L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
C'est le cas aujourd'hui avec l'inhibiteur BTK (tyrosine kinase de Bruton) à pénétration cérébrale qui réduirait significativement l'activité de la sclérose en plaques récurrente-rémittente et progressive et dont on espère aussi qu'il permettra de réduire la progression du handicap.
L'activité physique peut ralentir la progression de la sclérose en plaques. Des chercheurs ont montré qu'une pratique sportive et plus particulièrement des exercices de résistance, protège le cerveau des personnes atteintes de sclérose en plaques, ce qui peut retarder le développement de la maladie.
Les compléments en vitamine D sont également un traitement naturel qui fonctionne pour lutter contre la sclérose en plaques. Cette vitamine a été prouvée pour être efficace contre les troubles neurologiques. Elle aide le patient au maintien de l'organisme, contribuant ainsi à lutter contre la maladie.
Les principaux médicaments efficaces dans ce type de douleurs sont des médicaments antiépileptiques ou antidépresseurs. De nombreuses molécules peuvent être efficaces, elles peuvent être prescrites successivement ou en association, au cas par cas.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
La SEP n'est pas une maladie mortelle, les personnes atteintes de SEP ont une espérance de vie proche de celles de la population générale. La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie.
La vitamine D est un nutriment essentiel qui suscite de plus en plus d'intérêt dans le contexte de la sclérose en plaques. Cette vitamine est présente sous deux formes : la D 2 et la D 3, respectivement l'ergocalciférol et le cholécalciférol.
Une place importante sera donnée aux légumes et fruits, aux poissons gras, aux céréales complètes, aux corps gras riches en oméga 3. On préférera une alimentation bio autant que possible pour éviter les pesticides et leurs effets inflammatoires.
Il n'existe pas de réels moyens pour prévenir une poussée de sclérose en plaques. Néanmoins, certaines mesures à adopter dans le quotidien sont recommandées. Aucun régime spécifique n'a montré d'effets bénéfiques sur l'évolution de la maladie mais il est recommandé d'éviter l'excès de sel.
Du poisson pour les oméga-3
La myéline est une enveloppe composée principalement de lipides servant à protéger les fibres nerveuses. Pour pouvoir accomplir son rôle, elle doit disposer de bons gras, que l'alimentation peut lui fournir. Ainsi, les gras oméga-3 sont à privilégier.
Pour résumer l'état des connaissances, il est possible qu'un déficit en acides gras oméga-3 affecte l'expression des gènes impliqués dans la myélination, ce qui suggère de conserver un bon niveau de consommation en poissons gras, voire huiles de poisson.
Les activités privilégiées par les patients sont souvent le vélo, la marche et la natation : ce sont en effet des sports qui se pratiquent en endurance et permettent de gérer au mieux les efforts fournis. Or, il s'agit d'un élément important pour ne pas aggraver la sensation de fatigue.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune
Normalement, les cellules de l'immunité ne s'attaquent qu'aux cellules étrangères, celles dont la « carte d'identité » génétique est différente. Mais au cours d'une maladie auto-immune, le système immunitaire de l'individu s'attaque à ses propres cellules.
Une régénération naturelle de la myéline
Des recherches ont montré que la gaine de myéline peut se régénérer chez certains patients souffrant de sclérose en plaques mais ce processus reste malheureusement peu efficace dans la majorité des cas.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Des facteurs de risque encore mal connus
La sclérose en plaques n'est pas une maladie héréditaire. Cependant, il existe des facteurs génétiques favorables à son développement, sous l'influence d'autres facteurs (notamment environnementaux).
Il s'agit du miconazole, antifongique topique, et du clobetasol, corticostéroïde topique. Ces médicaments ont permis d'accroître la production d'oligodendrocytes et la capacité de remyélinisation chez les souris présentant des lésions de la myéline.
Lorsqu'il est carencé en vitamine D, l'organisme absorbe moins de calcium et de phosphate. Le calcium et le phosphate n'étant pas disponibles en quantité suffisante pour maintenir la masse osseuse, une carence en vitamine D peut entraîner un trouble osseux appelé rachitisme chez l'enfant ou ostéomalacie chez l'adulte.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
Les symptômes peuvent disparaître spontanément, surtout en début de maladie. Parfois, des séquelles demeurent, voire un handicap, en particulier après plusieurs années d'évolution. Ces séquelles peuvent affecter les mouvements, l'équilibre, la sensibilité ou la capacité à contrôler ses urines.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
La maladie d'Alzheimer.
En raison de ses conséquences et de l'imprévisibilité de son évolution, la SEP provoque fréquemment de l'anxiété chez les malades, voire une dépression. Ces troubles, qui par eux-mêmes tendent à perturber le sommeil, sont une source de fatigue accrue2.