Les types de raisonnements. Le raisonnement est l'enchaînement logique des idées ou des propositions au sein d'un texte argumentatif. Il peut être déductif, inductif, concessif, par analogie ou par l'absurde.
Dans un texte argumentatif – c'est-à-dire un texte qui veut défendre une thèse, un point de vue – l'énonciateur doit avancer des arguments (des idées) qu'il relie entre eux par des termes communs et des connecteurs logiques.
En logique, on s'accorde à considérer trois « moyens » de construction du raisonnement : la déduction ou raisonnement par déduction ; l'induction ou raisonnement par induction ; l'abduction ou raisonnement par abduction.
Les grands principes du raisonnement logique sont les suivants : Principe de non-contradiction : Ce principe stipule qu'une proposition ne peut pas être vraie et fausse en même temps, dans le même contexte et au même moment. Par exemple, il est impossible que "Il pleut" soit à la fois vrai et faux en même temps.
Le raisonnement déductif repose fortement sur l'exactitude des prémisses initiales. L'argument final est invalide si une seule prémisse est jugée incorrecte.
Le raisonnement est l'action ou la faculté de raisonner, l'exercice de la pensée et la manière de l'exercer. Il se traduit par la capacité à analyser le réel et à le comprendre, à percevoir les relations entre les êtres ou les objets. C'est aussi la capacité de connaître, de juger, de convaincre.
Il consiste à s'appuyer sur une analogie, une ressemblance ou une association d'idées entre deux situations, par exemple passée/présente, connue/inconnue, etc., à procéder à une comparaison et à aboutir à une conclusion en appliquant à la seconde situation une caractéristique de la première.
Il est recommandé de commencer le raisonnement par une courte introduction qui doit comprendre dans l'ordre : une accroche ; le rappel du sujet ; la définition et la discussion des termes du sujet ; l'annonce du plan. Cherchez à présenter tout cela de façon logique et fluide.
La structure de base de l'argumentation correspond à son organisation interne, c'est-à-dire à la forme générale de la relation du ou des arguments à la conclusion, V. Modèle de Toulmin ; Convergence – Liaison – Série; Épichérème.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
On appelle raisonnement concessif un raisonnement dans lequel le locuteur admet un argument contraire à sa thèse tout en maintenant son point de vue initial.
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Quand utiliser le raisonnement par contre-exemple ? Il faut utiliser le raisonnement par contre-exemple quand nous voulons réfuter une affirmation plus générale.
Recueillir, résumer et évaluer l'information et les données probantes pour déterminer les options et résultats potentiels et prendre des décisions éclairées et rapides. Comprend la pensée et le raisonnement critiques.
Raisonnement inductif
On formule des hypothèses, considérée comme vraies, basées sur ces observations et on tire des conclusions. Aristote donnait l'exemple suivant : « Si un navire suit une côte et se retrouve au même endroit, on peut en induire que la terre qu'il a longée est une île ».
Le raisonnement logique s'appuie sur deux éléments : des connaissances et des stratégies. Les connaissances ou savoirs dans divers domaines peuvent être accessibles soit → immédiatement car ils sont automatisés et utilisés fréquemment.
Structurer sa pensée, c'est être capable d'identifier et de nommer les éléments de pensée. C'est également apprendre à les catégoriser et à les hiérarchiser. Ce travail de structuration de la pensée peut s'effectuer sous forme de listes ou de schémas, avec des mots, des dessins et/ou des pictogrammes.
Un raisonnement fallacieux est fondé sur l'antagonisme entre : son apparence de logique, qui est en rhétorique l'art de construire un discours cohérent ; son caractère fallacieux, c'est-à-dire mensonger, ou illusoire.
Le raisonnement par l'absurde consiste à supposer que A est vraie et que B est fausse. On aboutit alors à une contradiction, ce qui entraîne que B doit être nécessairement vraie.
Dans ce noyau, on définit l'induction comme une opération mentale consistant à remonter de propositions singulières à une proposition générale, et dans lequel la déduction consiste à passer d'une proposition à une autre qui en est la conséquence logique et, la conséquence logique de la première proposition.
Le raisonnement déductif est habituellement le seul moyen de preuve par la logique. Il permet d'expliciter ce qui était latent mais n'apporte pas de connaissance nouvelle. Exemple de raisonnement valide sur la forme avec une conclusion fausse : Les chats sont des oiseaux.
Le raisonnement inductif peut être opposé au raisonnement déductif. Dans ce cas, il faut partir d'une idée générale pour en tirer des conséquences spécifiques. Voici un exemple de raisonnement déductif : « Les chiens sont des mammifères.