Les premiers symptômes de l'ennui au travail sont la démotivation, l'anxiété et la tristesse. Sur le long terme, va s'installer le bore-out engendrant un fort sentiment de dévalorisation de soi, qui peut se transformer en une dépression.
Des symptômes physiques liés au stress (exemple : anxiété, fatigue récurrente, problèmes de sommeil, manifestations cutanées, maux de ventre...). Des symptômes psychologiques dépressifs (exemple : sentiment de dévalorisation, d'inutilité, atteinte de l'estime de soi, peur de l'échec, désespoir).
L'ennui revêt de nombreuses facettes : il peut être lié à la consommation d'alcool, de drogues, au stress, à des problèmes de santé, au décrochage scolaire, à l'échec, etc.
Fatigue et ennui se comprennent ensemble. Leur dynamique est au centre de ce vécu paradépressif. L'ennui est une altération du « vécu de valoir », de la valeur des choses ; rien ne vaut. Pourquoi faire ceci ou cela puisque les choses ne valent rien.
Le manque de stimulation intellectuelle est très dévalorisant et finit par être stressant. Ne rien faire affaiblit l'estime de soi et provoque le sentiment d'être inutile. On parle d'ailleurs de plus en plus du « bore-out ». Le burn-out mais pas lié à la suractivité, plutôt à l'ennui et à l'inactivité qu'il induit.
Le burn-in constitue la première phase de l'épuisement professionnel et précède l'étape ultime, le burn-out. Il se manifeste principalement par un « présentéisme ». En anglais, « presenteeism » signifie « être présent ». Dans le monde professionnel, ce terme s'oppose à « absentéisme ».
Le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel4 ».
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
1 Mater une série ou un film. C'est la solution la plus évidente et la plus simple quand on s'ennuie. Et en même temps, quoi de mieux que de se poser en pyjama devant un film ou une nouvelle série.
En effet, si l'ennui s'accompagne de tristesse, d'envie de pleurer, de dormir, de fuir les autres et qu'en plus il a tendance à occuper la majeure partie de vos journées, c'est peut-être le signe qu'un mal être plus important s'installe de façon insidieuse.
La dopamine bloque les neurones qui font dormir
À l'inverse, l'inhibition de ces mêmes neurones diminue très fortement les durées de sommeil. Il semble donc que les activités plaisantes inhibent l'activité de ces neurones à récepteurs de type A2.
Le stress prolongé lié au rôle de parent provoque un burn-out en entraînant une détresse psychologique et un épuisement général physique et émotionnel. Le burn-out familial entraîne un sentiment d'échec et une perte d'engagement dans la parentalité.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Fatigue, déprime, baisse de l'estime de soi… quand « s'ennuyer à mourir » au travail, devient dangereux pour votre santé : attention au bore-out ! N'avoir rien à faire au travail serait aussi mauvais pour la santé que de trop travailler.
Sortir d'une mise en placard est possible grâce au dialogue. L'objectif est de tenter de résoudre la situation à l'amiable en entreprenant une conversation avec votre supérieur hiérarchique. Exposez-lui votre situation ainsi que les torts que vous subissez au quotidien.
9 Français sur 10 sont actuellement touchés par l'ennui au travail, selon un sondage réalisé par Opinion Way pour Elevo fin 2021.
Quels sont les signes d'un burn out ? Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Le burn out apparaît quand le travailleur ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu'il se fait de son métier et la réalité de son travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burn out ne parvient plus à faire face.
L'ennui est un moment transitoire
Mais ces moments de flottement ne sont pas forcément à fuir. L'ennui, c'est pour notre cerveau le moment de ralentir. Pour digérer, “métaboliser” d'après la psychothérapeute, les moments passés, apprivoiser ce qui est en train de se passer et se préparer mentalement à la suite.