Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
Valeurs normales
Chez une femme, elle est inférieure à 0,78 nmol/L avant la puberté, elle est comprise entre 0,47 et 7,85 nmol/L durant la phase folliculaire, entre 1,57 et 17,1 nmol/L durant l'ovulation et entre 17,2 et 85 nmol/L durant la phase lutéale. A la ménopause, sa valeur normale est inférieure à 1,57 nmol/Ll.
Favoriser le zinc et le magnésium dans votre alimentation
Le zinc est un minéral indispensable à notre système immunitaire, mais pas seulement. Il joue un rôle important dans la santé hormonale. Pour augmenter naturellement sa progestérone, il faut miser sur de plus grands apports en zinc.
De la même manière que pour les femmes enceintes, le ventre peut être gonflé durant le cycle menstruel. Et ces ballonnements sont, une fois encore, dus à l'augmentation de progestérone qui peut entraîner des inconforts intestinaux, dont des gaz.
Cela provoque l'ovulation et stimule les ovaires pour produire la progestérone via le corpus luteum pendant la phase lutéale. On retrouve le zinc dans le foie de veau, les pois chiches, les viandes rouges maigres, les fruits de mer, le chocolat noir, les graines de squash et les pastèques.
Œstrogènes et progestérone, les hormones qui font gonfler
C'est le revers de la féminité. Les oestrogènes et la progestérone interviennent dans la fabrication de la graisse et contribuent à la rétention d'eau.
Hormone stéroïde dérivée du cholestérol, sécrétée par le corps jaune (follicule ovarien ayant expulsé l'ovule) pendant la seconde phase du cycle menstruel, par le placenta pendant la grossesse et, à un moindre degré, par les corticosurrénales et les ovaires.
La progestérone agit sur la muqueuse de l'utérus (ou endomètre), et permet la survenue des règles à la fin de chaque cycle menstruel.
Votre foie et vos reins sont en fait surchargés par les différentes hormones sécrétées durant ce premier trimestre (progestérone, œstrogène, gonadotrophine chorionique humaine…). Ils ne peuvent remplir leur rôle de détoxification des toxines du corps, ce qui entraine plus de fatigue.
Dans le traitement d'une insuffisance de progestérone par voie orale, la posologie est de 200 mg par jour, en 1 prise ou 300 mg par jour, en 2 prises, pendant 10 jours par mois (habituellement du 17e au 26e jour du cycle).
Les aliments qui contiennent de la progestérone
Les produits laitiers: Les produits laitiers tels que le lait et le fromage à base de lait de vache contiennent des quantités de progestérone. Le poulet et la volaille: Les viandes blanches comme le poulet contiennent également de la progestérone en petite quantité.
Il est bas pendant la phase folliculaire, augmente brusquement lors de la phase lutéale pour atteindre un maximum 5 à 10 jours après le pic de LH (l'hormone lutéinisante, qui déclenche l'ovulation). Les taux diminuent ensuite, sauf en cas de grossesse.
Le traitement hormonal de substitution (THS) fait l'objet de débats dans le domaine médical depuis des années. Alliant progestérone et oestroègnes, il sert à soulager les bouffées de chaleur et les désagréments liées à la ménopause.
Cela peut être des bouffées de chaleur, des suées nocturnes, des maux de tête, une sensation de fatigue, des troubles du sommeil, une irritabilité ou des douleurs articulaires.
Les œstrogènes sont des hormones sexuelles primaires appartenant à la catégorie des stéroïdes. Avec la progestérone naturelle, les œstrogènes sont les substances qui conditionnent le cycle reproductif de la femme.
À titre indicatif, les concentrations sanguines normales de progestérone en dehors de toute grossesse sont inférieures à 1,5 ng/mL pendant la phase folliculaire, comprises entre 0,7 et 4 ng/mL au moment du pic ovulatoire et entre 2 et 30 ng/mL pendant la phase lutéale (reflet de la présence du corps jaune).
La leptine est une hormone digestive peptidique qui permet à la fois de réguler les réserves lipidiques de l'organisme et de stimuler la satiété. C'est d'ailleurs pourquoi elle est aussi nommée "hormone de la satiété".
Les oestrogènes et la progestérone tendent à empêcher l'apparition de graisse abdominale tandis que le cortisol, l'hormone associée au stress, favorise la prise de graisse abdominale, autant chez les femmes minces que chez les femmes en surpoids.
La progestérone, sécrétée essentiellement après l'ovulation, augmente l'appétit – et l'anxiété –, une autre caractéristique du SPM. « Les femmes sont plus critiques à l'égard de leur corps durant la phase lutéale [post-ovulatoire] du cycle, entre l'ovulation et les règles, dit Mme Klump.
Les hormones
«Les œstrogènes agissent sur plusieurs neurotransmetteurs qui peuvent avoir un impact sur la régulation du sommeil et la progestérone peut avoir un effet hypnotique. La variation de niveau de ces hormones peut affecter notre rythme circadien.»
Dans les déséquilibres hormonaux on conseille : Les plantes adaptogènes (ex : basilic sacré, astragale…) : permettent de lutter contre le stress corporelle. Méditation, exercices de respiration : permettent de gérer le stress émotionnel qui a un impact direct sur les glandes surrénales notamment (cortisol et adrénaline ...
Pour les limiter, on révise son hygiène de vie : On évite les excitants (café, alcool, soda...), qui renforcent la nervosité. On y va mollo sur les sucres raffinés, qui favorisent la production des enzymes impliqués dans la fabrication des œstrogènes (qui prennent le dessus sur la progestérone).