Les personnes qui jouent excessivement aux jeux vidéo peuvent souffrir d'autres affections telles que des problèmes de toxicomanie, des problèmes d'humeur (comme la dépression) ou des problèmes d'anxiété, le TDAH. Il peut être utile de traiter ces autres affections.
D'autres effets négatifs sont souvent évoqués pour décrier les jeux vidéo, comme les relations entre la pratique du jeu vidéo et l'obésité, les troubles d'attention, les performances scolaires en déclin, la désocialisation...
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
Ils peuvent être bénéfiques à tout âge et dans de nombreux domaines de la pensée. On a vu qu'ils pouvaient améliorer la coordination visuo-motrice, l'attention visuelle sélective, le traitement perceptif, ainsi que certaines composantes de la cognition spatiale, comme la rotation mentale.
"Il est probable que les jeux vidéo comportent à la fois des aspects positifs (sur l'attention, les capacités visuelles et motrices) et négatifs (le risque d'addiction), et il est essentiel que nous prenions en compte cette complexité", poursuit-il.
Des résultats que ne partagent pas deux chercheurs de l'université d'Oxford. Selon eux, les jeux vidéo peuvent augmenter l'agressivité des joueurs durant les 20 minutes qui suivent la partie. En cause : la complexité du jeu plus que son niveau de violence, mais aussi l'augmentation de l'adrénaline qui va avec.
L'exposition excessive aux écrans contribue à la sédentarité des enfants. Les jeux d'écran se pratiquent au détriment des activités sportives et du jeu libre à l'extérieur. Les jeunes qui passent plus de deux heures par jour devant un écran jouent 30 minutes de moins à l'extérieur que les autres enfants.
Difficultés scolaires liées aux troubles de l'attention et de la concentration et au manque chronique de sommeil, inversion veille-sommeil, sentiment de mal-être, développement d'un absentéisme, troubles relationnels, agressivité, d'où des décrochages scolaires engendrant déscolarisation ; parents dépassés: tous ces ...
Ces études prouvent que les jeux vidéo violents réduisent les réponses des zones du cerveau (la maîtrise de soi et le raisonnement). En d'autres termes si un jeune joueurs joue à un jeu vidéo violent régulièrement, son comportement peut changer et celui-ci peut devenir agressif et violent.
L'addiction aux jeux vidéo a de grosses répercussions sur le sommeil. Le joueur addict a tendance à jouer jour et nuit et à négliger son sommeil en écourtant son temps de repos. En jouant ainsi de façon excessive, on réduit la vigilance et l'attention.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
Néanmoins, une pratique excessive doit alerter. Voici quelques signes qui permettent de reconnaître une addiction potentielle : Le temps passé important, c'est-à-dire plus de 3 heures de jeu par jour, et qui entrave les autres activités. Une réduction des relations sociales dans la vie « réelle ».
Chez l'enfant, et plus particulièrement l'adolescent, plusieurs facteurs peuvent le rendre plus vulnérable et favoriser l'addiction aux jeux vidéo. Ainsi, les adolescents particulièrement anxieux vont considérer les jeux vidéo comme une échappatoire leur permettant de s'extraire de la réalité et d'avoir le contrôle.
Les jeux vidéo, c'est la vie, parce que c'est pas la vraie vie, et que ça fait du bien de s'échapper de son quotidien. De la même manière qu'on peut devenir un passionné de films, de séries, de musique, de livres: bref, de tout ce qui nous plonge dans un univers référencé.
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Rochester aux Etats-Unis, jouer aux jeux vidéo augmente la zone d'attention visuelle, la capacité à capturer des images plus complexes et à focaliser son attention sur une tâche complexe. Une thérapie post-traumatique et anti-stress.
Félix Berrigan est, pour sa part, sans nuance : « Jouer, ce n'est pas perdre son temps, mais le jeu peut facilement devenir une perte de temps ». Par contre, il reconnaît que le jeu, de façon générale, est au cœur des apprentissages des enfants.
L'objectif principal des jeux vidéo est de motiver le joueur à compléter les différents niveaux afin de réussir le jeu. Des études montrent un effet sur la capacité de l'enfant à conserver sa motivation à long terme et à persévérer jusqu'à la réalisation d'une tâche.
Les jeux vidéo font appel à des performances cérébrales et aux bras. À partir du moment où une discipline nécessite des facultés du corps, dans le sens où le cerveau est un muscle, c'est un sport", estime Olivier Morin, présentateur de l'émission Canal eSport Club sur Canal+, dans une interview.
Commencer vers 3/4 ans me semble raisonnable tout en accompagnant l'enfant dans une pratique vidéoludique raisonnée. Le jeu est obligatoire dans le développement de l'enfant et le jeu vidéo peut en faire partie mais il ne doit en aucun cas se substituer aux autres. Il faut savoir équilibrer.
Au lieu de lui proposer de limiter son temps d'utilisation de ces jeux, proposez-lui d'augmenter le temps qu'il accorde aux autres activités que vous jugez importantes. Fixez avec lui des objectifs réalistes. S'il les atteint, vous gagnerez confiance en sa capacité à bien gérer son temps.
SYMPTÔMES D'ADDICTION AUX JEUX VIDÉO ET CONSÉQUENCES
Évitez les rencontres avec des amis et même abandonnez les amitiés pour consacrer plus de temps aux jeux vidéo. Ressentir le besoin de jouer constamment et de ne pas se reposer ou de penser à autre chose.
La pratique des jeux vidéo « serious game » (jeu sérieux) et « exergame » (jeu d'entrainement) ont un effet bénéfique sur les maladies neurodégénératives. . Ces jeux améliorent la marche, l'équilibre, l'attention, la mémoire et les capacités visuo-spatiales des malades.
Lorsqu'il joue, le joueur se sent en contrôle, éprouve du plaisir et de l'adrénaline, rencontre des gens, a accès à un certain standing social, bref oublie ses soucis quotidiens et se sent important. Ce serait là l'une des motivations importantes qui conduirait la personne déjà vulnérable à devenir accro au jeu.