S'il est prolongé, le coma artificiel peut devenir dangereux pour le patient. Plongé dans le coma artificiel, le patient ne fait plus du tout travailler son corps. Cela provoque une perte de la masse musculaire très rapide, qui nécessite un travail de rééducation si le coma artificiel est prolongé trop longtemps.
Altération de la personnalité
Les lésions du cerveau qui ont conduit à un coma peuvent avoir des séquelles facilement observables, comme une perte de motricité ou de la coordination.
On parle alors de coma éthylique. Il s'agit d'un coma toxique et métabolique caractérisé par une perte totale de la conscience, de la vigilance, de la sensibilité et de la motricité.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments. Il faut ensuite procéder au sevrage de la respiration artificielle, à la reprise de l'alimentation orale, au lever, à la rééducation.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
L'article R. 4127-37-2 détermine les conditions dans lesquelles lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, il est possible de suspendre ou de ne pas entreprendre des actes médicaux apparaissant inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Comme le cerveau contrôle de nombreuses fonctions vitales, le patient ne peut plus respirer seul. Une respiration artificielle peut permettre à la circulation sanguine d'alimenter les organes.
L'état de coma «artificiel» est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol. Il permet de «mettre le cerveau au repos». C'est un des traitements de base, surtout en cas de coma post-traumatique ou d'oedème cérébral risquant de provoquer une hypertension intracrânienne.
S'il est prolongé, le coma artificiel peut devenir dangereux pour le patient. Plongé dans le coma artificiel, le patient ne fait plus du tout travailler son corps. Cela provoque une perte de la masse musculaire très rapide, qui nécessite un travail de rééducation si le coma artificiel est prolongé trop longtemps.
La sédation est progressivement levée lorsque les paramètres vitaux sont stabilisés, au bout de quelques jours ou semaines selon la cause du coma. Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments.
Le coma n'est pas la mort cérébrale
Le cœur du patient bat encore (temporairement) grâce aux techniques d'assistance de réanimation. C'est dans cette situation que se pose la question du don d'organe envers un tiers.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
A la sortie du coma le sujet ouvre les yeux : c'est le moment de l'éveil mais celui-ci ne correspond pas forcément – et à vrai dire rarement – à la reprise de la conscience le plus souvent décalée par rapport à l'éveil et en tout cas très éloignée – hélas ! – des reprises de conscience des films de cinéma.
La personne de confiance consultée ou, à défaut, la famille ou l'un des proches peuvent pour leur part rapporter la volonté du patient. Au final, le médecin reste le seul décisionnaire, sa décision, étant soumise le cas échéant, au contrôle des juges, rappelle le Conseil.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Elle consiste à endormir profondément et durablement un patient atteint d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire alors que le décès est attendu à court terme. Dans tous les cas, l'accès à une sédation profonde et continue est soumis au préalable à une procédure collégiale.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Aucune personne répondant aux critères de mort cérébrale ne se rétablit. Ainsi, une fois la mort cérébrale confirmée, la personne peut être considérée comme décédée.
Le patient étant incapable de se nourrir, il est alimenté par perfusion sanguine ou par sonde digestive tant que le coma persiste. On fait en sorte d'éviter l'apparition d'escarres par des mobilisations et un matelas adapté., d'œdème cérébral. Le traitement se fait ensuite en fonction des causes.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.