Pendant une période d'environ trois jours, ce sevrage soudain provoque un cocktail de problèmes combinant anxiété, irritabilité, humeur dépressive, maux de tête, écoulements nasaux, chair de poule, grelottements, bouffées de chaleur, spasmes et douleurs musculaires, vomissements, insomnie, hypertension et tachycardie.
À quelle fréquence effectuer les diminutions de dose ? ·La fréquence est variable. Elle peut aller de la diminution de 10 % de la dose quotidienne totale une fois par jour à la diminution de 10 % de la dose quotidienne totale toutes les semaines ou toutes les deux semaines.
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
La morphine provoque une somnolence au début du traitement, ou lorsque les dosages augmentent. Cette somnolence est généralement passagère et s'atténue progressivement : il faut que votre corps ait le temps de s'adapter…
Chez l'adulte, la dose recommandée est de l'ordre de 1 mg par kg et par jour (qui sera divisée par 2 en cas d'insuffisance rénale ou hépatique), soit 10 à 30 mg de morphine orale LP, 1 à 2 fois par jour, en adaptant en fonction du maximum diurne ou nocturne de la douleur, du terrain (sensibilité particulière des sujets ...
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
Elle est redoutée car elle peut provoquer un effet secondaire redoutable : la détresse respiratoire. Lorsqu'elle est administrée rapidement et augmente en pic dans l'organisme, elle entraîne une tolérance trop importante au CO2 : le patient "oublie" donc de respirer et n'a plus assez d'oxygène pour bien fonctionner.
La personne peut donner l'impression de faire beaucoup d'efforts pour respirer, mais il s'agit là d'une réponse naturelle et normale. Lorsqu'on s'inquiète de voir que la personne respire plus rapidement et péniblement, et qu'elle est en détresse, on sait que la morphine n'y est pour rien dans le processus de mort.
C'est bien sûr le cas de l'hypersensibilité à la morphine, mais il faut faire attention en cas d'insuffisance hépatique (diminution de l'élimination), d'insuffisance rénale (risque d'accumulation des dérivés actifs glucuronoconjugués), d'insuffisances respiratoires (risque majoré de dépression respiratoire).
La sensation de manque physique se traduit par des envies irrépressibles de fumer, de la nervosité, de l'irritabilité, de la frustration, de la colère, des fringales, des troubles du sommeil et de la concentration, une humeur triste, de l'anxiété, ...
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Quelques études ont démontré que les antiépileptiques et, dans une moindre mesure les antidépresseurs permettent de réduire les symptômes de sevrage causés par les benzodiazépines (Rickels et al., 1999).
Le sevrage se manifeste par les symptômes suivants : anxiété, frissons, douleurs musculaires (myalgie) et affaiblissements, léthargie et somnolences.
L'action de la morphine est relayée par les récepteurs µ-opiacés exprimés à la surface des cellules du système nerveux central. Ces récepteurs font partie d'une superfamille de protéines, les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) qui sont la cible d'environ 30 % des médicaments actuellement sur le marché.
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
La consommation de drogues telle que celle des opiacés est l'une des causes de xérostomie et peut, par conséquent, provoquer des caries.
La nalbuphine est deux fois plus puissante que la morphine. Elle est administrée en injections dans les douleurs aiguës et agit pendant deux à quatre heures. La péthidine (Péthidine Renaudin) est un dérivé de la morphine qui a un effet antispasmodique.
Clairement, le paracétamol en association seul avec la morphine n'apporte pas de bénéfice pour le patient et ne doit plus être prescrit dans les chirurgies à douleur modérée à sévère.
La morphine est un antalgique opioïde comme le tramadol mais les deux ne sont pas combinés dans un même médicament. Ils sont présents dans des médicaments différents. Le tramadol est un antalgique opioïde dit "faible" alors que la morphine fait partie des opioides "forts".
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Lorsque les douleurs sont moins fortes, en diminuant progressivement les doses selon les recommandations de votre médecin. Si vous recevez un traitement de morphine (ou dérivé) depuis de nombreux mois, la diminution peut durer plusieurs semaines voire mois, mais elle est possible.
La morphine peut être considérée comme une drogue avec un potentiel addictif important si elle n'est pas utilisée correctement, sur prescription médicale.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.