Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Effets du lithium sur la santé
Provoque des fumées irritantes et toxiques. Explosion: Risque de feux et d'explosion au contact de substances combustibles et de l'eau. Inhalation: Sensation de brulures, toux, respiration difficile. Peau: Rougeurs,brulures, douleurs.
Toutefois, les résultats de Schou, publiés en 1954, démontrèrent que le lithium n'est dangereux qu'à doses trop élevées, mais qu'aux doses qu'il détermina, il est sans danger et aide vraiment à traiter les manies et prévient les rechutes.
Ce médicament a un effet « stabilisateur » sur les nerfs, qui en retour, permet de réduire les fortes fluctuations de l'humeur associées au trouble bipolaire. Le mécanisme grâce auquel le lithium atténue les symptômes de la dépression n'est pas encore complètement connu.
Arrêt du traitement
On ne doit pas arrêter un traitement préventif une fois stabilisé. En effet, il y a un risque important de rechute, parfois rapidement à l'arrêt du médicament, parfois de façon différée. Cependant, un arrêt devient parfois inévitable, par exemple du fait de l'apparition d'une contre-indication.
Carbamazépine. La carbamazépine (Tegretol) est un autre anticonvulsivant. Elle sert à traiter la manie et les états mixtes lorsque la personne ne réagit pas au lithium ou est irritable ou agressive.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Cette maladie ne se guérit pas encore, mais la bonne nouvelle est qu'elle peut être traitée. La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
Les dendrites sont les prolongements ramifiés des neurones. Ce résultat renforce l'hypothèse des scientifiques, selon laquelle le lithium améliore la plasticité de la matière grise cérébrale et ainsi la communication entre les neurones dans cette région du cerveau, atteinte chez les patients bipolaires.
6°) Arrêt du traitement
La disparition des symptômes dépressifs ne doit pas faire diminuer trop rapidement la posologie. Pour les tricycliques, on diminue de 25 mg tous les 15 jours. L'arrêt du traitement reste à l'appréciation du médecin selon l'évolution de la maladie. Il n'y a pas de règles.
"Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Comme pour tous les problèmes psychiatriques, il ne faut pas considérer que les malades mentaux sont dangereux. Ils sont dangereux pour eux-mêmes, le risque de suicide et la mortalité par suicide sont des éléments très importants.
Ce médicament peut interagir avec les médicaments suivants : AINS, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, neuroleptiques ou médicament contenant de la carbamazépine.
Le lithium est le thymorégulateur agissant le plus sur la prise de poids, surtout s'il existe un surpoids ou une obésité au préalable. La prise de poids serait de 10 kg sur 10 ans chez deux tiers des patients.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Le Lithium apaise le système nerveux. Il aide notamment pour les troubles du sommeil, l'anxiété ou les états dépressifs. Ce n'est pas un oligoélément présent naturellement dans l'organisme.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les sels de lithium sont le traitement de référence du trouble bipolaire. Ils sont prescrits dans cette indication depuis les années 60. La prescription initiale est réalisée par un médecin spécialisé en psychiatrie.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».
Rappelez-vous que la bipolarité est un trouble psychologique : une maladie mentale qui ne se contrôle pas simplement par un effort de volonté. Une personne bipolaire ne peut pas "prendre un peu sur soi" pour s'en débarrasser. Il est donc essentiel de ne surtout pas la juger : cela ne ferait qu'empirer les choses.
Des comorbidités associées
En détails, les scientifiques ont constaté que les sujets bipolaires meurent en moyenne de 8,5 ans (hommes) à 9 ans (femmes) plus tôt que le reste de la population.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Les personnes souffrant de troubles bipolaires n'ont pas conscience de leur état et perçoivent comme normales les deux premières phases liées à cette maladie.
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.