La négation totale sert à nier l'ensemble de la phrase. Pour ce faire, on utilise la locution adverbiale ne pas. Il n'a pas beaucoup de chance. Il ne l'a pas vue.
On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
La négation peut être exprimée par le vocabulaire : préfixe négatif, préfixe non- ou encore un antonyme.
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
La négation totale porte globalement sur la proposition entière et s'exprime au moyen de pas ou point associés à ne : « Claire n'est pas rentrée » en opposition à la phrase positive « Claire est rentrée » qui répond positivement à la même question : « Claire est-elle rentrée ? »
Négation totale. Comment savoir si la négation est totale ? Elle porte sur la proposition entière. Elle se forme avec l'adverbe « ne » + « pas, plus, point, guère, etc.» Exemple : « Il ne fume plus ».
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit). La négation partielle porte sur une partie seu- lement de la phrase : Il ne lit pas de poésie.
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
Tout en liant les termes, la conjonction « ni » les disjoint. Emploi : La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
La négation totale
Syntaxiquement elle se traduit par l'utilisation de “ne” + les forclusifs “pas” ou “point”. Exemple : la phrase “je ne viens pas au restaurant” est la négation de la phrase affirmative “je viens au restaurant”. La négation totale peut répondre à une interrogation totale : “viens-tu au restaurant ?”
On met une phrase à la forme négative en encadrant le verbe par : ne… pas , ne… plus, ne… jamais, etc. Attention à ne pas oublier le ne (ou n') devant le verbe, à l'écrit comme à l'oral !
La phrase négative se présente comme totale, restrictive ou partielle. Lorsque la négation est totale, elle porte sur la proposition entière. Grammaticalement, elle est reconnaissable par sa structure en « ne » + « pas, plus, point, etc. ».
Jamais employé avec ne ou sans
Lorsque jamais est utilisé dans un sens négatif avec ne ou sans, il signifie « en aucun temps », « à aucun moment ». Francine n'a jamais ressenti le besoin de faire des études supérieures. On n'oublie jamais les souvenirs précieux de son enfance.
Synonyme : déni, mépris, refus, rejet. – Littéraire : répudiation.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » est une phrase mnémotechnique permettant aux locuteurs francophones de retenir les conjonctions de coordination du français : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Nie est le verbe nier conjugué au présent de l'indicatif et au subjonctif présent à la 1re et à la 3e personnes du singulier ainsi qu'à l'impératif présent à la 2e personne du singulier.
La négation complexe : les autres formes négatives. La locution adverbiale « ne…pas » n'est pas la seule manière d'exprimer la négation. Pour nuancer la phrase, on peut remplacer « pas » par d'autres adverbes comme « jamais », « personne » ou « rien ». On appelle cela la négation complexe.
Nom commun. (Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
Le ne explétif s'emploie avec des adverbes de comparaison comme davantage, plus, moins, mieux, meilleur, pire, moindre, utilisés avec que pour introduire une phrase subordonnée.
Ne… guère, ne plus… guère,
indique une quantité minime ou une fréquence faible ; peu, pas très, pas beaucoup, pas souvent : Il n'aime guère cette peinture. Ces couleurs ne sont plus guère à la mode.
⋄ la négation de "P implique Q" est "P et (non Q)". ⋄ transitivité : si (P ⇒ Q) et (Q ⇔ R) alors (P ⇒ R). Convention : dans ce cours, quand on écrira P ⇒ Q ⇒ R, sans parenthèses, on voudra toujours dire : P ⇒ Q et Q ⇒ R, donc P ⇒ R.
h. ne … guère (négation de très, beaucoup : plutôt littéraire) Il n'a guère envie de quitter son pays.
La négation, ou forme négative, ne s'exprime pas systématiquement par le biais d'une corrélation (ne…guère, ne…pas, etc.). Elle peut aussi faire appel à des mots négatifs spécifiques : nul, aucun, personne, rien, plus, jamais, guère, nulle part…