Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
La dernière phase de cicatrisation est la phase de régénération qui commence environ au bout d'une semaine. La plaie se referme alors complètement à la surface. En cas de blessures superficielles n'affectant que l'épiderme, une régénération de la peau sans cicatrice, autrement dit invisible, est possible.
Les trois phases de cicatrisation d'une plaie sont : la phase inflammatoire, la phase de réparation tissulaire et la phase de maturation cellulaire.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Les patients qui subissent des opérations majeures objectivent des signes de fatigue qui durent beaucoup plus longtemps que la douleur, la cicatrisation des plaies et l'hospitalisation. La fatigue postopératoire est un fait réel qui retarde le retour à la normale des activités de tous les jours et de la qualité de vie.
La langue est la partie du corps qui cicatrise le plus vite. Il s'agit, en effet, de l'un des organes les plus vascularisés. Les cellules qui participent au processus de guérison peuvent donc arriver plus rapidement et en plus grand nombre sur la blessure.
Pour favoriser et accélérer la guérison de la plaie, appliquez quotidiennement la Pommade cicatrisante Elastoplast jusqu'à ce que la plaie soit complètement refermée, et recouvrez-la avec un pansement stérile Elastoplast ou une compresse si nécessaire.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Lorsqu'une plaie guérit, de nouvelles cellules sont créées. Ces cellules migrent sous le bobo, où elles se joignent les unes aux autres et se contractent. Ces cellules « ferment » le bobo, en un sens. C'est justement ce mouvement, microscopique, mais bien présent, qui irrite les nerfs reconnaissant les démangeaisons.
Les plaies sont soignées jusqu'à leur cicatrisation qui intervient généralement en une à deux semaines pour une lésion peu profonde et peu étendue. Une plaie cicatrisée continue d'évoluer pendant 6 à 18 mois.
Pour guérir, les cellules saines vont migrer vers la zone endommagée, pour régénérer la peau. Or, le corps réagit différemment selon la blessure ou l'intervention : une égratignure, une brûlure, de l'acné, une plaie grave, ou une ouverture volontaire réalisée lors d'une intervention chirurgicale.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.
Si la douleur est sur le plan cutané, il peut y avoir deux raisons à cela. Soit parce que la cicatrice est chéloïde et simplement avec la pression, ça peut faire mal. Soit on peut avoir une cicatrice vicieuse c'est-à-dire avoir une bride, un fil qui tire au niveau de la cicatrice.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Il est mieux d'utiliser un pansement adhésif sur les plaies jusqu'à ce qu'elles soient complètement guéries. Beaucoup de gens n'appliquent un pansement adhésif à leur plaie que durant sa phase critique, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle ait arrêté de saigner.
Dès la phase précoce de cicatrisation, vous pouvez appliquer un soin adapté, comme une crème cicatrisante, pour favoriser la réparation et éviter les croutes, sources de cicatrices disgracieuses.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation.
Quelles vitamines privilégier pour une cicatrisation plus rapide ? Les vitamines A, D, C, K et B ainsi que des oligo-éléments comme le fer, le magnésium, le cuivre et le manganèse favorisent la production de collagène, la prolifération cellulaire, et accélèrent donc le processus de cicatrisation.
Pour aider une plaie à cicatriser, il faut mettre dans son assiette des aliments riches en vitamine C : agrumes, kiwis, fraises, cassis, poivrons, groseille, épinards... La vitamine C renforce le système immunitaire et limite donc le risque d'infection. Elle stimule aussi la régénération des cellules.
Foie. Le foie a une extraordinaire capacité de régénération. Des chirurgiens pourraient retirer jusqu'à 70 % du foie d'une personne et une grande partie de l'organe se serait déjà régénérée dans les deux mois suivants.
Deuxièmement, certains tissus ou organes ne se régénèrent jamais (entièrement). C'est, malheureusement, le cas du cerveau. Les cellules nerveuses, par exemple, qui font fonctionner notre corps et notre esprit, ne repoussent jamais en cas de blessure.