La vitesse narrative se définit par le rapport entre la durée de l'histoire et la longueur du récit. Dans les récits narratifs, il y a quatre rapports fondamentaux, selon G. Genette, qui définissent la vitesse narrative, ou qui constituent le tempo romanesque : de la lenteur absolue à la vitesse infinie.
Le rythme du récit Pour rendre son récit plus dynamique, et donc plus intéressant, le narrateur varie le rythme de sa narration, en passant plus ou moins de temps sur un épisode. Dénominations Caractéristiques Exemples La scène Le rythme de la narration correspond à peu près au rythme de l'histoire.
Donc, aujourd'hui, on parle de distance narrative ! Et, comme par hasard (non), c'est un sujet intimement lié… au choix de la narration. Quand nous lisons un texte de fiction, la distance narrative est la sensation que nous éprouvons d'être plus ou moins proches des événements relatés.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent. Il est employé pour les évènements considérés comme principaux, qui constituent la trame de l'histoire et y apparaissent dans l'ordre selon lequel ils se sont réellement produits.
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
Le narrateur est à la 3e personne et peut adopter différents points de vue : – le point de vue interne : l'histoire est vue à travers un personnage ; – le point de vue externe : le lecteur découvre ce qu'aurait pu filmer une caméra ; – le point de vue omniscient : le lecteur découvre tout.
Le narrateur raconte l'histoire du point de vue d'un personnage précis. Il peut s'agir d'un narrateur-personnage (récit à la 1re personne) mais ce n'est pas obligatoire. Le récit peut aussi être formulé à la 3e personne, les événements seront tout de même perçus et interprétés par le personnage.
Analyser un récit consiste à en explorer les éléments constitutifs. Cela veut d'abord dire : permettre à un interlocuteur de se représenter un texte qu'il ne connaît pas; faire apparaître les quatre éléments essentiels de l'histoire, les caractéristiques de la narration et le système des valeurs.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit. C'est à l'un ou l'autre de ces temps qu'est rédigé le récit de base.
Le rythme est l'indication musicale de durée. Du plus lent au plus rapide : ronde, blanche, noire, croche, double croche, triple croche, quadruple croche, pour les rythmes les plus simples.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
2 / Le récit au passé
Pour raconter des évènements et des faits passés, le narrateur utilise le passé composé, l'imparfait ou le passé simple.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Le temps de base du discours est le présent, accompagné surtout du passé composé et du futur simple ou périphrastique (Je vais vous raconter comment...) ; on peut y trouver tous les autres temps sauf le passé simple. Le discours ne perd jamais le contact avec le temps de référence que constitue l'énonciation.
Le texte narratif sert à raconter une histoire, généralement fictive. L'auteur fait le récit d'une chaîne de péripéties vécues par les personnages. Il cherche aussi à divertir son public. Quelques textes serviront également à enseigner une morale ou à favoriser l'ouverture d'esprit, à faire réfléchir…
Le narrateur est celui qui la raconte. Le personnage est celui qui la vit. Le personnage et le narrateur peuvent être imaginaires ou réels. Parfois, l'auteur, le narrateur et le personnage principal peuvent former une seule et même personne.
Le texte à dominante narrative sert à : • raconter une histoire ou des événements imaginaires, réels ou documentaires. La séquence narrative est la séquence dominante dans un texte narratif. Elle comprend, dans un récit à 3 temps : • un début; • un milieu; • une fin.