Les spécialistes du Centre d'Études et de Recherches en Psychopathologie de Toulouse en ont proposé la définition suivante : « la bigorexie est un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications ...
Le symptôme principal et très caractéristique de la bigorexie est le désir très intense voire compulsif, d'effectuer une activité sportive. Le sportif augmente progressivement le temps consacré au sport qui devient la priorité pour laquelle il délaisse sa vie personnelle et professionnelle.
La bigorexie est considérée comme une maladie chronique et est, de ce fait, entièrement prise en charge par la Sécurité sociale.
Les personnes les plus touchées sont principalement celles qui font du culturisme ou un sport d'endurance mais aussi des activités liées au fitness, au cyclisme ou à l'aviron.
On peut dire que l'on est « atteint » de bigorexie dès lors que le sport prend la place sur tout le reste, au détriment de notre vie sociale, professionnelle, et ce même lorsque l'on est blessé ! Toutes ces personnes atteintes de bigorexie peuvent se mettre en danger.
Un athlète présente ainsi des capacités métaboliques extraordinaires. À la retraite, les TCA développés par ces athlètes sont parfois à l'origine d'un déséquilibre de la balance énergétique pouvant mener au stade d'obésité sévères (IMC > 35) et morbides (IMC > 40).
Les causes
D'une part, comme l'explique l'ASEF, « la bigorexie peut avoir une origine psychologique : besoin d'augmenter l'estime de soi, de combler un vide affectif ou de modifier l'apparence corporelle qui est sous-estimée ».
L'addiction au sport commence en général par la pratique occasionnelle d'une activité sportive. Si le cerveau a repéré les bénéfices apportés par le sport, alors la personne continuera sa pratique physique.
Au-delà d'une certaine limite, l'exercice peut avoir des effets pervers et entraîner des traumatismes musculo-squelettiques et du stress cardiovasculaire, qui en supplantent les bienfaits. La pratique régulière d'une activité physique trop intense peut même contribuer à augmenter le risque de mort subite.
Depuis 2011, la bigorexie est reconnue comme maladie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et est définie comme une « dépendance de l'être humain à l'activité sportive ».
"Trop de sport" peut amener des problèmes cardiaques, ce n'est pas négligeable. Des maladies osseuses peuvent aussi se développer. Les entorses et les tendinites se multiplient généralement, d'autant plus si elles sont mal soignées et que la personne ne prend pas le temps de mettre son corps au repos.
Bref, selon l'OMS, l'inactivité physique favorise l'apparition de certains cancers (cancer du côlon, cancer du sein...) et de maladies comme le diabète de type 2. Il y a bien une conséquence directe sur l'organisme, liée au manque d'activité physique.
L'avis de l'expert : Le sport est bon pour la santé. Il ne faut pas l'arrêter net. Au contraire, il faut retrouver le plaisir dans le sport et ne plus pratiquer une activité physique simplement pour ne pas souffrir. En arrêtant de pratiquer de façon si intense le sport, j'ai eu l'impression de perdre du poids.
L'addiction au sport se caractérise par la pratique compulsive d'une activité physique, au point d'avoir des répercussions négatives sur l'organisme. Le sportif accro passe sa journée à faire de l'exercice, compromettant ses relations sociales et négligeant ses engagements professionnels.
Excellente pour la relaxation des muscles et pour travailler l'ensemble de la silhouette, la nage régulière est une pratique intéressante pour grandir en taille tout en tonifiant les bras, les jambes et le ventre. Pour être efficace, misez sur plusieurs séances de deux heures chaque semaine.
Parfois, même avec une activité physique régulière et une bonne hygiène alimentaire, la perte de poids est difficile ou inexistante. Dans ce cas, notre spécialiste conseille de consulter un professionnel de santé car la stagnation du poids malgré les efforts peut être due à un souci au niveau de la thyroïde.
"L'arrêt du sport entraîne généralement une prise de poids", souligne le coach sportif Sylvain Charles. "Le principal problème lorsque l'on arrête de pratiquer une activité physique régulière, c'est que l'on garde les mêmes habitudes alimentaires, et donc les mêmes repas", explique-t-il.
C'est aux alentours de 25 ans que notre forme physique est la meilleure, ce qui se traduit par des temps de réaction minimaux et une VO2 max (celle-ci représente le volume maximal d'oxygène consommé par les muscles lors d'un effort physique) à son plus haut niveau.
Plus inquiétant encore, des chercheurs ont trouvé que les sportifs occasionnels présentaient une capacité affaiblie pour lutter contre les radicaux libres. Ces molécules sont nocives pour l'organisme car elles peuvent altérer l'ADN et nuire aux cellules saines pour provoquer un vieillissement prématuré.
L'activité physique peut, lorsqu'elle est excessive, entraîner des problèmes cardiovasculaires : fatigue cardiaque, hypertension artérielle, infarctus, etc. Pour éviter ces problèmes de santé, il est important d'effectuer un examen préalable à la pratique du sport et de savoir entraîner son cœur de manière raisonnable.
"Non, faire du sport tous les jours n'est pas dangereux. Il est d'ailleurs préférable de diversifier les pratiques. La règle de base, c'est trois fois par semaine une activité cardiovasculaire diversifiée (vélo, course, natation), et deux fois par semaine du renforcement musculaire.