des lésions des muqueuses génitales et/ou de la peau, autour des organes génitaux ; une tuméfaction (ganglions) de l'aine ; des douleurs abdominales basses ; une fièvre, de la fatigue...
Selon le type d'IST, les éventuels symptômes peuvent apparaître dans les jours, voire les semaines, qui suivent la contamination. Mais pour certains, ils peuvent se déclarer des années plus tard (par exemple, l'herpès génital) ou même jamais (IST asymptomatiques).
Si vous avez des symptômes qui suggèrent une mycose ou une MST, il est important de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis. Pour diagnostiquer une mycose génitale, votre médecin peut prélever un échantillon de vos sécrétions vaginales ou examiner les lésions cutanées si vous êtes un homme.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Le VIH est le virus qui entraine le sida et son nom représente son effet pathologique.
Toutes les infections sexuellement transmissibles se soignent, la plupart d'entre elles avec des traitements très simples. Et presque toutes peuvent guérir sans laisser de séquelles. => Certaines IST peuvent toutefois entraîner à long terme des cancers ou une stérilité.
Démangeaisons au niveau de la vulve
La vaginite est responsable de démangeaisons (prurit) et/ou sensations de brûlure au niveau de la vulve et du vagin. Les grandes lèvres sont fréquemment enflées, rouges et douloureuses.
Les symptômes d'une infection bactérienne peuvent inclure une fièvre élevée, des douleurs localisées (comme une gorge ou une oreille douloureuse), un écoulement purulent (comme un nez qui coule jaune ou vert) et une inflammation.
des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie) ; l'apparition de petits saignements après les rapports sexuels ou entre les règles (spotting) ; des douleurs pelviennes (du bas du ventre) ; des douleurs rectales et des écoulements par l'anus.
Le dépistage des IST sans ordonnance peut être réalisé dans certains centres, sauf le dépistage du VIH qui peut se faire remboursable par l'Assurance Maladie en laboratoire. Les cegidd (centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic) vous accueillent gratuitement pour le dépistage du VIH et des hépatites.
Il faut toutefois considérer qu'une MST peut se transmettre par la salive ou avec les doigts, avec ou sans pénétration (comme dans le cas d'un herpès ou d'une infection à papillomavirus). L'hépatite B se transmettant par le baiser, son seul moyen de prévention reste le vaccin.
Depuis le 1er janvier 2022, il est possible de faire un test de dépistage du VIH sans ordonnance, pris en charge à 100% sans avance de frais, sur simple demande et sans rendez-vous, dans tous les laboratoires d'analyses médicales de France.
Le traitement des infections à mycoplasmes et de la trichomonase. Pour les mycoplasmes, un traitement antibiotique (famille des macrolides ou des cyclines) adapté est mis en route. Pour la trichomonase, un traitement antiparasitaire oral (métronidazole ou équivalent) en prise unique suffit généralement.
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. 80 % des femmes et probablement autant d'hommes présentent une infection à HPV à un moment de leur vie.
Chez la femme, les symptômes de la gonorrhée peuvent apparaître plusieurs semaines après l'exposition à la bactérie. Ceux-ci sont souvent légers et semblables à une mycose vaginale, ce qui rend parfois le diagnostic difficile à poser.
Le stade primaire se manifeste chez la personne infectée par l'apparition d'une ulcération syphilitique ou chancre qui guérit spontanément en 2 à 6 semaines, sans laisser de cicatrice. L'ulcération syphilitique, généralement unique, est : de 5 à 15 mm de diamètre ; indurée (très ferme à la palpation).
Les infections vaginales sont provoquées par des organismes infectieux (tels que des bactéries ou des levures). Les infections provoquent généralement des pertes vaginales avec des démangeaisons, des rougeurs et parfois une sensation de brûlure et des douleurs au niveau du vagin et de la vulve (lèvres).
ceftriaxone : 500 mg en 1 seule injection, si traitement par voie parentérale impossible : céfixime, 400 mg en 1 prise orale unique. Traitement anti-Chlamydia systématiquement associé : azithromycine, 1 g en monodose, ou doxycycline, 200 mg par jour en 2 prises par voie orale pendant 7 jours.
La vulvite est une affection bénigne qui est davantage un symptôme d'inflammation de la vulve, plutôt qu'une pathologie. Douloureuse et gênante au quotidien, elle a des répercussions physiques, mais aussi psychologiques qui peuvent être difficiles à supporter, notamment dans le cas d'une vulvite chronique.
L'herpès et le VIH ne se guérissent pas, mais peuvent être traités efficacement. Les autres ITS, comme l'hépatite B et le VPH, peuvent être prévenues par les vaccins.
L'hépatite B se transmet par voie sanguine (rapports sexuels, partage de seringues). Cette infection se manifeste par une fatigue, des douleurs musculaires et articulaires, de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des diarrhées, des urines foncées, un teint jaunâtre.
Les IST peuvent être mortelles : VIH, papillomavirus (cancer du col de l'utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (qui se complique en cirrhose et carcinome hépatocellulaire).
Les hommes sont plus touchés que les femmes sur l'ensemble du territoire (131/100 000 versus 55/100 000), à l'exception des DOM où l'on constate une prédominance des gonococcies chez les femmes. Les 15-24 ans sont là encore les plus concernées par cette IST, quelle que soit la région (181/100 000).