L'Union européenne définit la compétitivité comme la capacité d'un pays à améliorer durablement le niveau de vie de ses habitants, et à leur procurer un haut niveau d'emploi et de cohésion sociale, dans un environnement de qualité.
La compétitivité de l'économie d'un pays est la capacité de son outil de production à satisfaire les demandes intérieures et extérieures en contribuant à l'amélioration du niveau de vie de ses habitants.
La compétitivité est liée à de nombreux facteurs comme la spécialisation géographique, la spécialisation sectorielle, les politiques de soutien des pouvoirs publics (subventions et autres aides aux exportateurs, accès au crédit et à l'assurance, etc.).
La compétitivité-prix dépend du prix à la sortie du pays, qui dépend lui-même du coût salarial* et du comportement de marge**, du taux de change et des coûts d'accès aux marchés. La compétitivité hors prix, également appelée compétitivité structurelle, est la capacité à imposer ses produits indépendamment de leur prix.
Elle traduit l'aptitude pour une entreprise, un secteur d'activité ou l'ensemble des acteurs économiques d'un pays à faire face à la concurrence. Être compétitif seulement sur les prix de vente permet éventuellement de gagner une bataille, mais pas toujours la guerre.
1. Qui est susceptible, grâce à ses qualités, à ses caractéristiques, de supporter la concurrence : Sortir un produit compétitif. 2. Qui offre ses produits à un prix tel qu'ils peuvent faire concurrence aux autres produits similaires sur le marché.
Pour améliorer sa compétitivité prix, les déterminants principaux d'un pays sont donc le taux de change et le coût de production de ses entreprises. Le taux de change peut être influencé par la banque centrale, en fonction de sa politique monétaire.
De la productivité des firmes à leur compétitivité. L'idée est simple en fait : la hausse de la productivité des firmes améliore leur compétitivité, c'est-à-dire leur capacité à gagner des parts de marché, et donc celle du pays, ce qui accroit sa capacité à exporter.
Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
Les gains de productivité permettent de dégager de quoi financer des investissements privés (Q3) et publics (Q4). Ces investissements sont à leur tour facteur de hausse de la productivité : achats d'équipements de haute technologie, infrastructures, dépenses de recherche, d'éducation…
Les origines de la perte de compétitivité-prix
L'urgence serait alors à la baisse du coût du travail, notamment par la flexibilisation du marché de l'emploi (qui pèse sur les salaires) et par la baisse des dépenses publiques (qui permet de réduire les cotisations).
De quels facteurs dépend la compétitivité des entreprises ? La compétitivité-prix dépend des coûts de production des produits et du taux de change de la monnaie. La compétitivité-prix se définit comme la capacité des entreprises à offrir un bien à un prix inférieur à ceux de ses concurrents avec une qualité identique.
Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et régionaux sont étroitement associés à cette dynamique.
L'indicateur le plus pertinent de celle-ci est les parts de marché des exportations dans le commerce mondial et surtout le solde de la balance courante qui rend compte de la compétitivité externe comme interne du pays.
Les stratégies de localisation des FMN peuvent aussi chercher à augmenter la compétitivité hors-prix et à s'approcher des marchés. Une implantation dans des pays où la main-d'œuvre est particulièrement qualifiée et la recherche-développement importante permet d'améliorer la compétitivité hors-prix.
Le progrès technologique ainsi que l'efficacité du processus de production impliquent tous les deux une productivité des facteurs plus élevée et par conséquent conditionnent l'avantage compétitif d'une entreprise ou d'un secteur donné.
Qualité et Innovation : La qualité des produits et services, couplée à une innovation constante, est un pilier de la compétitivité hors-prix. Les entreprises investissent dans la recherche et le développement (R&D) pour créer des offres uniques et répondre aux attentes changeantes des consommateurs.
Une entreprise peut consolider sa position en appliquant des stratégies de différenciation dans quatre grands domaines: les chaînes d'approvisionnement; la recherche et le développement ainsi que l'innovation; la fabrication; et enfin le marketing et la vente.
adversaire, challenger, concurrent, rival. Contraire : allié, partenaire.
La compétitivité d'un pays est liée à la productivité de ses entreprises. Cependant, la compétitivité d'un pays ou d'une entreprise ne dépend pas que de sa capacité à faire face aux autres en fonction des prix des produits.
L'État mobilise divers acteurs du financement de la recherche : l'ANR et Bpifrance financent des projets de R&D menés par des acteurs des pôles de compétitivité. La Caisse des dépôts (CDC) soutient des projets de plateformes d'innovation.
Le capital humain apparaît comme un premier facteur permettant de gagner en compétitivité : la motivation, l'implication et le bien-être des salariés, sont cités par 58,1 % des sondés tandis que la qualité et le talent des managers sont cités par 41,1 %, et la qualification des salariés par 40,7 %.
Efficacité opérationnelle : La gestion de la qualité vise à optimiser les processus internes de l'entreprise. En éliminant les inefficacités et les erreurs, elle permet d'améliorer la productivité, de réduire les délais de production et d'offrir des délais de livraison plus courts.