Mémoire à court terme: retient temporairement des informations (jusqu'à 90 secondes) avant de la stocker définitivement dans le cerveau. Mémoire de travail: retient une information en la manipulant. Mémoire à long terme: retient une information durablement (jusqu'à plusieurs années).
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
La mémoire sémantique et la mémoire épisodique sont deux systèmes de représentation consciente à long terme. La mémoire procédurale permet des automatismes inconscients. La mémoire perceptive est liée aux différentes modalités sensorielles.
La mémoire explicite
On parle de mémoire à long terme explicite, ou déclarative, lorsqu'on se rappelle consciemment des informations enregistrées et qu'elles peuvent être exprimées par le langage. La mémoire explicite regroupe la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme. Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir-faire.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
La mémoire est une fonction cognitive qui nous permet de saisir, stocker, puis rappeler des informations perçues. C'est facile à comprendre. Même si le mécanisme de la trace mnésique et de sa consolidation reste du domaine de la recherche.
La mémoire sémantique est une fonction cognitive centrale, fondamentale pour la production et la compréhension du langage, la perception des objets, des visages et, au-delà, la compréhension du monde qui nous entoure, des autres et de nous-mêmes.
Les lieux de la mémoire
La mémoire à court terme ou de travail : elle fait essentiellement appel au cortex préfrontal. Mémoire sensorielle ou perceptive : elle implique différentes régions à proximité des aires sensorielles et le cortex préfrontal.
La mémoire à long terme n'est donc pas localisée dans un endroit précis dans le cerveau. L'hippocampe en est le catalyseur, mais la trace permanente se retrouve encodée à différents endroits dans le cortex.
Vous vous souvenez de la plaque d'immatriculation, du prénom du chat de votre voisin lorsque vous étiez enfant, mais vous ne parvenez pas à vous rappeler du contenu de votre dernière assiette ? Ce phénomène n'a rien de pathologique, il est même parfaitement normal : c'est ce qu'on appelle la mémoire sélective.
La mémoire à court terme stocke les informations durant quelques secondes alors que la mémoire de travail, elle, les stocke quelques secondes tout en exécutant d'autres tâches. Par exemple, écouter une suite de chiffres pour ensuite les répéter sollicite la mémoire à court terme.
La mémoire kinesthésique permet de mémoriser les informations à l'aide des mouvements ou des sensations, que ce soit physique ou émotionnel. Les personnes kinesthésiques apprennent donc par leur corps.
Le mémoire est un travail individuel effectué sous la responsabilité d'un directeur et qui débouche sur un rapport écrit évalué lors d'une défense orale publique.
Le fonctionnement de la RAM
Elle ne fonctionne aucunement de façon autonome. Liée au processeur, elle s'éteint lorsque l'ordinateur est mis sous tension. Cette mémoire est donc éphémère. En effet, une fois l'opération réalisée par le processeur, nul besoin de conserver des données devenues inutiles.
La mémoire eidétique est également associée à Napoléon Bonaparte ou encore Gary Kasparov et Bobby Fischer, anciens champions d'échecs. Enfin, la fiction a également exploré le sujet à travers des personnages comme Sherlock Holmes, Jean-Baptiste Grenouille du roman Le Parfum et Lisbeth Salander de la trilogie Millenium.
Pour se souvenir de quelque chose, il faut l'avoir perçu ou pensé. En effet, une multitude d'informations nous parviennent sans que nous les enregistrions. Quand notre cerveau considère un son, une image, ou une sensation physique, cette perception entre automatiquement dans la mémoire sensorielle.
La mémoire lexicale est une mémoire perceptive qui stocke la structure des mots, leur orthographe notamment. La mémoire perceptive et spatiale stocke les informations liées aux stimuli sensoriels : forme, couleur, texture, structure des objets... toutes les informations sont mémorisées sans notion de sens.
La mémoire de travail est une forme de mémoire à court terme qui permet de stocker et manipuler des informations pendant une courte durée (quelques secondes) en vue de les utiliser pour accomplir une tâche.
La mémoire verbale permet de mémoriser par exemple une série de mots et de la rappeler après quelques minutes. Certaines personnes mémorisent plus facilement du matériel visuel que du matériel verbal.
La mémoire auditive fait partie de la mémoire sensorielle, au même titre que la mémoire visuelle, la mémoire olfactive ou la mémoire kinesthésique. Elle intervient dans la mémoire à court terme en permettant de retenir, pendant une durée très courte de quelques secondes, des informations de nature sonore.
La mémoire épisodique est une mémoire consciente (explicite) qui permet de se rappeler d'évènements passés (par exemple, ce que l'on a mangé la veille, un film vu la semaine précédente) et de prévoir ceux à venir (par exemple : prochaines vacances...).
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.