Une personne vraiment autonome, c'est une personne qui prend toutes ses décisions en ne se référant qu'à elle-même et aux valeurs qu'elle s'est choisies. Cette personne s'organise seule, selon son emploi du temps, avec du temps libre aussi personnel. Elle peut régler ses problèmes sans y mêler un maximum d'individus.
La première cause de la perte d'autonomie est en général une pathologie. La maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson sont parmi les pathologies les plus handicapantes. Toutefois, les accidents vasculaires cérébraux (souvent résumés sous les initiales AVC) peuvent provoquer des dépendances très lourdes également.
La dépendance – qualifiée aujourd'hui de perte d'autonomie – se dit de "l'état de la personne qui, nonobstant les soins qu'elle est susceptible de recevoir, a besoin d'être aidée pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière" (art. 2 de la loi du 24 janvier 1997).
En termes simples, on considère qu'une personne se trouve en situation de perte d'autonomie (ou de dépendance, c'est la même notion), si : elle n'est plus capable d'effectuer des actes de la vie de tous les jours. qu'elle ne peut pas demeurer sans risque dans son environnement habituel.
La personne autonome est celle qui décide et agit seule, sans recours à une aide ; la personne dépendante est celle qui, suite à une maladie ou un accident, n'est plus capable de réaliser les diverses activités de la vie quotidienne (activités physiques, sociales…) sans recourir à une aide.
La responsabilité d'une personne âgée dépendante
Selon la loi, une personne âgée qui devient dépendante est à la charge de sa famille et donc de ses enfants. La dépendance d'une personne âgée vient s'ajouter aux responsabilités familiales et professionnelles.
Pour prendre soin d'une personne non autonome, il existe de plus en plus de résidences pour personnes âgées en perte d'autonomie que l'on appelle les CHSLD (centre d'hébergement de soins de longue durée). Ces établissements sont gérés par les CISSS (centres intégrés de santé et de services sociaux).
Chez les hommes comme chez les femmes, le taux de dépendance reste faible jusqu'à 75 ans, puis augmente rapide- ment avec l'âge (figure 1). L'âge moyen des dépendants est de 78 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes.
Une activité physique pour conserver l'autonomie
Pour une personne en situation de perte d'autonomie physique, il est conseillé d'opter pour une activité sportive douce comme la marche, la natation, la danse, le golf ou encore le jardinage.
En France, le principal outil pour évaluer le degré d'autonomie de la personne âgée est la grille AGGIR. Grâce à l'analyse de 10 grandes variables, elle permet de déterminer le GIR (Groupe Iso-Ressources) des personnes âgées.
Dès 50 ans, la masse et la force musculaires diminuent de manière significative. Au-delà d'un certain seuil, ce phénomène est appelé sarcopénie. Celle-ci retentit sur les performances physiques, favorise les troubles de la marche et constitue un facteur de fragilité chez les personnes âgées.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée à l'aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
La baisse du nombre de neurones dans le cerveau et les troubles de la circulation cérébrale entraînent des pertes de mémoire et des difficultés à se concentrer et sont responsables de certaines maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson ). De même, on observe une diminution de la quantité et la qualité du sommeil.
Le GIR 2 signifie que la personne âgée est confinée au lit ou au fauteuil. Ses fonctions mentales ne sont pas totalement altérées et son état exige une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante.
Une personne âgée non-autonome nécessite l'aide d'une autre personne pour lui prodiguer des soins personnels d'ordre physique ou cognitif, et ce, quotidiennement. Les soins personnels qui sont pris à charge par une autre personne sont l'hygiène, l'habillement, l'alimentation et la mobilité.
Son montant : 3,94 euros/heure ou 5,91 euros/heure si l'aidant familial diminue ou quitte son activité professionnelle. Deux possibilités : le salariat ou le dédommagement du proche aidant.
Plusieurs types d'établissement pour personnes âgées en perte d'autonomie existent : EHPAD, résidences services, résidences-autonomie, MARPA, etc. Le choix de l'une ou l'autre de ces solutions d'hébergement dépend du niveau de perte d'autonomie de la personne âgée.
L'autonomie psychique : Etre autonome sur le plan psychique, c'est avoir un comportement et des règles de conduite librement choisis. Il s'agit aussi du droit du patient à faire des choix. L'autonomie psychique ne disparaît pas dans les situations de dépendance physique.
Quand les professionnels de santé évoquent l'autonomie de la personne âgée, ils font référence à sa capacité à vivre correctement sans l'assistance d'une tierce personne. Cette notion englobe aussi bien les capacités physiques (exemples : capacités à se lever seule, à marcher, à se laver, etc.)
L'autonomie cognitive
Le pôle cognitif (Lahire 2001) suggère la capacité de l'élève à résoudre des problèmes, à effectuer des tâches sans se référer à l'enseignant.
Vous pouvez soumettre votre demande d'aide en vous adressant au service social. Vous pouvez également faire votre demande auprès du Centre communal d'action sociale de la mairie de l'établissement accueillant votre parent.
Les frais d'hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l'aide sociale peut intervenir. Mais la solidarité familiale des proches doit aussi être mise en jeu.
L'hébergement en maison de retraite est toujours à la charge de la personne retraitée et ce coût est bien souvent supérieur au montant de la retraite du pensionnaire.