Dans la grande majorité des cas (95 %), le cancer de la vulve est lié à une infection par un Papillomavirus oncogène (il existe plusieurs types d'HPV). Ce dernier est le plus souvent contracté chez la femme au moment de son activité génitale débutante, d'où l'intérêt de la vaccination chez les adolescentes.
Quelles sont les pathologies vulvaires les plus fréquentes ? La pathologie la plus fréquente, de très loin, est la mycose.
L'irritation de la vulve peut être due à une mycose à candida, une infection ou une maladie dermatologique. " Elle peut aussi être liée au stress, à une fatigue importante ou à un excès d'hygiène intime ", précise le Dr. Christelle Besnard-Charvet, gynécologue.
La douleur peut être due à une infection, à une maladie de la peau ou à une excroissance visible. Si vous constatez quelque chose d'anormal, il faut le signaler à votre médecin. De nombreuses douleurs vulvaires sont constatées sans que l'on puisse voir quelque chose d'anormal sur la peau.
Diagnostic. Le symptôme principal est le saignement en dehors des règles, en particulier après les rapports sexuels. D'autres symptômes peuvent également apparaître, comme les douleurs pendent les rapports, les douleurs au ventre ou des symptômes urinaires si la maladie est avancée et touche la vessie.
La vulvite est une inflammation de la vulve, région autour de l'ouverture du vagin et qui contient les organes génitaux externes féminins. Elle est souvent secondaire d'une infection génitale ou liée à une allergie ou une irritation par macération ou par frottement.
La prévention du cancer de la vulve passe par une prévention contre les infections à Papillomavirus humains (HPV). La vaccination contre l'HPV (lien interne page vaccin HPV) diminue le risque de développer un cancer de vulve. Elle est recommandée pour toutes les jeunes filles (et les jeunes garçons) de 11 à 14 ans.
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
La chirurgie est le traitement principal du cancer de la vulve. Le type de chirurgie pratiqué dépend surtout de la taille de la tumeur et du stade du cancer.
Les bons réflexes en cas d'irritation de la vulve :
Evitez de trop exposer votre zone intime à l'eau calcaire du robinet : évitez les bains, rafraîchissez et apaisez plutôt la zone avec un pschitt d'eau florale.
De manière générale, la vulve peut être le siège : D'infections et d'inflammations : vulvite, vulvovaginite, bartholinite (inflammation des glandes de Bartholin) ; De troubles trophiques : kraurosis de la vulve ; Et de tumeurs.
Les symptômes sont surtout le prurit (sensation de démangeaisons) ; les leucorrhées (pertes blanches type lait caillé), les douleurs au contact, la rougeur et l'œdème (gonflement) localement.
Les démangeaisons de la vulve peuvent avoir plusieurs causes : dermatologiques, infectieuses (bactérie, virus), irritantes, ou encore inflammatoire. Elles peuvent notamment survenir après un rapport sexuel et sont plus fréquentes pendant la grossesse.
A l'intérieur du vagin, un frottement irritant et douloureux peut signaler la présence d'une mycose ou d'une infection. Si la douleur est profonde, il peut s'agir d'une infection de la vessie ou de l'utérus, voire des ovaires. Moins graves, les douleurs peuvent aussi se traduire par des démangeaisons.
Tout comme la mycose vaginale, la mycose vulvo-vaginale se caractérise par des démangeaisons avec parfois des brûlures au niveau de la vulve. Des rougeurs et un oedème sont alors visibles, et des pertes blanches et épaisses s'écoulent du vagin.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Changements ou manifestations physiques : modification de la forme d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement qui ne diminue pas, quel qu'en soit l'endroit, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes ...
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Le médecin généraliste, lui, prend en charge les pathologies infectieuses et dermatologiques courantes (candidoses, vaginoses, condylomes, lichen scléreux [LS], psoriasis…). Principal motif de recours au dermatologue : la biopsie vulvaire à visée diagnostique et pour éliminer une néoplasie ( tableau 1 ).