On parle de récidive lorsqu'un nouveau cancer se développe dans un organe qui a déjà été atteint par une première tumeur maligne ou dans une autre région du corps(1).
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Les symptômes d'un cancer peuvent disparaître un certain temps, parfois plusieurs années, avant que la maladie ne resurgisse. Nouveau bouleversement dans la vie du patient, la récidive ne signifie pas pour autant la fin de l'espoir.
Votre cancer est en rémission lorsque, suite au traitement, votre état de santé s'améliore et que vous ne présentez plus aucun signe de la maladie. Au bout d'un certain temps, qui diffère selon le type de cancer, la rémission devient guérison.
Pour déterminer si une rémission complète est ou non synonyme de guérison, il n'y a qu'une seule solution : attendre et surveiller. Au fil du temps, si aucune récidive du cancer ne se manifeste, on considérera que la guérison est définitive.
Le risque global de récidive à long terme allait de 13 à 41% (13 à 34% pour les tumeurs de grade T1, 19 à 41% pour les tumeurs de grade T2).
Le maintien d'une activité physique régulière est important et permet de garder un poids stable. Certains traitements hormonaux contre le cancer peuvent en effet entrainer une prise de poids. L'activité physique et la pratique régulière d'un sport contribuent également à diminuer les risques de rechute.
En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue. Malheureusement, il peut aussi arriver que certains cancers réapparaissent plusieurs années après la fin du traitement.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
En France, une étude récente a été réalisée sur plus de 325 000 patients ayant eu un cancer. Elle montre que dans cette population le risque d'avoir un second cancer est en moyenne 36 % supérieur à celui de la population générale.
Il peut arriver, malgré les traitements, que certaines cellules restent «endormies» ou échappent à la thérapie et ressurgissent à distance. C'est ce que l'on appelle communément le «risque de récidive». L'éventualité d'une récidive est une situation éprouvante à vivre.
Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Le sucre alimente-t-il le cancer? Voilà l'une des questions les plus couramment posées dans le monde de la nutrition et de l'oncologie. La réponse courte à cette question est non, le sucre n'alimente pas le cancer.
Contrairement aux thérapies ciblées, qui visent des cellules spécifiques, la chimiothérapie agit sur tout l'organisme. Elle est utilisée pour traiter le cancer du sein métastatique en détruisant ou en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses.
Les cancers qui se soignent le mieux chez l'homme sont : les cancers de la prostate, le cancer du côlon, suivi des cancers ORL.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Cas d'une rémission totale du cancer
La rémission totale indique qu'il n'existe plus aucun signe de la tumeur, soit au niveau de la prise de sang soit sur les clichés d'imagerie médicale : toutes les cellules cancéreuses ont disparu. Bon à savoir : la rémission n'implique pas pour autant l'arrêt des traitements.
Chaque année, on enregistre plus de 43 000 nouveaux cas de cancers colorectaux en France. La survie nette est de 63 % à 5 ans (62 % chez l'homme, 65 % chez la femme) pour les personnes diagnostiquées entre 2010 et 2015. A 10 ans, elle est de 57 % pour les personnes diagnostiquées en 2010.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.