Punir c'est choisir une idéologie et des valeurs en confirmation avec un système en place, et les imposer aux individus pour réduire leur liberté de pensée et d'expression.
Une punition juste est celle qui aspire à se libérer des intérêts particuliers pour viser l'universel. La morale est née de la distinction entre vengeance et justice.
La punition est l'expression d'un rapport de force dans lequel le dominant (l'adulte) exerce son pouvoir sur le dominé (l'enfant).
L'objectif d'une punition est de réduire ou faire disparaître un comportement non souhaité. La punition, d'un point de vue pédagogique, fonctionne en duo avec un autre principe essentiel: la récompense.
La punition est dès lors un mal nécessaire pour retrouver un ordre juste. Et, parce qu'elle est imposée par le pouvoir, gardien du droit, dans le but de réparer l'injustice et le désordre, elle est juste et rationnelle .
a. La punition permet de contraindre les individus vivant en société pour régler leurs comportements. En ce sens, la punition serait nécessaire, elle permet à la société de se maintenir et de vivre.
Elles ont des répercussions néfastes sur le cerveau des enfants, et altèrent le fonctionnement des circuits qui participent à la compréhension du langage. Ces atteintes peuvent être à l'origine de somatisations, de dépressions, ou encore de troubles anxieux à l'âge adulte.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
Les punitions étaient l'instrument naturel pour faire disparaître les comportements indésirables et amener le « petit d'homme » à rejoindre l'humanité. Les punitions avaient également une fonction expiatoire destinée à laver la faute souvent considérée comme un péché qui souillait l'âme du fautif.
La punition n'est pas responsabilisante pour l'enfant
Le système punitions/récompenses n'est finalement pas efficace car il fait perdre le sens de responsabilité des enfants. Ils finissent par se conformer à un référentiel externe des adultes plutôt que de s'auto-discipliner.
punir v.t. Frapper quelqu'un d'une peine, sanctionner un acte. Recevoir un châtiment, être mal récompensé de quelque chose.
Action de punir. Synonyme : condamnation, correction, peine, pénalité, répression, sanction. – Littéraire : châtiment.
III. « La vengeance se distingue de la punition en ce que l'une est une réparation obtenue par un acte de la partie lésée, tandis que l'autre est l'œuvre d'un juge.
Si on punit les enfants trop sévèrement ou trop souvent, ils développeront des moyens d'y échapper (par le mensonge notamment), ils renonceront à essayer ou s'enfuiront dès qu'ils seront assez âgés.
Vengeance = punition infligée par l'offensé, l'individu qui a subi un dommage = violence contre violence. Force légale = figure de la vengeance autorisée par la loi. Première partie: tenter de rapprocher punition et vengeance par un point commun (par ex: l'offenseur subit un dommage).
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
– la punition bloque les capacités de réflexion de l'enfant car elle active le circuit du stress. – l'enfant se rappellera de la punition (ancrage négatif via les émotions désagréables) mais pas de la cause. – les punitions enseignent la peur du gendarme et non la responsabilité et l'auto-discipline.
Les punitions sont des réponses immédiates aux faits d'indiscipline et sont prononcées directement par le professeur, le personnel de direction, d'éducation ou de surveillance. Elles s'inscrivent dans une démarche éducative partagée par l'ensemble des équipes et de la communauté éducative.
“ Une punition positive, c'est une punition qui a du sens et qui cherche à faire passer un message, souligne Charline Tremblay, hypnothérapeute et praticienne en psychologie positive, spécialiste des enfants. Elle doit être source d'apprentissage et non de « dressage ».
Pour éviter la punition, il faut déjà que votre enfant ait entendu la règle. Pour cela, il faut que celle-ci soit intelligible. Vous pouvez la formuler selon les 10 C : Claire et Courte : l'enfant doit comprendre ce qu'on attend de lui, sans possibilité de mal interpréter.
La bonne attitude : stopper l'action dangereuse avec un non ferme et définitif, ponctué d'un bon froncement de sourcils. Cela suffit dans de nombreux cas ! Au besoin, vous pouvez aussi lui expliquer calmement, avec des mots simples, qu'il est dangereux de faire telle ou telle chose.
Il est capital de bien comprendre que punition et sanction participent au bien-être et au sentiment de sécurité d'un enfant. Celui-ci se sent en effet sous la protection des adultes, qui le surveillent et lui rappellent si nécessaire le cadre et la structure dans laquelle il se situe.
Exemple de punitions éducatives
Le fait de raconter, j'espère, la fait réfléchir ". L'isolement dans la chambre ou dans le couloir reste le moyen le plus simple de faire comprendre à un tout-petit qu'il agit mal.