Cicéron définit la guerre générale comme “une affirmation par la force”; Grotius ajoute que «la guerre est l'état des force en compétition». Pour Diderot, la guerre est« une maladie convulsive et violente du corps politique » et pour Clausewitz “la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens”.
La guerre est un choc de forces. Elle est, plus précisément, l'état d'un ensemble humain où le choc – la lutte armée, le combat, l'affrontement radical – est devenu la modalité prédominante du rapport entre les forces internes et/ou externes.
La guerre est souvent une façon de ressouder une communauté contre un ennemi commun, de justifier le respect d'une forte discipline, voire d'acquérir ou conserver un pouvoir charismatique.
La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
La guerre serait une alerte, le simple fait qu'elle se produise montrerait que l'homme n'est que créature de conflit. Elle révèlerait que la nature humaine est impropre à la cohabitation. La guerre dénonce notre incapacité à la paix, à la coexistence. Pourtant, ce serait nier que la guerre est source de civilisation.
Pour Hobbes, la guerre est un état, une condition, tout l'espace de temps où les adversaires en présence, individus ou États, sont réellement des ennemis ayant réellement une volonté avérée d'user de la violence les uns envers les autres [4][4]Voir de nouveau les textes cités notes 1 et 2..
Le premier critère d'une guerre juste réside dans une cause juste. Mais qu'est-ce qu'une cause juste ? Selon notre homme, la seule situation permettant de considérer une cause comme juste est la légitime défense. Ainsi, si un pays est attaqué par un autre, il est parfaitement légitime et justifié de répliquer.
Le but de la guerre est d'amener une situation politique. Cette dernière constitue donc la visée de l'État car une campagne bien menée permet de négocier en position de force. Il est alors indéniable que la guerre trouve sa raison et sa fin dans la politique.
En droit international, on parle en fait d'un «conflit armé international», lorsqu'il oppose deux Etats ou plus, ou d'un «conflit armé non-international» lorsqu'il oppose des forces gouvernementales à des groupes non gouvernementaux.
GUERRE, subst. fém. Situation conflictuelle entre deux ou plusieurs pays, états, groupes sociaux, individus, avec ou sans lutte armée.
Elle est particulièrement marquée dans l'attente des assauts , du choc , des corps à corps; On devine la présence de l'ennemi, on la redoute: on l'imagine plus grand, plus fort, sauvage, cruel et on se retrouve parfois face à des hommes désarmés, des enfants, des femmes...
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Lorsque l'on évoque les conséquences de la guerre, on a tendance à penser aux vies humaines perdues, ainsi qu'aux blessés. Mais la guerre induit également de nombreux effets économiques néfastes à long terme, dont certains peuvent être la cause de conflits futurs et d'un accroissement de la misère.
Le plus ancien, L'Art de la guerre, nous vient d'Asie. Il est attribué à Sun Tzu, général chinois ayant vécu à la fin du vie siècle avant J. -C. Selon la pensée taoïste, si la guerre est une tension entre deux forces vitales, elle doit être une arme de paix qui requiert intelligence et apprentissage.
elle permet de faire passer des lois extrêmement répressive. La guerre permet aussi de lever des budgets colossaux pour des recherches sur les armes,la biologie,les transports, budgets qui ne seraient pas admis en temps de paix.
Visant à couper l'accès à la mer, les Russes prennent le contrôle de la côte de l'Ukraine continentale sur la mer d'Azov, mais leur avancée vers Odessa et le Danube le long de la côte de la mer Noire est entravée par leur incapacité à capturer rapidement Mykolaïv ou à tenir l'île des Serpents.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Synonyme : affrontement, conflagration, conflit, conflit armé, hostilités, offensive.
La guerre incarne la volonté de conquérir quelque chose et de gouverner, tandis que la violence résulte seulement d'une forme de plaisir.
Les deux critères de la guerre juste que sont l'exigence d'une autorité légitime et celle d'une déclaration formelle de guerre ont perdu aujourd'hui le sens qui était le leur jusqu'au second conflit mondial.
Ces deux limites se vérifient très clairement lorsque Walzer prône, comme projet de paix perpétuelle, la généralisation de la non-violence. La non-violence est un objectif individuel, dont le bénéfice collectif ne peut avoir de sens qu'en des cas très limités.
La thèse de Hobbes
La thèse défendue par Hobbes est que l'antagonisme des désirs trouve sa solution dans le recours à un arbitre qui sera juge de ce qui est désirable et de ce qui ne l'est pas.