Le diagnostic nécessite la passation d'un bilan psychologique complet. Le test de niveau intellectuel (WPPSI-IV, WISC-V ou WAIS-IV en fonction de l'âge) permet de détecter les déficits touchant le raisonnement, la résolution de problèmes, les apprentissages, la planification, la pensée abstraite, le jugement, etc.
Les difficultés se manifestent au niveau du langage, de la lecture, de l'écriture, de l'autonomie, des relations interpersonnelles, de l'estime de soi, de la capacité à suivre la loi et les directives ainsi que dans l'accomplissement des activités de la vie quotidienne.
Selon le degré de l'écart, nous parlerons de : Déficience intellectuelle légère (Quotient intellectuel : 50-55 | 70-75); ▪ Déficience intellectuelle moyenne à sévère (Quotient intellectuel : 20-25 | 50-55); ▪ Déficience intellectuelle profonde (Quotient intellectuel : en dessous de 20-25).
2.1 Définition
« La déficience intellectuelle (DI) est, au sens de l'Organisation mondiale de la santé, « la capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe et d'apprendre et d'appliquer de nouvelles compétences (trouble de l'intelligence).
Le médecin recherche des problèmes pouvant l'expliquer à l'aide de tests auditifs ou visuels. Ensuite, des examens psychométriques sont conduits pour vérifier si l'enfant a bien une déficience intellectuelle, et non un trouble spécifique de l'apprentissage (dyslexie, dyspraxie…).
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicap dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique.
le retard mental grave (QI de 34 à 20), personnes ayant besoin d'un soutien prolongé ; le retard mental profond (QI de moins de 20), personnes ayant peu de capacités à communiquer, à se déplacer et à prendre soin d'elles-mêmes.
L'expression « déficience intellectuelle » renvoie au diagnostic que reçoit la personne qui a des incapacités intellectuelles. Il s'agit d'une personne qui présente, avant l'âge de 18 ans, des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif.
La trisomie 21 est la plus fréquente des causes de déficience mentale et sa prévalence était de une pour 700 naissances dans les années 1990, avant le développement du diagnostic prénatal. Les études de séquençage récentes du chromosome 21 estiment à 329 le nombre de gènes portés par ce chromosome.
Très souvent, les causes de la déficience intellectuelle sont inconnues. Parmi celles identifiées, il a des facteurs biologiques, reliés à des conditions génétiques et à l'hérédité, des facteurs d'origine environnementale ou des complications liées à la naissance.
Les symptômes n'apparaissent souvent qu'après plusieurs mois : grosse langue, hypotonie, somnolence, hypothermie, constipation, bradycardie, ictère prolongé.
Tous ces troubles peuvent s'associer à la di et les plus observés sont (p. 44) : déficit de l'attention/hyperactivité, troubles dépressifs et bipolaires, troubles anxieux, troubles du spectre de l'autisme, mouvements stéréotypés, troubles du contrôle des impulsions, troubles neurocognitifs majeurs.
Inspirée des travaux de l'épidémiologiste Philip Wood, la classification de l'OMS de 1980 distingue trois plans : la déficience, l'incapacité et le désavantage. La déficience correspond à toute perte de substance ou altération d'une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique.
LA CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES HANDICAPS
Pour décrire les maladies et leurs conséquences, Wood a proposé un modèle descriptif formé de quatre plans d'expérience. Les phénomènes morbides ou psychopathologiques se situent sur le plan de la maladie. C'est là qu'est posé le diagnostic.
Ce qui caractérise une personne handicapée est donc la gravité et la persistance dans le temps de son incapacité ainsi que les risques de rencontrer des obstacles dans son quotidien. Pour sa part, le terme « personne en situation de handicap » réfère au modèle conceptuel du processus de production du handicap.
La déficience est la perte de substance ou l'altération d'une structure ou d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. La déficience correspond à l'aspect lésionnel et équivaut, dans sa définition du handicap, à la notion d'altération de fonction.
Exemples de maladies invalidantes : La sclérose en plaques, le sida, le diabète, l'hypertension artérielle, l'asthme, l'épilepsie, le cancer. La spondylarthrite est la forme classique d'un groupe de maladies regroupées sous le nom de spondylarthropathies.
Le trouble du spectre de l'autisme (autisme) et la déficience intellectuelle sont tous deux des limitations fonctionnelles permanentes. Ces déficiences peuvent affecter tous les groupes, quels que soient leur race, ethnicité ou situation socioéconomique. Ce ne sont pas des maladies.
Faiblesse, insuffisance. Insuffisance d'un organe, du mental. Carence; défaut, manque de.
La déficience mentale se traduit par un retard du développement psychomoteur (marche, propreté, langage) ou, plus tardivement, par une inadaptation scolaire. Ce diagnostic ne sera retenu qu'au terme d'un bilan somatique et psychométrique approfondi. Le bilan somatique cherche une maladie physique curable.