elle adresse à la reine Marie-Antoinette, en écho à celle de 1789. Elle lutte pour l'émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique.