→ les paysages : montagne, cascade, glacier, précipice, soleil couchant, clair de lune, tombeau, ruine, etc. → le cœur et l'esprit : inspiration, génie, infini, idéal, passion, etc. → l'exotisme : bayadère, sopha, etc. Cependant, Madame Bovary se présente également comme une critique du romantisme.
L'histoire s'intéresse à Emma Bovary, épouse d'un médecin de province, qui noue de nombreuses relations adultères, menant un train de vie supérieur à ses moyens, dans l'espoir d'échapper à l'ennui et la banalité de la vie en province.
Flaubert peint la sottise humaine au lieu de la vivre. C'est là pour lui la seule manière d'aspirer à l'absolu, car (la comparaison de l'homme et de l'œuvre en témoigne) l'art seul peut réussir : au lieu de s'accrocher aux rêves, Flaubert se fie à la réalité des mots et à la logique des faits.
Madame Bovary est essentiellement une condamnation de cette propension de l'esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l'imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l'invraisemblance et haine des lieux communs.
Elle meurt du désir de s'élever à un idéal spirituel, du désir de sortir du monde médiocre dans lequel elle se trouve. Et le roman de Flaubert se termine par la description d'une grande mélancolie suicidaire ».
Madame Bovary est une œuvre réaliste tout d'abord, car la description des lieux et des personnages est proche de la réalité. Flaubert cherche une reproduction objective et intégrale de la réalité humaine, aussi banale qu'elle soit.
Insatisfaction et désillusion : le bovarysme
Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité. Elle n'accorde d'intérêt quaux êtres de fiction. Le drame d'Emma c'est de se faire toujours des illusions sur elle-même, ses sentiments, de croire qu'elle vit des sentiments qu'elle n'éprouve pas.
Le récit évoque deux bornes chronologiques: le père de Charles est compromis dans une affaire en 1812 tandis qu'Homais obtient la croix d'honneur et adresse une pétition au souverain. On peut en conclure que l'intrigue se déroule dans la première moitié du XIX°, entre 1836 et 1847, soit sous la Monarchie de Juillet.
À Yonville-L'Abbaye, les époux Bovary rencontrent Homais, le pharmacien de la ville, un moulin à paroles pompeux qui s'écoute parler et Léon Dupuis, un clerc de notaire, qui, comme elle, s'ennuie à la vie rurale et aime s'évader à travers des romans romantiques. Ils se trouvent des goûts communs.
Gustave Flaubert dénonce deux choses : l'insatisfaction que les gens peuvent ressentir pour leur quotidien normal. Il critique le fait qu'on a tendance à toujours vouloir plus : être plus riche, vouloir une vie plus exaltante, rencontrer plus de gens, être plus puissant.
Rodolphe Boulanger : premier amant d'Emma, propriétaire du domaine et du château de la Huchette, tempérament brutal et intelligence perspicace.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Elle attendait le prince charmant. Elle rencontre Charles Bovary, médecin de la région venu soigner son père et accepte de l'épouser, croyant enfin avoir rencontré CE GRAND AMOUR auquel elle ne cesse de penser. Madame Bovary a trouvé l'amour qu'elle cherchait, mais à chaque fois, il lui filait entre les doigts.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Madame Bovary a environ 166 ans.
Il est présenté au lecteur, dans un contexte qui ne sera pas celui de la suite du roman. Charles Bovary a 15 ans, il arrive dans une nouvelle école, et se conduit maladroitement. Ce début de roman déroute les attentes du lecteur, qui essaye de situer les personnages, le narrateur, le rapport avec le titre, etc.
Berthe : fille d'Emma et de Charles. Mme Bovary mère : mère de Charles et fille d'un marchand. Théodore Rouault : père d'Emma.
- Cet extrait est le dénouement. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure. C'est une scène particulièrement intense, voire choquante.
Ecrivain romantique, Gustave Flaubert est révélé par « Madame Bovary » dont la publication fait scandale. Considéré comme l'un des piliers du mouvement littéraire réaliste, il invente et impose un style novateur qui bouleverse les codes de l'écriture romanesque au XIXe siècle.
Les passages incriminés de Madame Bovary sont clairement considérés comme de mauvais goût et portant atteinte à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ; pas assez toutefois pour mériter une condamnation.
Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme. En plus, son autre amante commence à l'ennuyer. Dès que Rodolphe fait la connaissance d'Emma il décide de la séduire, à ce qu'il réussit grâce à son expérience avec les femmes.
Réponse. Le sous titre de Madame Bovary est "mœurs de province " .