Aux risques habituels s'ajoutent un certain nombre de risques spécifiques à la finance islamique, comme le risque de taux de référence, le risque d'investissement spécifique, le risque religieux et le risque commercial translaté.
Les banques islamiques gagnent de l'argent en investissant dans des produits financiers conformes à la charia. Cela signifie qu'elles peuvent investir dans des produits financiers qui ne sont pas équivalents à des prêts à intérêt, mais qui peuvent être rentables.
Les banques prennent quatre types de risques : les risques de contrepartie, les risques de marché, les risques de transformation et d'illiquidité et les risques d'organisation.
Très clairement, la première et seule banque à proposer un compte conforme à l'éthique islamique est la banque Chaabi.
La banque islamique revend le bien à son client avec une marge de profit avec paiement immédiat ou échelonné. Toutefois l'actif acheté demeure propriété de la banque jusqu'au règlement du dernier versement. En second lieu, elle peut proposer des instruments à moyen terme comme l'ijara et l'istisna.
En interdisant l'usure, elle vise à protéger l'homme de l'homme ; le riche cherchait en effet à tirer parti du besoin du pauvre en lui prêtant de l'argent avec usure. Le riche s'en trouvait encore plus riche et le pauvre encore plus pauvre. C'est à cela que la législation islamique a voulu mettre fin.
Les comptes à terme, l'ouverture de crédit avec intérêt, et toutes formes de crédit moyennant un intérêt, sont considérés comme des opérations illicites.
Seules les cartes de retrait et les cartes « Prepaid » sont proposées aux clients des banques islamiques. En France, seule la Chaabi Bank propose l'ouverture d'un compte bancaire dit « charia-compatible ». Compte épargne : comme énoncé précédemment, la thésaurisation est en principe interdite.
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
KfW (Allemagne)
KfW, jugée comme la banque la plus sûre du monde, n'est pas dépourvues de polémiques. Malgré le fait qu'elle ait transféré accidentellement 300 millions € vers Lehman Brothers le jour où ils ont déclaré leur faillite, la banque a réussi à maintenir sa position.
Les principaux risques financiers auxquels sont exposées les entreprises sont les risques de crédit (ou de contrepartie), liquidité, taux d'intérêt, change, actions et matières premières.
Fonds interets
Pour ceux qui se retrouvent avec des intérêts accumulés sur leurs comptes bancaires ou autres, la recommandation islamique est de se défaire de ces gains de manière éthique. La meilleure façon de le faire est de les allouer à des œuvres de bienfaisance, afin de ne pas commettre un péché.
La très grande majorité de l'argent qui circule bénéficie à des investisseurs privés, ceux qui contrôlent le monde du halal. Quant aux dons des fidèles, leur collecte et leur usage manquent de transparence.
Les préceptes de l'islam n'interdisent pas aux musulmans d'investir leur argent. Cependant, de nombreux musulmans pratiquants refusent de payer ou de recevoir des intérêts ainsi que d'investir dans des compagnies qui fabriquent ou vendent des produits interdits par le Coran.
Connaissez-vous le Qard Hassan ? En Islam, le prêt est considéré comme une petite aumône. En effet, celui qui prête 2 dirhams est considéré comme celui qui a donné 1 dirham même si ces 2 dirhams lui sont restitués. Ce prêt s'appelle en Islam le Qard Hassan.
La murabaha est un contrat de vente aux termes duquel un vendeur vend un actif à un financier islamique qui le revend à un investisseur moyennant un prix payable à terme (vente à tempérament).
Ceci dit, attention, car parfois dans les crédits à la consommation ou l'achat en plusieurs fois, il y a du riba qui est caché. Il est parfois évoqué des frais de dossier qui en soit ne sont pas des vrais frais de dossier. Dans ce cas là, le paiement en plusieurs fois n'est pas autorisé.
Moudaraba (مضاربة)
Il s'agit d'un partenariat d'investissement où la Banque jouera le rôle d'investisseur (en tant que bailleur de fonds / رب المال) en s'engageant à financer le projet de son client. En contrepartie, le client (المضارب) devra assurer la gestion du projet.
Les experts avertissent que même les banques fondées sur les valeurs islamiques ne doivent pas être considérées comme des institutions caritatives. L'objectif principal n'est pas d'être moins cher, mais d'être "halal", c'est-à-dire acceptable en vertu de la loi islamique.
La majorité des savants disent que cela est interdit, se basant sur la parole d'Allah 'azza wa jal dans la sourate Al Baqara verset 275, interdisant le riba.
En fin de compte, comme nous l'avons vu précédemment, rien n'empêche un musulman de devenir propriétaire, à condition que l'origine du bien soit licite, que les ressources utilisées pour l'achat soient licites, et que la propriété en question n'entrave pas la pratique de l'adoration.
Dans l'Islam, l'immobilier conventionnel avec intérêt est généralement considéré comme haram en raison de l'interdiction de l'usure, mais il existe des alternatives halal conformes à la charia. Transactions immobilières sans intérêts, conformes aux interdictions de l'usure en Islam.
On distingue deux principaux types de riba : le riba dans les échanges (vente/achat): riba al-buyu' et le riba dans les crédits : riba al-qurud. Riba al-buyu' se rapporte à un échange de biens de même nature, mais dans des proportions différentes soit en volume soit en valeur.