Collage : c'est une technique douce de filtration qui permet de clarifier le vin avant la mise en bouteille. C'est à dire de le débarrasser de certaines impuretés en suspension dans le vin. La plus connue est le collage au blanc d'oeuf qui est réalisé lorsque le vin est encore en fûts.
La meilleure colle pour les vins rouges est le blanc œuf battu (six oeufs par barrique). Celle convenant le mieux au vin blanc est la caséine (10 à 20 grammes par hectolitre). Après un collage, les vins rouges perdent certaines rugosités dues aux tanins, gagnant en finesse et en souplesse.
Le blanc d'œuf est utilisé pour clarifier et affiner un vin. Son utilisation permet aux particules en suspension dans le vin de descendre par gravité vers le fond du fût. Cette technique se pratique en ajoutant entre deux et huit blancs d'œufs par barrique.
L'albumine d'oeuf sert à la clarification des vins rouges de garde. C'est une colle douce qui ménage les qualités organoleptiques des vins. Il s'agit du blanc de l'oeuf, utilisable frais, congelé ou sous forme de poudre à réhydrater.
Les sulfites sont essentiellement ajoutés au vin pour leurs qualités d'antioxydants et d'antiseptiques ! Le « soufre » agit comme antioxydant : il rend le vin plus résistant à l'altération causée par l'oxygène de l'air. Pour forcer le trait et caricaturer, il évite au vin de tourner vinaigre !
La sensibilité aux sulfites cause, selon les individus, des troubles souvent mineurs mais parfois très graves : difficultés respiratoires ressemblant à de l'asthme, rougeurs cutanées, troubles digestifs, voire, dans de très rares cas, un choc anaphylactique.
Un nombre élevé de sulfites peut provoquer une réaction allergique chez les personnes sensibles. Les réactions allergiques varient d'un symptôme mineur pouvant entraîner la mort dans certains cas, en passant par les bouffées de chaleur, les difficultés respiratoires, l'étourdissement et la naissance prématurée.
Les viticulteurs utilisent notamment le lait et les oeufs afin d'extraire les particules solides qui se trouvent en suspension dans leurs vins. On appelle ce procédé le «collage» puisque les résidus se collent à ces ingrédients ajoutés. Ils sont par la suite entraînés au fond du contenant avant d'être enlevés.
Pour éviter que le vin ne soit altéré, on procède donc à l'ouillage. Le principe est très simple : ajouter régulièrement un vin de qualité égale dans les fûts par le trou de bonde pour palier à cette perte et maintenir un niveau de vin maximal dans le fût.
Au contact de l'air, une partie de l'alcool présent dans le vin sous la forme d'éthanol se transforme en éthanal. C'est un composé volatile toxique, responsable de la gueule de bois ! Puis l'oxydation de l'éthanal le transforme en acide acétique, composant principal du vinaigre.
Ils servent au «collage», comme on dit dans le jargon. C'est qu'arrive un moment, dans la fabrication d'un vin, où il faut nettoyer le moût des nombreuses particules en suspension qu'il contient.
Écouter l'œuf
Le jaune et le blanc ont alors tendance à se dessécher et la poche d'air occupe de plus en plus d'espace. Pour savoir si votre œuf est périmé, secouez-le délicatement au niveau de votre oreille : Si vous entendez un balancement et que l'œuf se déplace à l'intérieur, c'est un signe que l'œuf est pourri !
Pour des raisons esthétiques, mais surtout pour que le vin, lorsqu'on le verse, ne soit pas en contact avec la capsule, qui est parfois oxydée, il est impératif de découper cette dernière au-dessus de la bague, mieux encore au-dessous de celle-ci.
Pour simplifier, deux facteurs principaux augmentent la garde du vin : l'acidité du vin et son niveau de tanins. Au cours du temps, les tanins fondent et l'acidité décline, le vin se bonifie au cours de sa maturité.
Les grands principes
L'opération qui permet de transformer le raisin en vin s'appelle la vinification. Il faut environ 1,3 à 1,5 kg de raisin pour obtenir un litre de vin. Les étapes essentielles de la vinification sont : l'égrappage, le pressurage, la macération et la fermentation.
Pour le vin bio, il est possible d'avoir recours à l'utilisation du soufre et d'un intrant à la vinification. Pour un vin naturel SAINS, on utilise des raisins issus d'une agriculture biologique et à la vinification, on n'utilise aucun intrant et aucun sulfite.
Étymologie. Terme argotique du début du XX e siècle. Forme suppinatoire de jajare, de bas-occitan, « boire beaucoup », de jare (« boire ») Référence nécessaire. Autre possibilité: déformation de jajin, qui signifie vin défendu, non cashère, en judéo-alsacien, d'après l'Hébreu יין (yayinn) le vin.
Le sucre présent dans le vin est issu des sucres résiduels ou SR. Il s'agit des sucres restants dans le vin après la fermentation alcoolique. Ce sont les sucres qui n'ont pas été transformés en alcool. Ainsi, plus un vin aura une teneur en sucre importante, plus il sera doux et même liquoreux pour les plus sucrés.
La chaptalisation consiste à ajouter du sucre de betterave ou de canne au moût de raisin pour augmenter le degré d'alcool final du vin. Décryptage de ce procédé strictement encadré. L'ajout de 17 grammes de sucre par litre conduit à la production d'un degré d'alcool supplémentaire.
L'origine de l'expression
En fait ça n'est qu'une expression et heureusement ! Mélangé avec de l'eau, le vin se dénature complètement, perd de ses arômes et de sa générosité.
Le vin rouge n'a pas sa place avec le fromage, notamment par la faute de ses tanins. Ceux-ci se heurtent au gras du fromage, à sa croûte, et ses ferments lactiques. Résultat: tanins rendus secs, persistance ferreuse de mauvais goût.
Les vins rouges ont moins besoin de sulfites ajoutés
La part des sulfites ajoutés est généralement moins élevée dans les vins rouges que dans les vins blancs ou les vins rosés. En effet les vins rouges contiennent plus de tanins que les vins blancs et rosés.
Il n'existe pas de vin sans soufre à proprement parler car la fermentation naturelle des raisins produit toujours des sulfites, mais à un taux extrêmement faible : en général moins de 10mg/litre de soufre total, bien en-dessous du seuil de sensibilité humain.
Les vins rouges sont ceux qui contiennent la moins grande quantité de sulfites ajoutés. Les vins blancs secs contiennent une dose modérée, tandis que les demi-secs et les vins moelleux sont ceux contenant la plus grande quantité.