Alors que l'indépendance est une liberté face à toute contrainte, l'autonomie en pédagogie peut se définir comme une exonération consciente du besoin de solliciter l'adulte et comme un choix d'action pour répondre à une consigne.
Capacité de quelqu'un à être autonome, à ne pas être dépendant d'autrui ; caractère de quelque chose qui fonctionne ou évolue indépendamment d'autre chose : L'autonomie d'une discipline scientifique.
Donner aux élèves des choix à faire est un excellent moyen de développer leur autonomie. Vous pouvez offrir aux élèves des choix dans leur apprentissage. Par exemple, le choix de la manière dont ils souhaitent participer à une activité. Ou le choix des sujets sur lesquels ils souhaitent travailler.
Christian Staquet dit, dans Pratiques de coopération en classe : rendre les élèves autonomes, responsables et solidaires, que l'autonomie permet d'apprendre la liberté ainsi que la prise de décision et d'initiatives. Lorsque les enfants sont autonomes ils doivent faire des choix pour résoudre leur problème.
L'autonomie cognitive représenterait ainsi le fait de laisser chercher l'élève afin qu'il puisse explorer seul et fabriquer son propre savoir : « qu'ils (les élèves) fassent l'effort de chercher par eux-mêmes les informations nécessaires à la réalisation de l'exercice. » (Lahire, 2001, p. 156).
- L'autonomie corporelle : l'enfant prend conscience de ses possibilités physiques, il apprend et contrôle les gestes quotidiens. - L'autonomie matérielle : gérer son matériel, le prendre, le ranger, etc. - L'autonomie spatio-temporelle : se situer dans l'espace et le temps, s'orienter.
Faire participer les enfants aux tâches quotidiennes de la maison a plusieurs bénéfices. Elles aident grandement à développer l'autonomie au quotidien de l'enfant. En effet, vous l'aidez à faire seul des actions qu'il aura à réaliser seul lorsqu'il sera adulte. Autant lui apprendre le plus tôt possible !
L'autonomie permet à un enfant de se débrouiller au quotidien, de devenir de plus en plus indépendant et de pouvoir prendre ses propres décisions. Le besoin d'autonomie évolue pendant toute l'enfance et l'adolescence. Devenir autonome, c'est acquérir peu à peu une forme de contrôle sur soi-même et sur sa vie.
Le principe d'autonomie implique la liberté et la capacité de discernement pour décider et agir. Il rencontre des limites quand une personne est hors d'état de décider pour elle-même ou lorsqu'elle exprime un choix que les dispositions légales et réglementaires interdisent.
De nombreux enseignants utilisent les plans de travail afin de soutenir l'autonomie de leurs élèves. Le principe : l'élève choisit parmi un panel d'activités ce qu'il veut faire sur un temps donné. L'objectif : accroître l'autonomie de chacun par les choix, les déplacements et les demandes effectués.
La personne autonome n'attend donc pas que d'autres personnes viennent lui donner une conduite à tenir. Elle sait ce qu'il faut qu'elle fasse et s'organise pour le faire sans attendre d'autres instructions de la part des autres.
L'autonomie est source d'épanouissement des compétences. Elle suppose la liberté de décider de l'organisation de son travail et de son temps. Ainsi les tâches à réaliser deviendront-elles pour vos collaborateurs une source de motivation.
Pourquoi préserver l'autonomie des personnes âgées ? Tout simplement parce que préserver l'autonomie des personnes âgées améliore le confort de vie, favorise le maintien à domicile et retarde donc le placement en EHPAD.
Il s'agit d'une compétence indispensable pour survivre et avancer dans l'environnement volatile, incertain, complexe et ambigu dans lequel nous vivons. Faire preuve d'autonomie, c'est démontrer une capacité et une volonté d'agir et d'entreprendre des actions par soi-même.
Une activité physique pour conserver l'autonomie
Pour une personne en situation de perte d'autonomie physique, il est conseillé d'opter pour une activité sportive douce comme la marche, la natation, la danse, le golf ou encore le jardinage.
Proposer des sorties et activités variées. S'aérer l'esprit, sortir de son domicile, réaliser des activités variées et nouvelles sont bénéfiques pour la personne âgée en perte d'autonomie. Le moral d'une personne qui perd progressivement son autonomie peut rapidement basculer.
Cette notion d'autonomie est en cohérence avec la définition de l'autonomie telle qu'elle est déterminée par l'OMS, soit être indépendant et capable de prendre ses propres décisions (OMS 2016 : 30).
L'autonomie n'est pas significative d'absence de liens, bien au contraire. Une personne autonome n'est pas une personne qui décide et agit seule, mais dont le pouvoir décisionnel et les capacités d'action sont soutenus par de multiples relations (sociales, techniques, institutionnelles, symboliques…).
En France, le principal outil pour évaluer le degré d'autonomie de la personne âgée est la grille AGGIR. Grâce à l'analyse de 10 grandes variables, elle permet de déterminer le GIR (Groupe Iso-Ressources) des personnes âgées.
Synonyme : indépendance, liberté, souveraineté. Contraire : asservissement, dépendance, hétéronomie, soumission.
les troubles psychiques : le repli sur soi, l'isolement, la dépression, le désintérêt pour le contact avec les autres, l'indifférence pour son aspect physique, le manque d'hygiène, le manque d'appétit ou les repas pris à des horaires fantaisistes, etc.
La résolution de problèmes, l'apprentissage coopératif et la participation active de l'élève dans l'évaluation formative sont trois pratiques pédagogiques qui peuvent favoriser l'autonomie de l'apprenant.