On parle d'hypothyroïdie lorsque la thyroïde produit trop peu d'hormones. Le manque d'hormones thyroïdiennes entraîne de nombreux signes comme de la fatigue, une apathie, une frilosité, une prise de poids, un ralentissement du rythme cardiaque, de la constipation, des troubles de la mémoire, etc.
Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie). Un dysfonctionnement qui touche 10% de la population en France.
L'hypothyroïdie par carence ou excès alimentaire en iode
Dans les pays en voie de développement, l'hypothyroïdie est essentiellement due à une carence alimentaire en iode et on estime que deux milliards de personnes ont une alimentation trop pauvre en iode.
Evolution et complications possibles
La complication principale d'une hypothyroïdie de longue date non traitée est l'évolution vers une forme sévère et grave de la maladie, appelée myxœdème qui, dans un stade ultime, peut entraîner une perte de connaissance ou un coma (coma myxœdémateux) menaçant la vie.
Les états d'hypo et d'hyperthyroïdie peuvent s'accompagner de troubles psychiques. Dans l'hypothyroïdie, il s'agit souvent de manifestations dépressives avec fatigue, ralentissement, perte d'intérêt, repli sur soi et plaintes somatiques.
Les niveaux d'hormones thyroïdiennes étaient légèrement élevés, mais restaient dans la fourchette des valeurs normales. Enfin, les sujets anxieux présentaient des anticorps dirigés contre la thyroïde. De tels résultats semblent indiquer que la fonction thyroïdienne serait impliquée dans le développement de l'anxiété.
Comment traiter l'hypothyroïdie ? L'hormone de synthèse la plus prescrite est la thyroxine (T4) sous forme de lévothyroxine sodique en comprimé (Levothyrox®, Novothyral®, Levothyroid® ou Synthroid®). La majorité des personnes devront en prendre quotidiennement durant toute leur vie.
En cas d'hypothyroïdie, la production d'hormones par la glande thyroïde est insuffisante ; le corps fonctionne donc au ralenti. On se sent fatigué, somnolent, anxieux, déprimé, on souffre de frilosité, de crampes musculaires, de constipation… et on prend du poids.
Le soya, le café, de même que les suppléments de calcium et de fer peuvent interférer avec l'absorption des médicaments pour l'hypothyroïdie (Synthroid)4. Ainsi, il est recommandé de ne pas les consommer en même temps.
Les sudations de l'hyperthyroïdie s'accompagnent d'autres symptômes (perte de poids, tremblements, palpitations, anxiété). L'hypogonadisme chez l'homme (insuffisance testiculaire, castration pour cancer de la prostate…) peut causer des sudations et des bouffées de chaleur florides. Le syndrome carcinoïde est rare.
Le stress chronique a pour conséquence, un taux de cortisol élevé, une hormone qui peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l'absorption des hormones thyroïdiennes. hormone, la thyréostimuline (TSH), sécrétée par l'hypophyse. TSH est souvent anormal.
L'objectif du traitement de l'hypothyroïdie est de ramener à la normale le taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang. La prescription médicale consiste en la prise à vie d'une hormone thyroïdienne de synthèse (lévothyroxine) : c'est l'hormonothérapie substitutive.
FACTEUR DE RISQUE – Des chercheurs américains suggèrent que les maux de tête répétitifs peuvent prédisposer à l'hypothyroïdie, le trouble le plus fréquent de la glande thyroïde.
On ne peut pas guérir une hypothyroïdie mais il est tout à fait possible de la compenser en prenant chaque jour des hormones thyroïdiennes de remplacement. Une fois la dose efficace identifiée, le traitement est poursuivi à vie.
L'hypothyroïdie peut être : fruste : taux de thyréostimuline (TSH) > 4 mUI/L, sur au moins 2 prélèvements à 2-3 mois d'intervalle, sans anomalie de la concentration de thyroxine libre (T4L) ; avérée : présence de signes cliniques d'hypothyroïdie associée à une TSH > 4 mUI/L et une T4L basse.
En cas de valeur anormalement élevée de TSH, à savoir des valeurs > 4 mUI/L, avec un taux normal ou abaissé de T4 libre, une hypothyroïdie sera diagnostiquée.
Si la production d'hormones thyroïdiennes est trop importante, l'organisme « surchauffe »; : la personne souffre par exemple d'insomnie, devient irritable ou perd du poids.
En cas d'hypothyroïdie, la dépense énergétique compense légèrement le dysfonctionnement de la glande thyroïde. En effet, les sports d'endurance (course à pied, marche, musculation, natation…)
Les personnes souffrant d'hypothyroïdie peuvent ne pas avoir d'appétit, mais prendre quand même du poids. L'hyperthyroïdie, au contraire, peut provoquer une faim et une soif extrêmes.
C'est difficile à dire, mais généralement, un problème de thyroïde n'entraîne pas de mal de gorge. Cela dit, si votre thyroïde est très gonflée et qu'elle exerce une pression en arrière, il est possible de ressentir une gêne.
une carence en iode – la glande thyroïde a besoin d'iode pour produire ses hormones. Si votre régime alimentaire est pauvre en iode, la thyroïde augmente de volume pour produire assez d'hormones. une médication – certains médicaments, comme l'amiodarone, l'interféron alpha et le lithium, peuvent provoquer un goitre.
enflure des ganglions du cou; elle peut se présenter sous la forme d'une masse importante ou de plusieurs ganglions enflés dans la glande thyroïde. enrouement ou autres modifications de la voix, notamment de la difficulté à parler normalement. douleur persistante dans la gorge ou le cou. diarrhée.