Les symptômes de fourbure sont relativement caractéristiques avec une démarche raide, une attitude campée, des difficultés à tourner court en particulier sur sol dur, une chaleur des pieds et une augmentation du pouls digital (pulsations palpables à la base du boulet).
La cause principale de fourbure est une alimentation trop riche en glucides solubles. La prévention de la fourbure passe notamment par la mise en place d'un régime alimentaire hypocalorique pour les animaux prédisposés à l'obésité et le traitement des chevaux atteints du syndrome de Cushing.
Comment traiter la fourbure du poney ? Si une crise se déclenche, la première mesure à prendre est de contacter le vétérinaire. Le vétérinaire prescrit un protocole de soins et un traitement adapté. Généralement, un anti-inflammatoire non stéroïdien et du repos sont nécessaires.
Lors d'une crise de fourbure, il faut : Dans la majorité des cas, ne pas distribuer d'aliments concentrés au cheval. Distribuer entre 1,5 et 2% de poids vif d'un foin composé de moins de 10 à 12% de sucres non structuraux (NSC : glucose, fructose, fructanes, amidon…).
Présence d'un pouls digité frappé : c'est un très bon indicateur de l'inflammation du pied chez le cheval. En temps normal, celui-ci est absent. Il apparaît lorsqu'une inflammation est présente. Le pied concerné est chaud et douloureux : ce sont les signes d'une inflammation.
Comment soulager le cheval d'une fourbure ? Pour commencer, le vétérinaire va prescrire à l'équidé des anti-inflammatoires. Ensuite, vous devez lui fournir un sol souple et lui faire des bains d'eau froide s'il a les sabots chauds. Le maréchal-ferrant peut aussi lui mettre une ferrure adaptée.
La fourbure aigue est traitée par : des anti-inflammatoires (phenylbutazone, flunixine sont les plus efficaces). des soins de pieds : parage de la pince, soutien des fourchettes et des talons en phase aigue, fers adaptés (à l'envers par exemple) en phase chronique.
L'herbe du printemps est un aliment très riche en nutriments et elle est très facile à digérer. L'herbe à ce temps ci de l'année est plus élevée en humidité (75-85%), protéine (plus de 20%), énergie, sucres, vitamines et minéraux, qu'à d'autres moments de l'année.
Les symptômes de la fourbure chez le cheval
Différentes attitudes peuvent être observées : le cheval va piétiner ou reporter son poids vers l'arrière pour se soulager les antérieurs et atteindre une position dite campée. Elle est bien souvent caractéristique.
Les traitements administrés ne sont que palliatifs. Ils visent à limiter l'évolution de la maladie et à offrir un meilleur confort de locomotion au cheval. Selon les cas et d'après le stade de la maladie, on aura recours à différents traitements : repos, administration d'anti-inflammatoires, ferrure correctrice.
La fourbure peut être aiguë ou chronique. La fourbure aiguë se caractérise par l'apparition d'une première crise très soudaine provoquant des douleurs et l'inflammation du pied du cheval. La fourbure chronique est dite chronique lorsqu'elle s'installe dans le temps et que la troisième phalange a déjà basculé.
Chez le cheval, en tant qu'antiagrégant plaquettaire en traitement adjuvant de la fourbure : 5-10mg/kg toutes les 24 à 48 heures ou 20mg/kg tous les quatre à cinq jours, Chez le porc : 10mg/kg toutes les 6 à 8 heures.
Le plus souvent les boiteries ont pour origine la partie basse d'un membre : le pied ou le boulet. Commencez par les membres mais n'oubliez pas qu'un problème au niveau du dos par exemple peut être la cause d'une boiterie.
Il ne faudra en aucun cas ferrer le cheval d'une manière classique, c'est-à-dire l'obliger à se tenir sur trois membres, car cela crée une trop forte surcharge. Il est préférable de le ferrer couché ou suspendu dans un harnais.
Le coup de sang est un terme utilisé pour définir un ensemble de signes cliniques apparaissant chez le cheval lors d'une affection brutale des muscles du dos et de la croupe, consécutive à un exercice ou à un stress.
Le syndrome naviculaire est une maladie bien connue et redoutée des cavaliers. Elle est classiquement responsable d'une boiterie chronique antérieure à l'origine d'une retraite prématurée des chevaux. Les causes de cette maladie sont multiples et ne sont pas totalement élucidées.
Le « syndrome de Cushing » est un trouble endocrinien affectant les chevaux généralement au-delà de 15 ans, lié au développement excessif d'une partie de la glande hypophysaire située à la base du cerveau, sa dénomination médicale exacte est d'ailleurs plutôt « dysfontionnement de la pars intermédiaire hypophysaire » ...
Le traitement passe par un débridement (on retire la corne abîmée) lors du parage pour mettre la zone de décollement à l'air. On applique ensuite des soins locaux et antiseptiques. Seule la pousse d'une corne saine permet de faire disparaître la fourmilière, la guérison est donc très longue.
Le paturon se situe entre le boulet et la couronne. Il est recouvert de poil et d'une peau assez fine, principalement sur la partie postérieure appelée pli du paturon.
L'administration par voie orale
Le produit doit être administré progressivement en regard de la base de la langue du cheval. Lorsqu'un médicament en poudre est mélangé au repas, il est conseillé d'humidifier légèrement la nourriture afin d'éviter que le cheval ne souffle sur la poudre.
Le cheval ressent-il une douleur quand on le ferre ? Un bon ferrage ne doit pas être douloureux car c'est la corne qui est sollicitée. Tout comme le bout de nos ongles, la partie superficielle n'est ni innervée, ni vascularisée ; sauf pour les cas particuliers de tumeur ou d'infection proches de la surface de la paroi.
Chez un cheval en bonne santé, les muqueuses doivent être rose pâle. Si les muqueuses sont plutôt de couleur rouge voire violacée ça peut être le signe d'une inflammation (et généralement d'une température corporelle élevée). Dans le cas où les muqueuses seraient blanches, cela peut être le signe d'une déshydratation.
Pourquoi le cheval se couche ? Le cheval peut se coucher pour dormir s'il est suffisamment en confiance. C'est généralement le cas des chevaux qui vivent en écurie depuis longtemps. On les observe régulièrement couchés, souvent aux mêmes heures, après le repas de midi ou tard dans la nuit.