Si on écrase la forme à libération modifiée, on administre toute la dose d'un coup. À l'inverse, si on écrase un comprimé gastro-résistant, il sera détruit par l'acidité de l'estomac. » Pour faire court, ne touchez pas aux comprimés enrobés, « dragéifiés » pour masquer un mauvais goût ou une odeur dérangeante.
Il ne faut jamais écraser ou broyer un comprimé ou ouvrir une gélule sans avoir d'abord demandé si cela est possible sans risque. On demande au pharmacien dont c'est le métier. Si on peut le faire, il faut éviter de broyer à l'avance et respecter les indications de compatibilité avec le véhicule d'administration.
EXPOSITION DE L´ENTOURAGE ET DES SOIGNANTS
La personne qui écrase les comprimés ou ouvre les gélules est exposée à des particules de médicaments de médicaments cancérogènes, tératogènes ( substance cytotoxique), ou toxique pour un enfant à naître d´une femme enceinte. Elles sont parfois allergisantes.
cpr pelliculés à 0.5 mg, 1 mg, 1.5 mg, 2 mg et 2.5 mg Oui Oui Les cpr pelliculés n'ont pas de rainure et il faut les couper avec un coupe-comprimé.
Ils ne doivent pas être écrasés, coupés ou mâchés, car une quantité importante de médicament peut être libérée d'un seul coup, ce qui peut causer un préjudice grave. L'accident dont il est question concerne un consommateur atteint du cancer de l'œsophage qui souhaitait rester à la maison.
Écraser un comprimé dans un pilulier : mode d'emploi
travailler sur une surface propre et désinfectée ; utiliser un broyeur type moulin ou un écrase-comprimé adapté ; utiliser des sachets à usage unique compatibles avec votre broyeur.
Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d'eau. A défaut, laisser le comprimé se dissoudre dans un grand verre d'eau et bien agiter avant de boire.
1- couper l'emballage de manière à n'avoir qu'un comprimé dans son alvéole ; 2- mettre le comprimé toujours emballé sur une planche à découper, face visible au dessus ; 2- couper le comprimé avec un couteau en céramique ou très aiguisé (en deux ou quatre suivant besoin).
Couper, Écraser, Ouvrir, quels sont les risques potentiels ? - Risque de toxicité locale directe pour le manipulateur (ex: les cytotoxiques). engendrant une toxicité, ou une perte d'effet. - Risque de contamination et d'incompatibilités entre broyats successifs.
Recommandations pour la préparation
Toujours vérifier si le médicament est écrasable en se référant à la liste disponible sur intranet. Utiliser un système écraseur-broyeur par patient. Écraser et administrer les médicaments un à un. Ecraser le médicament immédiatement avant de l'administrer.
Le paracétamol en excès est toxique pour le foie
Aussi connu sous les noms de marques Doliprane, Efferalgan ou Dafalgan, cet analgésique disponible sans ordonnance est le plus prescrit et vendu dans le monde.
Vérifier que les bons traitements aient bien été prescrits au patient à chaque étape du parcours de soins, pour éviter toute erreur médicamenteuse. La conciliation est particulièrement utile lorsque le patient entre ou sort de l'hôpital, car il n'y est pas suivi par les mêmes médecins qu'au quotidien.
Le broyage de comprimés ou l'ouverture de gélules peut aussi exposer à une amertume prononcée, à des ulcérations de la bouche ou de l'appareil digestif, parfois à des perforations intestinales. De plus, les doses administrées sont alors incomplètes et parfois la substance active est altérée.
À la différence de la voie orale, la voie sublinguale évite que les sucs gastriques et les enzymes intestinales dégradent certains principes actifs sensibles au pH acide. En effet, certains médicaments sont dégradés dans l'estomac et perdront de leur efficacité.
Ne pas avaler le comprimé effervescent non dissous, ni le croquer, ni le laisser se dissoudre dans la bouche. 3. Après avoir bu la solution contenant le comprimé effervescent dissous, ne vous allongez pas, restez en position bien droite (assise, debout, ou en marchant) pendant au moins 30 minutes.
Ne pas diviser le comprimé de 1000 mg en deux moitiés égales pour les faibles doses. Il existe des comprimés de paracétamol plus faiblement dosés dans le commerce. Ne pas dépasser la dose indiquée.
Placez un cachet entre les rainures de l'outil.
Essayez de mettre le cachet contre le bord supérieur, afin que son centre soit aligné avec le centre du coupe-comprimé. La lame viendra ainsi couper le cachet exactement en deux.
Coupe comprimé en 2 ou 4 avec lame de cutter et compartiment : Ce coupe comprimé est très simple d'utilisation. Il suffit de positionner le comprimé (ou le demi-comprimé) et de refermer le boîtier. La lame coupe le comprimé (ou le demi-comprimé) en 2 sans qu'il ne s'échappe et sans risque de vous couper.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène®, Voltarene®, Diclofénac®…)
Suppositoires. La voie rectale permet une administration simple. Il s'agit de la voie d'administration la plus rapide après l'intra veineuse.
Dès ce mercredi 15 janvier, les anti-douleurs contenant du paracétamol, de l'ibuprofène ou de l'aspirine ne sont plus en libre-service. L'objectif de cette mesure annoncée mi-décembre par l'Agence du médicament (ANSM) est de limiter les usages risqués de ces médicaments vendus sans ordonnance.
Les boîtes à médicaments, un confort quotidien
Pour faciliter la prise de votre traitement et vous offrir plus de confort au quotidien, les pharmacies peuvent proposer des boîtes à médicaments personnalisées, également appelées piluliers.
Il faut bien l'agiter avant usage afin que la substance soit répartie uniformément. Le liquide va "accompagner" les microbilles du principe actif indissolubles. Cette forme est utilisée pour les antibiotiques, les molécules trop acides ou pour les personnes ayant des troubles de la déglutition.
Comprimés enrobés : recouvert d'une ou plusieurs couches constituant l'enrobage, lorsque l'enrobage est très mince : comprimé pelliculé. Avantages : déglutition facilité, paroi lisse (pas de collage), protection des principes actifs avec l'humidité.