Article « Tolérance »Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764. Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature.
Page de titre. Voltaire a estimé que l'État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d'autres religions, à commencer par les protestants. Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux.
comportement de Lusignan et de Nérestan, que, pour les extrémistes, l'intolérance envers la religion des autres ne vise pas à les dénigrer, mais c'est une façon d'assurer leur salut. Cependant, Voltaire démontre que la vraie religion est celle qui coexiste avec d'autres en harmonie et en paix.
La tolérance doit garantir la liberté de conscience.
En effet, celle-ci ferait preuve d'une intolérance inédite : ni les pays d'Orient, ni les Romains, ni les Grecs, ni même les Juifs n'auraient connu, d'après le philosophe, l'intolérance religieuse.
Philosophe des Lumières, Voltaire est le symbole de l'intellectuel engagé pour la vérité, la justice et la liberté de pensée. Il est considéré comme l'apôtre de la tolérance. Il écrivit de nombreux pamphlets qui lui valurent quelques exils et lutte contre le fanatisme qu'il qualifie d'infâme.
La tolérance est l'harmonie dans la différence. Elle n'est pas seulement une obligation d'ordre éthique ; elle est également une nécessité politique et juridique. La tolérance est une vertu qui rend la paix possible et contribue à substituer une culture de la paix à la culture de la guerre.
1. Attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres. 2. Latitude laissée à quelqu'un d'aller dans certains cas contre une loi, un règlement : Une tolérance orthographique.
Entre tolérer l'autre et le reconnaître ou le respecter, il y a un pas. La tolérance suppose d'être bien disposé envers ce qui est différent et étrange ; le respect suppose d'approuver, de donner une valeur à l'autre pour lui-même, à ses actes ou à ses attitudes.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Ces types sont regroupés en 4 catégories : tolérance de forme, tolérance d'orientation, tolérance de position et tolérance de battement, qui permettent d'indiquer toute forme.
Voltaire (1694-1778) le mondain à qui tout sourit, Rousseau (1712-1778) le misanthrope torturé : tout oppose ces deux illustres penseurs, de leur mode de vie à leurs idées !
Il a critiqué le fonctionnement de la monarchie absolue.
Afin de contourner la censure, les philosophes écrivent des contes philosophiques (fictions critiquant le pouvoir et la société). Candide est un personnage naïf qui découvre la brutalité du monde.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Le compas c'est quoi ? Ni plus ni moins que l'assemblage de deux branches reliées par un axe dont on peut régler et conserver l'écartement. La perpendiculaire symbolise la verticale qui rappelle que le chemin vers l'intérieur de soi est ardu et la pente escarpée.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Après la mort de Madame du Châtelet, il accepte l'invitation du roi de Prusse de s'installer à sa Cour et arrive en 1750 à Berlin. Très bien accueilli, il est nommé chambellan et conseille le roi (qui a l'ambition d'être aussi un écrivain) dans ses activités littéraires.
Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l'impact de l'intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui.
Être tolérant l'un de l'autre et s'entraider, c'est ce que nous rend humains. En apprenant la tolérance, on fait place à l'individualité et la diversité, tout en promouvant la paix et une société civile.
La vertu de tolérance est acceptée comme une valeur de morale sociale. Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de tolérance. Selon John Locke, la tolérance signifie « cesser de combattre ce qu'on ne peut changer ».
De nos jours, la tolérance religieuse est très largement reconnue comme un idéal, même s'il existe encore de nombreux endroits dans le monde où, au moment où je parle, on répand le sang dans des conflits qui sont au moins en partie de nature religieuse.
Le paradoxe de la tolérance affirme que si une société est tolérante sans limite, sa capacité à être tolérante est finalement détruite par l'intolérant.