Premier théoricien de la désobéissance civile, Thoreau considère que l'individu ne peut pas renoncer à son droit de regard sur les lois. Au contraire, à partir du moment où l'État agit aussi en son nom, le citoyen doit veiller à ne pas devenir lui-même l'instrument de l'injustice qu'il condamne.
La désobéissance civile peut se définir comme le fait de refuser de manière assumée et publique d'obéir à une loi, un règlement ou un pouvoir jugé injuste de manière pacifique. La désobéissance civile s'apparente donc à une forme de résistance sans violence.
La désobéissance civile est une forme de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil. Elle a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le caractère inique ou injuste d'une loi avec l'espoir d'obtenir son abrogation ou son amendement.
Pour Arendt (1972b : 77), la désobéissance civile est donc exercée en vertu d'un désaccord fondamental avec une loi ou une politique et sert à revendiquer « des changements désirables et nécessaires ou la restauration du statu quo ».
Ce mouvement d'indépendance a permis la théorisation de la désobéissance civile qui fut mise en place par Henry David Thoreau dans son essai « Resistance to Civil Government » publié en 1849 à la suite de son refus de payer la part de l'impôt destinée à financer la guerre contre le Mexique en vue de l'annexion du Texas ...
À ces conditions, donc, la désobéissance civile doit être considérée comme valable et légitime, tant il est vrai, n'en déplaise à Jean Charest, que « la démocratie est aussi dans la rue » et « s'exprime également à travers l'opinion publique, les manifestations de masse, voire la désobéissance civile bien comprise et ...
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
Sanctions: un an d'emprisonnement et 15000€ d'amende (y compris en cas de tentative). Définition: vise le fait de faire obstacle, de façon concertée et à l'aide soit de menaces, soit de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations, à la liberté de travail.
Dans son célèbre Discours de la désobéissance civile (1849), il a exposé clairement le débat et a justifié sa conduite en ces termes : « La soumission aux lois iniques peut constituer un crime ; la désobéissance devient alors un devoir envers soi-même, en même temps qu'un devoir civique.
La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
La désobéissance civile, selon Gandhi, est un moyen politique non-violent de recherche de la vérité. Le Mahatma considère l'engagement politique comme une nécessité religieuse.
D'abord en raison de la motivation de cette contestation, puisqu'il s'agit, par une action collective de violation de la loi, d'en dénoncer le contenu ; ensuite en raison de son but, le dessein ultime étant de renverser la loi existante et d'œuvrer à l'émergence d'une loi nouvelle.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
La notion d'obéissance, y compris à la parole de Dieu, est toujours liée à la liberté. L'obéissance engage le chrétien à s'ouvrir à la volonté de Dieu, elle est un acte de foi qui incite à rechercher la volonté de Dieu dans les événements et les défis de la vie.
L'obéissance nous aide aussi à progresser et à devenir plus semblables à notre Père céleste. Mais les personnes qui ne font rien tant qu'elles n'ont pas reçu de commandement puis gardent les commandements à contrecœur perdent leur récompense (voir D&A 58:26-29).
Saül fait donc des guerres « justes ». Mais bientôt il va désobéir, et accepter que certains profitent du combat pour leur avantage personnel. Les hommes de l'ancien testament pensaient que Dieu punissait et voulait la mort !
La soumission a ses raisons : désobéir est trop risqué ou trop coûteux, la soumission garantit une forme de calme, les injustices sont justifiées par le pouvoir, de même qu'elles pourraient troubler ce pouvoir.
désobéissance n.f. Action de désobéir ; refus de se soumettre à une loi.
Conclusion. Même si, en théorie, les lois sont censées être justes, nous avons vu que ce n'est pas toujours le cas dans la pratique et dans les faits. Il peut donc être raisonnable de désobéir aux lois/ et cela peut même être un moyen pour s'affirmer en tant que conscience morale et homme libre.
Un agent public peut-il désobéir ? L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
Le juge comme créateur d'une source de droit. Si la jurisprudence reste en grande partie subordonnée à la loi qu'elle interprète elle peut exister en dehors de toute règle législative.