L'allitération et l'assonance sont deux figures de style qui visent à créer des effets sonores fondés sur la répétition de consonnes (allitération) ou de sons vocaliques (assonance) identiques.
1. Répétition d'un même son vocalique dans une phrase (par opposition à allitération). 2. Rime réduite à l'identité de la dernière voyelle accentuée (exemple : sombre, tondre ; peintre, feindre ; âme, âge).
Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive (par exemple « De Ce Sacré Soleil dont je Suis deSCendue » [Racine]).
Définition de l'allitération :
L'allitération est la répétition d'un même son consonne. C'est à dire la répétition de son tel que « p », « k », « t », « m », « s », « f » etc. On considère qu'il y a répétition lorsque le son se fait entendre au moins 3 fois de façon relativement rapprochée.
L'assonance (substantif féminin), de l'espagnol asonancia, asonar (verbe) vient du latin adsonare (« répondre à un son par un autre son ») est une figure de style qui consiste en la répétition d'un même son vocalique (phonème) dans plusieurs mots proches.
Allitérations et assonances : quel effet produit ? Ces figures de style ont principalement pour but de mimer de manière phonétique le signifié soit plus généralement, le sens du texte, l'idée évoquée par celui-ci. Il s'agit donc de mettre en évidence par les sons la teneur et les propos du texte.
L'assonance est une figure de style qui consiste en la répétition d'un même son vocalique. L'effet recherché est la mise en relief d'une sonorité qui peut être en lien avec le propos. L'assonance produit un effet harmonique d'insistance en raison de la répétition d'un même son vocalique (comportant une voyelle).
Allitérations et assonances se caractérisent par la répétition de consonnes ou voyelles, propices à toute pédagogie de la prononciation : elles améliorent la mémorisation, la compréhension, et la prononciation.
Cette figure de style, que l'on rencontre le plus souvent en poésie, joue sur la sonorité des mots pour imiter un son ou suggérer une idée, une image, une sensation, des sentiments… L'assonance permet également à l'auteur, par la répétition, de rythmer le texte et de créer un effet d'insistance.
Souvent également, les sonorités produites cherchent à créer un effet pour illustrer ce dont parle l'auteur, et le présenter de façon plutôt positive (sons doux en [m], [n], [l]) ou négative (sons durs en [k], [p], [r]…). => allitération en [p] => son dur pour évoquer des plantes agressives.
L'allitération est la répétition d'un même son-consonne, ou de plusieurs sons-consonnes produisant le même effet sonore (par exemple s, z, f, produisant un effet de souffle ou de bruissement).
→ Les allitérations en [v], [f] et [ʃ] imitent le souffle du vent. On parle là aussi d'harmonie imitative.
Le son consonne [R] se retrouve en effet dans les mots « grand », « bruit », « fracas », « Torrent », « horreur » (2 fois) et « trembler ». Le bruit fracassant du torrent est donc non seulement décrit par les mots du poème mais aussi reproduit par la sonorité de ces mots.
On observe une allitération en « m ». Il s'agit d'un son fluide, doux et onirique (= du domaine du rêve). Cette allitération en « m » recrée ainsi l'atmosphère du rêve évoqué par Verlaine.
Faire une assonance signifie répéter dans une phrase ou un vers le même son vocalique (son créé par les voyelles) dans des mots rapprochés. Les voyelles et les phonèmes vocaliques (on, un, en, etc. ) peuvent tous servir à faire des assonances, sauf le e muet.
Une allitération, du latin ad (à) et littera (lettre), est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs consonnes (par contraste avec l'assonance, qui se base sur la répétition de voyelles), souvent à l'attaque des syllabes accentuées, à l'intérieur d'un même vers ou d'une même phrase.
Une assonance est une figure de style qui consiste à répéter un même son vocalique dans un groupe de mots ou dans un ensemble de phrases. Dans le langage poétique, les jeux de sonorités créés par l'assonance apportent une musicalité aux vers, entraînent un effet de rythme et déclenchent une émotion.
20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
L'allitération est la répétition d'une ou plusieurs consonnes dans une suite de mots. La plus célèbre allitération nous vient du théâtre : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » s'interroge Oreste dans Andromaque de Racine (Acte V, scène V).
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
anaphore
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant. L'enjambement crée un effet d'allongement du vers.
Une voyelle est un son qui se prononce en français par une vibration des cordes vocales. Les voyelles en français correspondent aux lettres a, e, i, o, u, y, ainsi qu'aux associations de lettres (e)au, ai, ei, in, ein, ain, on, un, oi, ou... La voyelle est en général, la base de la syllabe.