Certaines femmes ressentent une sensation de masse dans le bas ventre lorsque le fibrome est d'une taille importante.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
Douleur. Si vous éprouvez une douleur et des crampes intenses au bas du ventre (bassin) ou à l'abdomen, il se peut que vous ayez un fibrome qui grossit. De plus, les fibromes qui sont rattachés à l'utérus par un pédicule ou un fil fin peuvent se tordre et causer une douleur intense.
Le fibrome utérin peut-il être dangereux ? Comme toutes les tumeurs, le fibrome utérin peut faire peur, laissant notamment craindre le redoutable cancer de l'utérus, une maladie particulièrement grave. Heureusement, c'est en réalité une pathologie bénigne, tout à fait dépourvue de potentiel malin.
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Les examens envisageables dans le cas d'une suspicion de fibromes utérins sont les suivants : Un frottis cervico-vaginal pour vérifier l'absence de modification du col de l'utérus. Examen pelvien pour essayer de localiser le fibrome. Examen des seins qui doit être quasi-systématique.
Si le développement de fibromes (tumeurs bénignes) est un phénomène fréquent - 35 % des femmes de plus de 35 ans et près de la moitié à 50 ans -, ils ne provoquent de symptômes que dans moins d'un tiers des cas et disparaissent spontanément avec la ménopause.
L'ablation du fibrome est justifiée en cas de douleurs pelviennes ou si par sa taille il provoque des signes de compression d'organes voisins.
Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Des complications liées à la compression des organes de voisinage (par exemple : dilatation des reins ou difficultés à uriner par compression des voies urinaire, ou des œdèmes des chevilles par compression des vaisseaux) Des complications infectieuses. Une torsion du fibrome sur lui-même et sa nécrose.
Parfois, il entraîne des règles abondantes et douloureuses avec une sensation de pesanteur pelvienne. Les fibromes peuvent se compliquer d'hémorragie conduisant à une anémie.
Voici les plantes recommandées pour guérir les fibromes utérins naturellement : Le gattilier : stimulant la production de progestérone, il rééquilibre la balance hormonale de façon naturelle ; L'achillée : antioxydante, cette plante décongestionne le petit bassin. Elle a également une action anti-inflammatoire.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
Pour les fibromes interstitiels (localisés dans la paroi de l'utérus) ou sous-séreux (qui se développent dans la cavité abdominale). Une incision dans l'abdomen est pratiquée afin d'accéder à l'utérus, suivie d'une autre incision dans l'utérus pour enlever la tumeur. Une fois les fibromes retirés, on suture l'utérus.
Les fibromes utérins sont des excroissances anormales de tissu musculaire qui se forment dans ou sur les parois de l'utérus. Les fibromes utérins se traduisent par des symptômes comme des saignements irréguliers entre les règles et des douleurs pelviennes.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
On connaît mal la cause des fibromes. Leur existence est probablement le résultat d'un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée.
Tant qu'une femme a ses règles, le fibrome peut continuer à grossir mais il ne dégénère jamais en cancer. Comme les fibromes sont hormonodépendants et ont besoin des hormones oestrogéniques pour se développer, ils cessent de grossir après la ménopause et commencent à régresser spontanément, petit à petit.
Le fibrome utérin est une tumeur bénigne qui se développe au niveau de la paroi de l'utérus. Bien que souvent asymptomatique, il peut entraîner des douleurs, des règles abondantes et des troubles de la fertilité chez certaines femmes. Heureusement, des traitements existent.
les fibromes intramuraux (le type de fibromes le plus courant) sont situés dans le myomètre, les fibromes sous-séreux se développent vers l'extérieur de l'utérus, les fibromes sous-muqueux ou endocavitaires sont plus rares et grandissent sous l'endomètre, pouvant alors occuper un certain espace dans la cavité utérine.
On utilise principalement des médicaments qui agissent en inhibant la sécrétion d'une hormone l'œstradiol chez la femme (les agonistes de la GnRH). Pour cette indication, Enantone®, Décapeptyl®, Gosereline® et Gonapeptyl® sont généralement prescrits.