Dans ce texte, le terme contre-transfert culturel, désigne l'ensemble des émotions vécues et véhiculées par les intervenants, induit par les représentations collectives qui les structurent, qu'elles soient sociales, historiques, politiques, religieuses ou idéologiques.
Technique de l'analyse
Mais le contre-transfert se révèle par la suite un outil majeur pour l'analyste : à partir de ces vécus émotifs, l'analyste peut comprendre dans quelle position le met l'analysant, l'analyse du transfert étant le point central de la thérapie.
Comprendre ses motivations inconscientes est important parce que cela vous permettra de comprendre ce qui se jouera dans la relation d'aide au titre de transfert et contre-transfert. Cela ne peut que vous aider à conserver une neutralité bienveillante vis-à-vis de la personne aidée.
La liquidation du transfert passe par la reconnaissance de matériaux rejetés et par la mise en jeu intersubjective des forces hostiles de refus et d'exclusion qui sont à l'œuvre dans la vie psychique d'un individu.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l'inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l'aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Le contre-transfert désigne « l'ensemble des réactions inconscientes de l'analyste à la personne de l'analysé et plus particulièrement au transfert de celui-ci »[3]. C'est donc des réactions inconscientes du superviseur à l'égard du supervisé et du transfert qu'il effectue sur le superviseur.
En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l'écoute.
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Orr, auteur d'une revue historique sur les notions de transfert et de contre-transfert, c'est en 1923 qu'a été présentée, par Adolph Stern, la première étude consistante sur le thème du contre-transfert ; celui-ci le définit comme « le transfert que l'analyste développe sur son patient ».
Définition de Transfert
"Transfert" désigne un déplacement d'une chose, d'une valeur ou un droit, oubien un changement de situation. Ainsi la vente aboutit à un transfert de propriété entre le vendeur et l'acquéreur.
La personne qui transfère, réagit vis à vis de son interlocuteur, comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre (habituellement un parent). Sa réaction est souvent inappropriée et disproportionnée par rapport au contexte, à la situation, à l'interlocuteur, mais elle ne le conscientise pas ou difficilement.
Le contre-transfert désigne l'ensemble des réactions affectives conscientes ou inconscientes de l'analyste envers son patient. Ce phénomène, auquel on a historiquement accordé une place importante dans la cure se trouve aujourd'hui contestée.
Contre-attitudes
Du côté des patients : « attitude-réponse » du patient à celle qui lui est présentée par le soignant. Peut être vécue sur le même mode d'expression, ou sur un mode différent voire opposé.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie.
Un psy ne peut pas m'aider puisqu'il ne parle pas. Les analystes parlent peu et c'est assez déroutant au début. Pourquoi c'est un argument qui ne tient pas la route : un psychanalyste n'est pas un coach. S'il parle très peu, c'est pour laisser son patient s'exprimer et lui permettre de trouver ses propres solutions.
“Gratitude et reconnaissance, c'est l'expérience que j'ai vécu avec Anne. Cet état d'esprit m'a permis d'évoluer plus sereinement dans ma vie quotidienne!” “À l'écoute de mon enfant, sensible, respectueuse, confiante, voilà des qualités pour une excellente psychologue!”
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
Le terme « transfert amoureux » est aujourd'hui rarement utilisé dans les écrits psychanalytiques contemporains. Cette appellation tire son origine des écrits de Freud (1915) et caractérise les patients qui manifestent ouvertement une affection ou un besoin d'amour pour leur thérapeute.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
Qu'est ce que le transfert en psychanalyse ? Le transfert est le moteur de tout travail analytique. Il consiste à déplacer sur la personne de l'analyste les affects vécus et ressentis durant l'enfance.
Une cure fait donc mal parce qu'elle remet en contact avec le plus vif de l'existence assourdi depuis des années, mais surtout parce qu'elle le crée. Elle est donc un travail (qui fait mal par le temps, l'argent, le calme plat ou les tempêtes du voyage) mais surtout un travail douloureux comme celui de toute création.
En tant qu'infirmier dans un service, le transfert permet de se rendre compte que par nos soins, notre attention, ou alors notre indifférence ou notre mépris, nous pouvons générer ce fameux déplacement de sentiments chez le patient, qui s'avouera plus ou moins explicitement.