La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une au moins des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée. Elle est une façon moins normative que la théorie de la concurrence pure et parfaite d'aborder la concurrence.
La concurrence devient imparfaite si l'un des acteurs ou un groupe d'acteurs a la possibilité de fixer un prix, une quantité ou une qualité. La concurrence imparfaite aboutit à des structures de type monopolistique ou oligopolistique.
Un marché imparfaitement concurrentiel est un marché qui ne remplit pas les fonctions et les caractéristiques des marchés en concurrence pure et parfaite. Les entreprises en concurrence monopolistique se font concurrence sur la base de la différenciation de leur produit par rapport aux autres.
La seule différence avec la concurrence pure et parfaite est donc l'absence d'homogénéité des produits. Dans la réalité contemporaine, on trouve très fréquemment des situations où quelques entreprises en situation d'oligopole offrent des produits différenciés.
La concurrence est parfaite si deux hypothèses sont réunies : l'information des agents économiques est totale (transparence du marché) ; les facteurs de production, le capital et le travail nécessaires à la production des biens, sont parfaitement mobiles.
Dans la pratique, la concurrence imparfaite peut se traduire par des monopoles, cartels, oligopoles, positions dominantes, professions corporatistes, etc. Dans le cas le plus extrême, la concurrence n'existe pas. Une seule entreprise approvisionne l'ensemble du marché : il s'agit d'un monopole.
Dans les situations de concurrence imparfaite, les consommateurs sont les grands perdants. D'une part, l'équilibre de monopole conduit à un prix supérieur ; d'autre part, la quantité proposée sera inférieure à celle de l'équilibre en CPP. Par ailleurs, les offreurs bénéficient de surprofits.
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur cinq hypothèses fondamentales : l'atomicité du marché, l'homogénéité du produit, une entrée libre sur le marché, la parfaite transparence du marché et des informations, et la libre circulation des facteurs de production.
La concurrence pure et parfaite est une structure hypothétique de marché définir au XIXème siècle ; Ses hypothèses sont l'atomicité, l'homogénéité, la fluidité, la transparence et la libre circulation des facteurs de production ; Sa théorie est le fondement de celle de l'équilibre général des marchés.
Dans le monde réel, il est pratiquement impossible d'atteindre la concurrence pure et parfaite. En effet, chacune des conditions est difficilement réalisable. Atomicité du marché : Des entreprises et des gouvernements ont des poids assez forts pour changer et contrôler des marchés.
Monopole, oligopole et concurrence monopolistique sont trois types de marchés imparfaitement concurrentiels. Sur ces structures de marché, les offreurs sont faiseurs de prix.
Les marchés où la concurrence est imparfaite se caractérisent par le fait que les conditions du modèle de concurrence pure et parfaite (homogénéité, libre entrée et sortie, etc.) ne sont pas garanties.
Les entreprises qui exercent sur un marché à concurrence imparfaite disposent d'un pouvoir de marché, c'est-à-dire qu'elles ont une certaine liberté pour déterminer le prix. Ainsi, le monopole peut fixer librement le prix de ses produits, mais pas la quantité qu'il vendra du bien en question.
Le monopole et l'oligopole sont les deux exemples de situations de marchés imparfaits.
En effet, la concurrence est une structure de marché où de très nombreuses entreprises sont en compétition pour vendre leurs produits, alors que le monopole caractérise un marché où une entreprise unique propose le sien, sans substitut, à de nombreux acheteurs.
Dans la réalité, l'hypothèse d'homogénéité du produit est aussi rarement respectée et les entreprises cherchent à différencier leurs produits. Le marché se trouve alors dans une situation de concurrence monopolistique.
On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole, l'oligopole et la concurrence monopolistique).
Le monopole détermine le prix (le monopoleur est faiseur de prix – ou price maker) alors qu'une firme en situation de parfaite concurrence prend le prix comme donné (ou price taker). On dit que le concurrent est preneur de prix.
Il faut tout d'abord savoir que la situation de concurrence parfaite est un idéal qui n'existe jamais totalement dans la réalité. Le concept de concurrence parfaite a été créé pour permettre la comparaison entre plusieurs structures de marché.
La concurrence directe, constituée de l'ensemble des entreprises proposant un produit ou service similaire à votre entreprise. La concurrence indirecte, constituée des entreprises proposant un produit ou service différent, mais répondant au même besoin que celui auquel votre entreprise cherche à répondre.
selon les recommandations des projets correspondants. Une situation d'oligopole se rencontre lorsqu'il y a, sur un marché, un nombre faible d'offreurs (vendeurs) disposant d'un certain pouvoir de marché et un nombre important de demandeurs (clients). On parle aussi de situation de marché oligopolistique.
L'atomicité du marché est une caractéristique du marché indiquant la présence d'un grand nombre de vendeurs et d'acheteurs, empêchant ainsi toute position dominante sur le marché.
Un marché avec une concurrence pure et parfaite a de nombreuses entreprises qui se font concurrence. Un grand nombre de concurrents qui vendent les mêmes produits empêche la hausse des prix parmi les entreprises. Ainsi, les producteurs proposent leurs produits à un prix moyen pour rester sur le marché.
En situation d'oligopole, les offreurs, puisqu'ils sont en nombre limité, disposent d'un pouvoir de marché, et ce, même sans entente. En effet, la concurrence entre les entreprises est moins intense qu'elle ne l'est en concurrence parfaite.
Les risques de l'oligopole
Ainsi, les entreprises faisant partie d'un oligopole peuvent être tentées de recourir à des pratiques anticoncurrentielles, comme l'abus de position dominante, pour s'assurer de conserver leur pouvoir sur le marché.