Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif). Les propositions subordonnées circonstancielles sont compléments circonstanciels de la proposition principale.
« QUE », pronom relatif, introduit une proposition subordonnée relative. Il est complément d'objet du verbe et remplace le groupe nominal antécédent de la proposition principale. Ex. : La maison que j'ai achetée est grande. → La proposition principale est : La maison est grande.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où et les formes composées : lequel, auquel, duquel, etc.). Le plus souvent, elle complète un nom ou un pronom, sur lequel elle apporte des précisions. Sa fonction est alors épithète.
La nature d'une proposition subordonnée
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.)
La classe grammaticale est ce qu'on appelle aussi la nature du mot (opposée à sa fonction dans la phrase) . Il s'agit de ce qu'est le mot quand il est ou non dans une phrase. Par exemple, le mot « pattes » est un nom car il est précédé d'un déterminant (ex : des pattes) et qu'il est variable en nombre (ex : une patte).
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
Définition. La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Reconnaître les propositions dans la phrase
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
Prépositions : Elles introduisent un nom, un pronom ou un infinitif (à, dans, par, pour, en,vers, chez, contre, sur, avec, deux, sans, sous)...
Qui, pronom relatif. Qui, sujet, peut représenter des personnes ou des choses : l'homme qui parle ; le chien qui aboie ; la pomme qui tombe.
Définition de loin adverbe et nom masculin. À une grande distance (d'un observateur ou d'un point d'origine). Être loin, très loin (→ au bout du monde, au diable).
Une proposition subordonnée relative est toujours introduite par un pronom relatif : -qui –que –quoi –dont -où -lequel et ses composés ( laquelle, desquels ...)
Les propositions subordonnées complétives
La proposition subordonnée complétive ne remplace pas un nom mais complète un verbe grâce à une conjonction de subordination. Exemple : Je souhaite que tu ailles à l'école. Je pense que tu devrais travailler plus.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Elle est introduite par un subordonnant (si, ce qui, ce que, etc.) ou par un marqueur interrogatif avec ou sans préposition (pourquoi, comment, de combien, à qui, etc.). Elle fait partie du groupe verbal. Elle occupe la fonction de complément direct ou indirect du verbe.
La proposition subordonnée complétive a le plus souvent une fonction de COD ou COI dans la phrase. Elle est introduite par - que -. Son verbe peut être, selon le sens, conjugué à l'indicatif (fait réel), au conditionnel (condition) ou ausubjonctif (après -il faut que-).
La phrase contient une ou plusieurs propositions. On distingue trois sortes de propositions: La proposition indépendante comme son nom l'indique, ne dépend de rien, et rien ne dépend d'elle; elle se suffit à elle-même.
Les conjonctions de subordination peuvent avoir des formes simples : que, quand, comme, quoique, si, lorsque, etc. ou une forme composée : alors que, pour que, dès que, tandis que, etc. On pourrait les appeler locutions conjonctives de subordination.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
On distingue traditionnellement neuf classes de mots : le nom, l'adjectif, le verbe, l'adverbe, le déter- minant, le pronom, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Quel, quels, quelle, quelles, qu'elle, qu'elles I. La nature (classe grammaticale) de chacun des mots. Quel, quelle, quels et quelles suivis d'un nom sont des déterminants exclamatifs et interrogatifs. Ils s'accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.