Les différents cancers du sein Le cancer du sein hormonodépendant. Le cancer du sein triple négatif. Le cancer du sein HER2 surexprimé
Un cancer du sein est HER2 positif quand les cellules cancéreuses fabriquent trop de copies (surexpression) du gène HER2. Un cancer du sein HER2 positif est plus agressif qu'un cancer du sein HER2 négatif. Cela signifie qu'il est plus susceptible de se développer, de se propager et de réapparaître après le traitement.
Les cancers mammaires hormono-dépendants sont des formes particulièrement agressives de mauvais pronostic, ce qui peut compliquer leur prise en charge thérapeutique. Ce type de tumeurs du sein regroupe en fait plusieurs types de cancers susceptibles de répondre de manière différente aux traitements.
De manière générale, les cancers du sein de stade précoce, dont les cellules sont encore localisées dans les tissus mammaires, se traitent plus efficacement et offrent un meilleur pronostic.
Le cancer localisé
C'est un cancer qui n'intéresse que le sein et/ou les ganglions axillaires, prouvé à l'examen clinique et à l'imagerie, il n'y a pas de métastase.
Le cancer du sein hormonodépendant
C'est le type de cancer du sein le plus fréquent, il en représente environ 80% de l'ensemble des cancers du sein et a le meilleur pronostic. Le traitement comportera un temps chirurgical qui pourra être suivi d'une chimiothérapie et /ou d'une radiothérapie et d'une hormonothérapie.
Ce sont les cancers dits triple négatif qui ont le plus de risque de rechuter, avec approximativement 20 à 30 % de rechute. « Tous types de cancers confondus, on observe un pic de récidive locale ou d'apparition de métastases deux ans après les traitements », ajoute-t-il.
Les cancers du sein à un stade précoce d'évolution au moment du diagnostic (cancers in situ ou peu étendus) présentent un taux de survie de plus de 90%. Les cancers plus évolués, mais sans métastases, présentent un taux de survie de 80%. En cas de cancers métastatiques, le taux de survie descend à 25%.
La tumeur phyllode se développe souvent très rapidement, et elle peut être assez grosse quand on la diagnostique.
Le cancer du sein localement avancé est décrit par la présence d'une tumeur mesurant plus de 50 mm. Le cancer peut s'être propagé à la peau, aux muscles de la paroi thoracique ou à plus de 3 ganglions lymphatiques. Le cancer du sein localement avancé comprend les stades 2B, 3A, 3B et 3C.
aspect de peau d'orange d'une partie d'un sein ; douleur mammaire localisée ; ganglions palpables au niveau des aisselles ; écoulement verdâtre ou coloré de sang par le mamelon.
Le cancer du sein est souvent indolore dans ses premiers stades, mais il peut provoquer un gonflement de l'aisselle, du sein ou de la clavicule. Si vous ressentez une douleur ou une grosseur mammaire, prenez rendez-vous avec votre médecin.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Les cellules cancéreuses peuvent progressivement se propager à d'autres organes comme les poumons et le foie, ainsi qu'au cerveau et aux os.
Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer. Même si les hommes sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du poumon que les femmes, les taux chez les hommes sont à la baisse. Le cancer du sein est le cancer le plus souvent diagnostiqué chez les femmes.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 89 % des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein vivront au moins 5 ans.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
L'espérance de vie du cancer de l'endomètre stade 3 dépend de plusieurs éléments, et notamment du type et du sous-stade de la maladie. Habituellement, plus le cancer est détecté à un stade précoce, plus les chances de guérison sont élevées.
La fatigue est l'une des principales séquelles liées au cancer du sein. Elle est dite « sévère » lorsqu'elle a un impact majeur dans les activités de la vie quotidienne et contribue à une dégradation importante de la qualité de vie.
Est-il possible de guérir de ce cancer ? Le cancer du sein a, dans la majorité des cas, un bon pronostic avec une augmentation notable des taux de survie. Aujourd'hui, nombreuses sont les patientes sont suivies depuis plusieurs années sans rechute. Elles sont ainsi considérées comme guéries du cancer du sein.
Ainsi, le taux de survie moyen du cancer du sein à 5 ans est de 88 %, et de 78 % à 10 ans. Pour les patientes encore en vie une année après le diagnostic, le taux de survie s'élève à 94 %.
Les métastases du cancer du sein peuvent être diagnostiquées du premier coup ou être la conséquence d'une récidive du cancer du sein initial. Elles peuvent apparaître plusieurs années après la naissance de la tumeur d'origine.
Comment se déroule la mastectomie
On pratique la mastectomie à l'hôpital sous anesthésie générale. Après avoir enlevé le sein et d'autres tissus, le chirurgien peut insérer des tubes de plastique ou de caoutchouc dans la région où se trouvait le sein ou à l'aisselle.
On sait aujourd'hui qu'outre les traitements médicamenteux, la pratique physique régulière et l'adoption d'un régime alimentaire faible en graisse et en alcool ainsi que le maintien d'un IMC correct, permettent de limiter le risque de récidive d'un cancer du sein.
Principe de la chimiothérapie
La chimiothérapie peut être administrée avant ou après la chirurgie. Le plus souvent, elle est prescrite en situation adjuvante, c'est-à-dire après l'opération, pour limiter le risque de récidive.