nLa condition humaine est plus problématique : ça veut tout et rien dire. Il s'agit de la nature même de l'homme. La guerre dénoncerait la nature même de l'homme. Pourtant elle semble en être une conséquence : les hommes sont des ambitieux, la lutte pour le pouvoir fait partie de leur ambition.
«La guerre est inhérente à la nature humaine, elle ne cesse que pour renaître. Et elle a un rapport avec le masochisme: une petite équipe de dirigeants l'impose à des peuples qui acceptent de se faire tuer.
Le passage aux extrêmes est, par conséquent, contenu dans la nature de la guerre : « … la guerre est un acte violent dans lequel l'emploi de la force étant illimité, chacun des deux adversaires impose à l'autre sa loi ; d'où résulte une influence réciproque qui, de part et d'autre, doit conduire à l'extrême. » [4]
Cicéron définit la guerre générale comme « une affirmation par la force»; Grotius ajoute que «la guerre est l'état des force en compétition». Pour Diderot, la guerre est« une maladie convulsive et violente du corps politique » et pour Clausewitz « la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens ».
Les combats sont violents, meurtriers et difficiles dans les tranchées ou lors des grandes offensives. La guerre est l'occasion de mobiliser des armes nouvelles (gaz, canon, aviation... ) qui sont plus meurtrières. Les conditions de combats, et de survie des soldats sont très difficiles : boue, rats, froid….
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
la guerre comme facteur de cohésion sociale. Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou pays.
C'est une loi immuable, une loi fatale. La guerre n'est pas seulement présentée comme le stade final de l'adolescence, elle apparaît aussi comme vitale pour les hommes à toutes les étapes de leur existence. Ils vivent avec elle, pour elle, car ils ne peuvent se passer d'elle. Plus de doutes, plus de ruses » (Int., p.
La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
Elle est particulièrement marquée dans l'attente des assauts , du choc , des corps à corps; On devine la présence de l'ennemi, on la redoute: on l'imagine plus grand, plus fort, sauvage, cruel et on se retrouve parfois face à des hommes désarmés, des enfants, des femmes...
Territoires. Quand deux pays veulent une même terre et qu'ils n'arrivent pas à vivre ensemble, ils se battent pour l'obtenir. Richesses. Deux pays peuvent s'affronter parce que l'un cherche à s'emparer des richesses naturelles de l'autre, comme le pétrole, l'eau, le gaz ou les minerais.
La guerre détruit le capital physique, le capital humain et le capital social. L'impact de ces trois éléments est important à long terme. Les infrastructures physiques sont essentielles au développement et leur destruction a des conséquences durables.
Tout homme cherche à se conserver ; or, à l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer cette conservation. Cette liberté illimitée conduit à la guerre universelle : « l'homme est un loup pour l'homme » (De Cive).
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
Comme toutes les solutions défensives, comme tous les mécanismes de défense, elle s'avère après coup peu économique que ce soit sur le plan social ou intrapsychique, et si peu efficace qu'elle doit en permanence être réutilisée, réinventée.
Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
elle permet de faire passer des lois extrêmement répressive. La guerre permet aussi de lever des budgets colossaux pour des recherches sur les armes,la biologie,les transports, budgets qui ne seraient pas admis en temps de paix.
Guerre et paix constituent deux modalités des rapports entre les nations : la guerre désigne la lutte contre des ennemis extérieurs, la paix l'entente entre les peuples. et chercher le principe universel qui préside à la conduite de la guerre.
Parce que les conséquences des conflits sont vastes
Aider les gens à se confronter et à s'attaquer aux causes premières et aux facteurs de conflits, de même qu'à leurs lourdes conséquences exige un travail de concertation à moyen, voire long terme.
Dès 2014, les pro-russes Ukrainiens, alignés sur Moscou, dénoncent la prise de pouvoir à Kiev par les « Nazis »; ils veulent ainsi inscrire leur combat dans la continuité de la lutte des Russes contre les ingérences étrangères lors de la guerre civile de 1918-1921 et de la « grande guerre patriotique » de 1941-1944.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
La guerre engendre la pauvreté, mais la raison essentielle de sa concentration dans les pays pauvres est que la pauvreté accroît le risque de guerre civile. Notre argument central peut donc être brièvement formulé en ces termes : la cause originelle du conflit réside dans l'échec du développement économique.
La sécurité sociale naissante est mise à rude épreuve par le nombre élevé d'invalides, de veuves et autres victimes de la guerre qui font valoir leur droit à une pension. L'ensemble de la société est donc touché par le coût social élevé de la guerre.
Les répercussions se produiront de trois manières principales. Premièrement, la hausse des prix des matières premières, telles que les denrées alimentaires et l'énergie, fera encore augmenter l'inflation, ce qui aura pour effet d'éroder la valeur des revenus et de peser sur la demande.
Lutte armée entre États. (La guerre entraîne l'application de règles particulières dans l'ensemble des rapports mutuels entre États ; elle commence par une déclaration de guerre ou un ultimatum et se termine par un armistice et, en principe, par un traité de paix qui met fin à l'état de guerre.)